Ce jeudi 12 octobre 2023, se joue peut-être le sort du chef de l’opposition sénégalaise qui a été notifié de sa radiation des listes électorales et qui conteste cette procédure devant le Tribunal d’Instance de Ziguinchor qui sera présidé par le juge Sabassy Faye.
Ce dernier est réputé intègre et indépendant dans une magistrature sénégalaise sous le feu des critiques. Pour la petite histoire, c’est lui qui avait prononcé la relaxe pure et simple de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye lors du procès qui l’opposait à son ex-épouse, Aminata Diack devant le Tribunal Correctionnel de Dakar en 2019.
Le juge Sabassy Faye a été par la suite muté à Kongheul avant d’atterrir à Ziguinchor. Ce jeudi, il resurgit dans l’histoire politique du Sénégal, malgré lui, pour y écrire sa page.
Sur la radiation de l’opposant Ousmane Sonko, actuellement en détention, l’Agent judiciaire de l’Etat a affirmé le 06 octobre devant la Chambre administrative de la Cour suprême, lors de l’audience Référé-Liberté sur le refus de la DGE de remettre des fiches de parrainages au mandataire du leader de Pastef, que c’est la Chambre criminelle de Dakar qui a notifié au ministère de l’Intérieur la condamnation à deux ans du sieur Ousmane Sonko, dans l’affaire Adji Sarr, en demandant de l’enlever sur les listes.
Lors de cette même audience, la Procureur générale près la Cour suprême a démonté cet argument de l’AJE et clairement indiqué que la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales était illégale. « Vous avez radié en faisant état de la Contumace à tort. L’Article 29 que vous évoquez fait référence à l’inscription sur les listes électorales et non à la RADIATION. Celle-ci est faite par une commission administrative », a déclaré Mame Marie Gueye Diop.
Les avocats de Ousmane Sonko qui sont à Ziguinchor depuis hier mercredi avec un renfort de taille en la personne de Me Larifou Said, venu de Paris pour accompagner Mes Clédor Ciré Ly et Cie, auront la tâche de convaincre le juge Sabassy Faye d’ordonner la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de se présenter à l’élection présidentielle de février 2024. Actualiser ce fil pour avoir le compte rendu d’audience !
Ce dernier est réputé intègre et indépendant dans une magistrature sénégalaise sous le feu des critiques. Pour la petite histoire, c’est lui qui avait prononcé la relaxe pure et simple de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye lors du procès qui l’opposait à son ex-épouse, Aminata Diack devant le Tribunal Correctionnel de Dakar en 2019.
Le juge Sabassy Faye a été par la suite muté à Kongheul avant d’atterrir à Ziguinchor. Ce jeudi, il resurgit dans l’histoire politique du Sénégal, malgré lui, pour y écrire sa page.
Sur la radiation de l’opposant Ousmane Sonko, actuellement en détention, l’Agent judiciaire de l’Etat a affirmé le 06 octobre devant la Chambre administrative de la Cour suprême, lors de l’audience Référé-Liberté sur le refus de la DGE de remettre des fiches de parrainages au mandataire du leader de Pastef, que c’est la Chambre criminelle de Dakar qui a notifié au ministère de l’Intérieur la condamnation à deux ans du sieur Ousmane Sonko, dans l’affaire Adji Sarr, en demandant de l’enlever sur les listes.
Lors de cette même audience, la Procureur générale près la Cour suprême a démonté cet argument de l’AJE et clairement indiqué que la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales était illégale. « Vous avez radié en faisant état de la Contumace à tort. L’Article 29 que vous évoquez fait référence à l’inscription sur les listes électorales et non à la RADIATION. Celle-ci est faite par une commission administrative », a déclaré Mame Marie Gueye Diop.
Les avocats de Ousmane Sonko qui sont à Ziguinchor depuis hier mercredi avec un renfort de taille en la personne de Me Larifou Said, venu de Paris pour accompagner Mes Clédor Ciré Ly et Cie, auront la tâche de convaincre le juge Sabassy Faye d’ordonner la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de se présenter à l’élection présidentielle de février 2024. Actualiser ce fil pour avoir le compte rendu d’audience !
