Les jeunes de Ziguinchor ont barré la route au convoi militaire qui a escorté des voitures, des bus, de matériels qu'ils doivent convoyer vers la ville dans la soirée de mercredi 02 août. Les faits se sont déroulés à Lindiane un quartier de la Capital régional du sud.
« Sous la pluie, malgré les tirs de sommation en l'air de l’armée pour faire peur aux jeunes, ces derniers qui se disent déterminés, prêts à y laisser leur vie ne comptent pas bouger d'un iota. Ils disent qu'ils préfèrent mourir que de laisser passer ces voitures. Les voitures ont rebroussé chemin vers le check-point de Lindiane à la sortie qui mène vers Cap-Skiring. À la mosquée qui se trouve avant la pharmacie de Néma en quittant Lindiane, ils ont terrassé des arbres avec une tronçonneuse pour barrer la route », informe un témoin sur place.
Il faut dire depuis l’arrestation du leader de Pastef, par ailleurs maire de Ziguinchor le vendredi, ses partisans, partout au Sénégal ont renoué avec les manifestations. Des échauffourées ont été notées dans certaines localités et villes du pays. Les jeunes continuent de faire face aux forces de l’ordre. Ils s’échangent des jets de pierres et grenades la lacrymogènes. Des routes sont barrées, des pneus y sont brûlés.
« Sous la pluie, malgré les tirs de sommation en l'air de l’armée pour faire peur aux jeunes, ces derniers qui se disent déterminés, prêts à y laisser leur vie ne comptent pas bouger d'un iota. Ils disent qu'ils préfèrent mourir que de laisser passer ces voitures. Les voitures ont rebroussé chemin vers le check-point de Lindiane à la sortie qui mène vers Cap-Skiring. À la mosquée qui se trouve avant la pharmacie de Néma en quittant Lindiane, ils ont terrassé des arbres avec une tronçonneuse pour barrer la route », informe un témoin sur place.
Il faut dire depuis l’arrestation du leader de Pastef, par ailleurs maire de Ziguinchor le vendredi, ses partisans, partout au Sénégal ont renoué avec les manifestations. Des échauffourées ont été notées dans certaines localités et villes du pays. Les jeunes continuent de faire face aux forces de l’ordre. Ils s’échangent des jets de pierres et grenades la lacrymogènes. Des routes sont barrées, des pneus y sont brûlés.