Robert Mugabé, président de la République de Zimbabwé
"Comment des dirigeants africains pourraient-ils renverser Robert Mugabe, organiser une armée pour intervenir ?", a-t-il dit jeudi lors d'une réunion du comité central de la Zanu-PF, son parti. "Je ne connais aucun pays africain qui soit suffisamment courageux pour le faire", a ajouté le président zimbabwéen, au pouvoir depuis l'indépendance, en 1980.
Ses propos sont une réponse aux appels de plus en plus nombreux de capitales étrangères à la démission d'un homme tenu pour responsable de l'effondrement économique du Zimbabwe, frappé par l'hyperinflation, le chômage de masse et des pénuries alimentaires auxquels s'ajoute désormais une épidémie meurtrière de choléra.
La plupart des Etats voisins du Zimbabwe rejettent l'idée d'une intervention militaire, à laquelle s'oppose la puissance régionale sud-africaine. Et de nombreux dirigeants africains demeurent réticents à affronter Mugabe, encore considéré à 84 ans comme un héros de la décolonisation même si la crise économique, politique et humanitaire ébranle son statut.
Le Botswana et le Kenya ont cependant estimé que Robert Mugabe devait quitter le pouvoir.
D'après le dernier bilan communiqué vendredi par les Nations unies, l'épidémie de choléra a fait 1.123 morts et touché quelque 21.000 personnes.
Le choléra est une maladie facilement curable dont les épidémies peuvent être rapidement endiguées. Mais le système de santé publique du Zimbabwe est en déliquescence, les hôpitaux manquent de personnels et de médicaments.
Le blocage politique est total depuis la réélection contestée de Mugabe en juin dernier. Malgré la signature d'un accord de partage du pouvoir avec l'opposition le 15 septembre, la formation d'un gouvernement d'union nationale n'a toujours pas vu le jour.
Robert Mugabe a déclaré vendredi qu'il avait envoyé des lettres au chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, futur Premier ministre aux termes de l'accord du 15 septembre, pour l'inviter à prêter serment comme chef du gouvernement.
Le parti de Tsvangirai, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a déclaré qu'il n'avait rien reçu et Morgan Tsvangirai a parallèlement dénoncé une vague d'enlèvements de militants du MDC et d'autres opposants à Mugabe.
"Si ces enlèvements ne cessent pas immédiatement, et si toutes les personnes enlevées ne sont pas relâchées ou traduites devant un tribunal d'ici le 1er janvier 2009, je demanderai à la direction du MDC de voter une résolution pour suspendre toutes les négociations et tous les contacts avec la Zanu-PF", a déclaré Morgan Tsvangirai.
Ses propos sont une réponse aux appels de plus en plus nombreux de capitales étrangères à la démission d'un homme tenu pour responsable de l'effondrement économique du Zimbabwe, frappé par l'hyperinflation, le chômage de masse et des pénuries alimentaires auxquels s'ajoute désormais une épidémie meurtrière de choléra.
La plupart des Etats voisins du Zimbabwe rejettent l'idée d'une intervention militaire, à laquelle s'oppose la puissance régionale sud-africaine. Et de nombreux dirigeants africains demeurent réticents à affronter Mugabe, encore considéré à 84 ans comme un héros de la décolonisation même si la crise économique, politique et humanitaire ébranle son statut.
Le Botswana et le Kenya ont cependant estimé que Robert Mugabe devait quitter le pouvoir.
D'après le dernier bilan communiqué vendredi par les Nations unies, l'épidémie de choléra a fait 1.123 morts et touché quelque 21.000 personnes.
Le choléra est une maladie facilement curable dont les épidémies peuvent être rapidement endiguées. Mais le système de santé publique du Zimbabwe est en déliquescence, les hôpitaux manquent de personnels et de médicaments.
Le blocage politique est total depuis la réélection contestée de Mugabe en juin dernier. Malgré la signature d'un accord de partage du pouvoir avec l'opposition le 15 septembre, la formation d'un gouvernement d'union nationale n'a toujours pas vu le jour.
Robert Mugabe a déclaré vendredi qu'il avait envoyé des lettres au chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, futur Premier ministre aux termes de l'accord du 15 septembre, pour l'inviter à prêter serment comme chef du gouvernement.
Le parti de Tsvangirai, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a déclaré qu'il n'avait rien reçu et Morgan Tsvangirai a parallèlement dénoncé une vague d'enlèvements de militants du MDC et d'autres opposants à Mugabe.
"Si ces enlèvements ne cessent pas immédiatement, et si toutes les personnes enlevées ne sont pas relâchées ou traduites devant un tribunal d'ici le 1er janvier 2009, je demanderai à la direction du MDC de voter une résolution pour suspendre toutes les négociations et tous les contacts avec la Zanu-PF", a déclaré Morgan Tsvangirai.
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