22H34: Le juge est revenu dans la salle pour donner sa décision. Il ordonne la réinscription de Sonko sur les listes électorales.
22H30: Coupure d’électricité dans le secteur du tribunal d’Instance de Ziguinchor.
22H25: Me Djiby Diagne à PressAfrik: « C’est fini maintenant. On attend le délibéré du juge »
22H16: Nouvelle suspension d’audience ! Le juge s’est retiré dans son bureau. Va-t-il en sortir avec un délibéré ?
22H10: Les voix s’élèvent dans la salle entre l’AJE et les avocats de Sonko. L’Agent judiciaire de l’Etat a saisi le président de la Cour d’Appel de Ziguinchor pour récuser le juge Samassy Faye. Une procédure que Me Clédor Ciré Ly et Cie contestent.
21H47: Les femmes du Bois Sacré sont revenues devant les barricades à cent mètres du tribunal pour faire des incantations avant de jeter des fruits et sachets d’eau et repartir courant en procession. La police n’a pas réagi. Le spectacle a duré moins d’une minute. Retour du calme plat ! À l’intérieur du tribunal, les plaidoiries se poursuivent.
Il reste encore un avocat de l’Etat qui n’avait pas plaidé. Il a commencé sa plaidoirie il y a une dizaine de minutes.
20H48: Reprise de l’audience !
20H20: FIN des plaidoiries. Le juge a suspendu l’audience pour se retirer et délibérer. Selon une autre source, les avocats de Sonko ont annoncé des répliques. Raison pour laquelle le juge a suspendu l’audience.
18H55: Me Djiby Diagne sort de la salle pour nous faire le point sur le programme des plaidoiries. « Actuellement, il ne reste que les avocats de l’Etat qui restent. Ils sont trois et ont une heure pour plaider. Le premier d’entre eux a commencé sa plaidoirie. Après, le juge va suspendre l’audience pour au moins une heure avant de délibérer »,
18H42: Les journalistes font le pied de grue devant le Tribunal d’Instance de Ziguinchor. Dedans, les choses semblent bouger. On n’est plus loin de la fin de l’audience.
16H55 - Me Étienne Dionne, avocat Ousmane Sonko interpellé par PressAfrik à sa sortie de la salle d’audience : « Me Bodian est en train de plaider. Après lui, l’Agent judiciaire de l’Etat et ses avocats vont plaider. Il nous reste au minimum deux heures ».
16H35: Me Khoureyssi Ba: « L'agent judiciaire a interrompu ma plaidoirie et interpellé le juge Faye sur la nécessité d'une réunion à huis-clos dans son bureau pour évoquer son lien de parenté avec un adjoint de Ousmane SONKO. Violent incident et refus du juge ».
À propos de la polémique autour de l’adjoint au maire de Ziguinchor qui a des liens de parenté avec le juge Sabassy Faye, il n’y pas de El Haj Saliou Faye comme adjoint au maire de Ziguinchor. Par contre, il y a un El Haj Saer Faye. Reste à savoir s’il a des liens de parenté avec le juge. Nous l’avons joint. Il a promis de rappeler.
15H46: Le maire de Bignona Bacary Diatta est arrêté par la Gendarmerie. Son adjoint a tenu un point avec la presse il y a quelques minutes. Selon lui, Bacary doit être libéré parce qu’on ne sait pas ce qu’on lui reproche.
13H45 - Me Djiby Diagne, avocats de Ousmane Sonko: "Le juge a ordonné une suspension de 5 minutes. Il reste encore 5 avocats de notre côté qui doivent plaider. Ensuite, l'AJE va reprendre la parole. Ensuite les avocats de l'administration électorale. Donc, les débats peuvent aller jusqu'à 18 heures avant que le juge ne s'enferme dans son bureau pour prendre une décision. Il faut attendre cette dernière au plus tard vers 20 heures"
22H30: Coupure d’électricité dans le secteur du tribunal d’Instance de Ziguinchor.
22H25: Me Djiby Diagne à PressAfrik: « C’est fini maintenant. On attend le délibéré du juge »
22H16: Nouvelle suspension d’audience ! Le juge s’est retiré dans son bureau. Va-t-il en sortir avec un délibéré ?
