Youssou Seck nous revient avec « DJOULY »

La marche musicale sénégalaise va s’enrichir d’un nouveau produit. C’est le disque de l’artiste Youssou SECK, auteur compositeur chanteur et instrumentiste. Youssou SECK vit au Canada depuis 22 ans. Ce disque a pour titre générique DJOULY (prière en Wolof). C’est un CD de douze titres chantés en wolof avec quelques paragraphes en anglais dans certaines chansons.



Le communiqué qui nous détaille cette nouveauté musicale explique que c’est enregistré à Dakar au studio Dogo, l’album a vu l’intervention de Musiciens sénégalais pour sa réalisation.  Un album dont la direction artistique est assurée par le guitariste chanteur Jimy MBAYE.
 

L’artiste chanteur et musicien Youssou SECK dirige en ce moment l’orchestre dénommé The Meeting of the world. Un orchestre composé de musiciens canadiens habitants des provinces de Montréal. Mais avant la mise sur pied de cette formation il avait crée le baobab électrique. Un nom choisit pour rendre hommage au saxophoniste de l’orchestre du Baobab de Dakar, Issa CISSOKHO qui a joué un rôle déterminant dans sa formation et son orientation artistique.
 

Fils de griot, bercé par la musique depuis sa tendre enfance,  Youssou SECK, a entamé sa carrière musicale suite à sa rencontre avec le joueur de violon canadien Gaston Bernard.


Youssou Seck et la drogue
 

Youssou Seck est un homme qui assume ses responsabilités en tous cas loin du Sénégal. Mais le monde étant un village planétaire avec le net, les informations traversent les frontières. En 2009, dans une interview avec le site AfrikAmerik, Youssou Seck expliquait comment la drogue l’a poussé à s’installer en province.  

« A un moment donné, j'ai eu la chance d'obtenir une subvention pour réaliser un projet mais malheureusement j'étais vraiment plongé dans la consommation de la drogue.
Après avoir commencé le studio, les musiciens se présentaient toujours frais et prêts à travailler: par contre j'étais moi même dans un état lamentable. J'ai repris donc mes esprits trois jours plus tard et je me suis rendu à une maison de désintoxication. De là j'ai appelé mon groupe pour dire que je n'en pouvais plus. Nous avons arrêté ce projet et 2 semaines plus tard, je ne me sentais plus à l'aise dans cet entourage.
Je me sentais coupable et je n'avais pas le courage de rentrer encore là-bas puis j'ai appelé les amis pour les informer de mon départ. Je sentais comme si j'avais menti ou que je n'ai pas été en mesure de livrer le message à des personnes qui croyaient en moi. Je leur ai expliqué qu'il fallait que je parte. J'ai encore tout à Montréal, tous sont encore mes amis. Je ne savais même pas où aller quand j'ai quitté Montréal, je voulais juste partir. Calgary a été pour moi le moyen de me guérir, cette ville m'a changé et m'a donné le sens des responsabilités. Je me sens bien ici ».
 
 


Dimanche 2 Juin 2013 16:07


Dans la même rubrique :