« La région de Ziguinchor arrive en troisième position après Dakar et Thiès au point de vue infection avec 600 cas en moyenne par an’’. En décembre dernier, les infections tournaient autour de 641 cas », révèle M. Diop dans un entretien accordé à l’APS en marge de la célébration mardi, de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose.
‘’La situation pour une pathologie est alarmante, même si c’est un seul cas. C’est le taux de décès qui est élevé pour une maladie qui est guérissable et qu’on peut prévenir. Le taux de décès tourne autour de 8% au niveau de la région de Ziguinchor’’, a fait savoir la responsable régionale du Comité national de lutte contre la tuberculose.
‘’La tuberculose n’est pas seulement une maladie sanitaire, c’est aussi une maladie économique. La tuberculose touche des personnes dont la tranche d’âge est comprise entre 24 et 34 ans. La plupart de nos cibles soit un cas sur deux, se situe entre 15 et 34 ans’’, a-t-elle renseigné.
Elle a souligné que les cibles sont en général des élèves, des étudiants ou des travailleurs, en relevant que la tuberculose a ''un impact aussi bien sur l’économie que sur l’éducation''.
‘’Pour rompre la chaine de transmission, c’est la communauté qui doit s’engager surtout en insistant sur les facteurs favorisants’’, a plaidé Mariama Sarr Diop.
Selon elle, les facteurs qui favorisent la tuberculose sont la promiscuité, le manque d’hygiène de vie (fumer, boire de l’alcool, une mauvaise alimentation).
Elle a rappelé que le traitement des patients est gratuit dans tous les postes de santé.