« Le Zimbabwe m'appartient. Je ne me rendrai jamais » : c'est la réponse de Robert Mugabe aux appels internationaux à sa démission que l'on retiendra du 10e congrès de son parti. Pendant les deux jours de réunion, le président a surtout voulu réaffirmer son omnipotence sur tous les organes du pouvoir, puisque la Zanu-PF est un parti en crise.
Son comité central a d'ailleurs reconnu aujourd'hui que le parti est maintenant fractionné depuis longtemps. Des divisions internes qui sont le fruit de la corruption généralisée, selon un représentant présent à Bindura. Désormais, plusieurs personnages clés du parti, comme le ministre de la Justice ou celui des Affaires publiques, lorgneraient sur le fauteuil présidentiel. C’est en tout cas ce qu'affirme l'hebdomadaire sud-africain Mail and Guardian.
Officiellement, la succession du chef de l'Etat n'était pas à l'ordre du jour. Une version contredite par de nombreux pays. Pour la France ou la Grande-Bretagne, c'est bien ce sujet qui était au cœur des discussions. Et les Etats-Unis ont réaffirmé que « le Zimbabwe appartenait aux Zimbabwéens » et non à Monsieur Mugabe.
Son comité central a d'ailleurs reconnu aujourd'hui que le parti est maintenant fractionné depuis longtemps. Des divisions internes qui sont le fruit de la corruption généralisée, selon un représentant présent à Bindura. Désormais, plusieurs personnages clés du parti, comme le ministre de la Justice ou celui des Affaires publiques, lorgneraient sur le fauteuil présidentiel. C’est en tout cas ce qu'affirme l'hebdomadaire sud-africain Mail and Guardian.
Officiellement, la succession du chef de l'Etat n'était pas à l'ordre du jour. Une version contredite par de nombreux pays. Pour la France ou la Grande-Bretagne, c'est bien ce sujet qui était au cœur des discussions. Et les Etats-Unis ont réaffirmé que « le Zimbabwe appartenait aux Zimbabwéens » et non à Monsieur Mugabe.