Pour les défenseurs des droits de l’homme, le Zimbabwe est revenu aux pires heures du régime Mugabe. Les autorités ont recours aux enlèvements et à la torture pour faire taire les dissidents, alors que le pays s’enlise dans une grave crise. L’économie ne cesse de se détériorer. Une catastrophe alimentaire est annoncée.
Des blessures et des pertes de mémoire
La grogne s’installe. L’opposition a le vent en poupe. Et le pouvoir semble déterminé à bâillonner opposants et syndicalistes. Depuis le début de l’année, 51 d’entre eux ont été enlevés, passés à tabac et relâchés. Le dernier d’entre en lice, le docteur Magombeyi, est encore à l’hôpital alors qu’il a été retrouvé ce jeudi 19 septembre. Maître Doug Coultart est son avocat : « En ce moment, les médecins lui font subir des examens pour comprendre ce qui lui est arrivé exactement depuis le jour de son enlèvement, les blessures qu’il a subies, les soins dont il a besoin. Ce qu’on sait, pour l’instant, c’est qu’il a d’importantes pertes de mémoire, qu’il a du mal à se souvenir de ce qui s’est passé cette semaine. Et ce dont il se souvient doit faire l’objet d’une enquête ».
Jusqu’à maintenant, la police n’a guère fait de progrès dans les enquêtes ouvertes dans la foulée des 50 kidnappings précédents. Amnesty International relève que les responsables présumés d’atteintes aux droits humains ont bénéficié d’une impunité « presque totale ».
Des blessures et des pertes de mémoire
La grogne s’installe. L’opposition a le vent en poupe. Et le pouvoir semble déterminé à bâillonner opposants et syndicalistes. Depuis le début de l’année, 51 d’entre eux ont été enlevés, passés à tabac et relâchés. Le dernier d’entre en lice, le docteur Magombeyi, est encore à l’hôpital alors qu’il a été retrouvé ce jeudi 19 septembre. Maître Doug Coultart est son avocat : « En ce moment, les médecins lui font subir des examens pour comprendre ce qui lui est arrivé exactement depuis le jour de son enlèvement, les blessures qu’il a subies, les soins dont il a besoin. Ce qu’on sait, pour l’instant, c’est qu’il a d’importantes pertes de mémoire, qu’il a du mal à se souvenir de ce qui s’est passé cette semaine. Et ce dont il se souvient doit faire l’objet d’une enquête ».
Jusqu’à maintenant, la police n’a guère fait de progrès dans les enquêtes ouvertes dans la foulée des 50 kidnappings précédents. Amnesty International relève que les responsables présumés d’atteintes aux droits humains ont bénéficié d’une impunité « presque totale ».