Depuis le début de l'épidémie en août, 39.806 cas ont été recensés par l'OMS, selon ce dernier bilan. Le taux de mortalité s'établit à 5,1%, bien au-dessus de la moyenne de 1% qui est normalement observée lors d'épidémie à grande échelle.
Mardi, l'association de médecins "Physicians for human rights" basée aux Etats-Unis, a dénoncé la corruption et l'effondrement du système de santé, demandant que le président Robert Mugabe fasse l'objet d'une enquête de la cour pénale internationale pour crime contre l'humanité.
Une équipe de l'organisation humanitaire s'est rendue pendant une semaine au Zimbabwe en décembre dernier et a publié ses observations et recommandations dans un rapport intitulé "La santé en ruines: un désastre provoqué par l'homme au Zimbabwe". Ce rapport a été rendu public mardi en Afrique du Sud, et présenté également par l'ex-présidente irlandaise Mary Robinson aux Nations unies, selon le directeur exécutif de l'organisation Frank Donaghue.
Ce rapport "tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme" pour que le monde "prenne d'urgence des mesures pour sauver des vies", a-t-il dit.
Ce rapport apporte de nouveaux éléments montrant que le gouvernement de Robert Mugabe "pourrait bien être coupable de crime contre l'humanité", a ajouté Frank Donaghue. Son organisation demande que les Nations unies reprennent en charge le système sanitaire du Zimbabwe y compris l'approvisionnement en eau défaillant pour empêcher les morts évitables provoquées par des maladies comme le choléra.
Le porte-parole du gouvernement zimbabwéen George Charamba s'est refusé à commenter les allégations "d'une stupide organisation créée par les Occidentaux". AP
Mardi, l'association de médecins "Physicians for human rights" basée aux Etats-Unis, a dénoncé la corruption et l'effondrement du système de santé, demandant que le président Robert Mugabe fasse l'objet d'une enquête de la cour pénale internationale pour crime contre l'humanité.
Une équipe de l'organisation humanitaire s'est rendue pendant une semaine au Zimbabwe en décembre dernier et a publié ses observations et recommandations dans un rapport intitulé "La santé en ruines: un désastre provoqué par l'homme au Zimbabwe". Ce rapport a été rendu public mardi en Afrique du Sud, et présenté également par l'ex-présidente irlandaise Mary Robinson aux Nations unies, selon le directeur exécutif de l'organisation Frank Donaghue.
Ce rapport "tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme" pour que le monde "prenne d'urgence des mesures pour sauver des vies", a-t-il dit.
Ce rapport apporte de nouveaux éléments montrant que le gouvernement de Robert Mugabe "pourrait bien être coupable de crime contre l'humanité", a ajouté Frank Donaghue. Son organisation demande que les Nations unies reprennent en charge le système sanitaire du Zimbabwe y compris l'approvisionnement en eau défaillant pour empêcher les morts évitables provoquées par des maladies comme le choléra.
Le porte-parole du gouvernement zimbabwéen George Charamba s'est refusé à commenter les allégations "d'une stupide organisation créée par les Occidentaux". AP
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