22H10: Les voix s’élèvent dans la salle entre l’AJE et les avocats de Sonko. L’Agent judiciaire de l’Etat a saisi le président de la Cour d’Appel de Ziguinchor pour récuser le juge Samassy Faye. Une procédure que Me Clédor Ciré Ly et Cie contestent.
21H47: Les femmes du Bois Sacré sont revenues devant les barricades à cent mètres du tribunal pour faire des incantations avant de jeter des fruits et sachets d’eau et repartir courant en procession. La police n’a pas réagi. Le spectacle a duré moins d’une minute. Retour du calme plat ! À l’intérieur du tribunal, les plaidoiries se poursuivent.
Il reste encore un avocat de l’Etat qui n’avait pas plaidé. Il a commencé sa plaidoirie il y a une dizaine de minutes.
20H48: Reprise de l’audience !
20H20: FIN des plaidoiries. Le juge a suspendu l’audience pour se retirer et délibérer. Selon une autre source, les avocats de Sonko ont annoncé des répliques. Raison pour laquelle le juge a suspendu l’audience.
18H55: Me Djiby Diagne sort de la salle pour nous faire le point sur le programme des plaidoiries. « Actuellement, il ne reste que les avocats de l’Etat qui restent. Ils sont trois et ont une heure pour plaider. Le premier d’entre eux a commencé sa plaidoirie. Après, le juge va suspendre l’audience pour au moins une heure avant de délibérer »,
18H42: Les journalistes font le pied de grue devant le Tribunal d’Instance de Ziguinchor. Dedans, les choses semblent bouger. On n’est plus loin de la fin de l’audience.
16H55 - Me Étienne Dionne, avocat Ousmane Sonko interpellé par PressAfrik à sa sortie de la salle d’audience : « Me Bodian est en train de plaider. Après lui, l’Agent judiciaire de l’Etat et ses avocats vont plaider. Il nous reste au minimum deux heures ».
16H35: Me Khoureyssi Ba: « L'agent judiciaire a interrompu ma plaidoirie et interpellé le juge Faye sur la nécessité d'une réunion à huis-clos dans son bureau pour évoquer son lien de parenté avec un adjoint de Ousmane SONKO. Violent incident et refus du juge ».
À propos de la polémique autour de l’adjoint au maire de Ziguinchor qui a des liens de parenté avec le juge Sabassy Faye, il n’y pas de El Haj Saliou Faye comme adjoint au maire de Ziguinchor. Par contre, il y a un El Haj Saer Faye. Reste à savoir s’il a des liens de parenté avec le juge. Nous l’avons joint. Il a promis de rappeler.
15H46: Le maire de Bignona Bacary Diatta est arrêté par la Gendarmerie. Son adjoint a tenu un point avec la presse il y a quelques minutes. Selon lui, Bacary doit être libéré parce qu’on ne sait pas ce qu’on lui reproche.
13H45 - Me Djiby Diagne, avocats de Ousmane Sonko: "Le juge a ordonné une suspension de 5 minutes. Il reste encore 5 avocats de notre côté qui doivent plaider. Ensuite, l'AJE va reprendre la parole. Ensuite les avocats de l'administration électorale. Donc, les débats peuvent aller jusqu'à 18 heures avant que le juge ne s'enferme dans son bureau pour prendre une décision. Il faut attendre cette dernière au plus tard vers 20 heures"
13H25: Les avocats de Ousmane Sonko sont sortis. Il semble que l'audience ait été suspendue.
12H37: Premiers tirs de grenades lacrymogènes pour disperser les jeunes qui se sont excités devant la dame qui a fait un malaise.
12H32: une des femmes du Bois Sacré est tombée. Elle a fait un malaise dû sûrement au chaud soleil. Les Forces de l'ordre permettent à ses camarades de venir l'assister. Les chants ne s'arrêtent pas.
11H45: Une accalmie du face à face tendu entre jeunes, femmes du Bois Sacré et Forces de l’ordre. Les premiers cités sont restés derrière les barricades. Le rythme des chants a baissé.
Les débats se poursuivent à l’intérieur de la salle… Sans la presse !
11H 01: Alors que les débats se poursuivent à l’intérieur du tribunal d’Instance de Ziguinchor, les jeunes s’amassent à cent mètres des lieux pour entonner des chants en l’honneur de Ousmane Sonko.
