"Nous n'allons pas écouter ce que disent (le président américain George W.) Bush et (le chef du gouvernement britannique) Gordon Brown. Nous nous rendons compte que ce sont les dernières ruades d'un cheval à l'agonie", a déclaré le vieux président zimbabwéen à l'occasion des funérailles d'un vétéran de la guerre d'indépendance.
Aux commandes du pays depuis l'indépendance en 1980, Mugabe, 84 ans, a refusé de quitter le pouvoir après un scrutin présidentiel contesté en mars dernier. Il est accusé du chaos économique et humanitaire dans lequel s'enfonce aujourd'hui le Zimbabwe, victime en outre d'une épidémie de choléra.
"L'avenir du Zimbabwe est entre les mains des Zimbabwéens. Ce sont les partis politiques et la population du Zimbabwe (...) qui font et défont les gouvernements. Ce n'est que leur décision que nous respectons", a-t-il ajouté.
Londres et Washington jugent désormais que l'accord de partage du pouvoir au Zimbabwe ne peut plus se faire avec Mugabe. Les Etats-Unis ont donc estimé dimanche que Mugabe pourrait démissionner si ses voisins africains s'unissaient pour le lui demander, et Londres a appelé lundi à ce qu'il quitte le pouvoir.
Aux commandes du pays depuis l'indépendance en 1980, Mugabe, 84 ans, a refusé de quitter le pouvoir après un scrutin présidentiel contesté en mars dernier. Il est accusé du chaos économique et humanitaire dans lequel s'enfonce aujourd'hui le Zimbabwe, victime en outre d'une épidémie de choléra.
"L'avenir du Zimbabwe est entre les mains des Zimbabwéens. Ce sont les partis politiques et la population du Zimbabwe (...) qui font et défont les gouvernements. Ce n'est que leur décision que nous respectons", a-t-il ajouté.
Londres et Washington jugent désormais que l'accord de partage du pouvoir au Zimbabwe ne peut plus se faire avec Mugabe. Les Etats-Unis ont donc estimé dimanche que Mugabe pourrait démissionner si ses voisins africains s'unissaient pour le lui demander, et Londres a appelé lundi à ce qu'il quitte le pouvoir.