10H 23: Devant les barricades de la police à quelques centaines de mètres du Tribunal d’Instance de Ziguinchor, il y a une énorme mobilisation de jeunes et de femmes qui bougent en procession et chantent en hommage à Sonko.
09H 45: Il y a une forte mobilisation de jeunes et de femmes à Ziguinchor ce jeudi. Plusieurs agences et banques sont fermées. La circulation est filtrée. La police a adopté la stratégie du dialogue pour tenir la foule écartée.
09H 32: La Presse toujours cantonnée dehors. Le juge est dans la salle ainsi que l’AJE et les avocats de Sonko.
09H 12: Les avocats de Sonko quittent la Cour d’Appel. Direction le tribunal départemental de Ziguinchor. C’est là-bas que se tiendront les débats.
09H 03: Arrivée des avocats de Ousmane Sonko à bord d’un minicar. Ils sont suivis d’un pick-up avec des gardes du corps.
12H37: Premiers tirs de grenades lacrymogènes pour disperser les jeunes qui se sont excités devant la dame qui a fait un malaise.
12H32: une des femmes du Bois Sacré est tombée. Elle a fait un malaise dû sûrement au chaud soleil. Les Forces de l'ordre permettent à ses camarades de venir l'assister. Les chants ne s'arrêtent pas.
11H45: Une accalmie du face à face tendu entre jeunes, femmes du Bois Sacré et Forces de l’ordre. Les premiers cités sont restés derrière les barricades. Le rythme des chants a baissé.
Les débats se poursuivent à l’intérieur de la salle… Sans la presse !
11H 01: Alors que les débats se poursuivent à l’intérieur du tribunal d’Instance de Ziguinchor, les jeunes s’amassent à cent mètres des lieux pour entonner des chants en l’honneur de Ousmane Sonko.
10H 23: Devant les barricades de la police à quelques centaines de mètres du Tribunal d’Instance de Ziguinchor, il y a une énorme mobilisation de jeunes et de femmes qui bougent en procession et chantent en hommage à Sonko.
09H 45: Il y a une forte mobilisation de jeunes et de femmes à Ziguinchor ce jeudi. Plusieurs agences et banques sont fermées. La circulation est filtrée. La police a adopté la stratégie du dialogue pour tenir la foule écartée.
09H 32: La Presse toujours cantonnée dehors. Le juge est dans la salle ainsi que l’AJE et les avocats de Sonko.
09H 12: Les avocats de Sonko quittent la Cour d’Appel. Direction le tribunal départemental de Ziguinchor. C’est là-bas que se tiendront les débats.
09H 03: Arrivée des avocats de Ousmane Sonko à bord d’un minicar. Ils sont suivis d’un pick-up avec des gardes du corps.
12H37: Tirs de lacrymogènes pour disperser les jeunes qui se sont excités devant la dame qui a fait un malaise.
08H 29: Arrivée de l’Agent Judiciaire de l’Etat à la Cour d’Appel de Ziguinchor. Yoro Moussa Diallo et ses assistants vont défendre l’Etat au cours de cette procédure.
07H 46: Devant le siège de la Cour d’Appel de Ziguinchor où doit se tenir l’audience, un impressionnant dispositif sécuritaire est mis en place. La police a quadrillé tous les accès aux lieux. Il faudra montrer patte blanche pour entrer.
Le public qui commence à venir nombreux est pour le moment maintenu derrière les barrières des Forces de défense et de sécurité. L’audience est programmée pour 09H.
08H 29: Arrivée de l’Agent Judiciaire de l’Etat à la Cour d’Appel de Ziguinchor. Yoro Moussa Diallo et ses assistants vont défendre l’Etat au cours de cette procédure.
07H 46: Devant le siège de la Cour d’Appel de Ziguinchor où doit se tenir l’audience, un impressionnant dispositif sécuritaire est mis en place. La police a quadrillé tous les accès aux lieux. Il faudra montrer patte blanche pour entrer.
Le public qui commence à venir nombreux est pour le moment maintenu derrière les barrières des Forces de défense et de sécurité. L’audience est programmée pour 09H.
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