
« Nous pensions que le fond de l’affaire allait être abordé, voila qu’on nous demande le renvoi »,regrette le procureur spécial. Pour l’accusation, nul besoin de renvoi : si l’état de santé du prévenu l’exige, la cour pourra toujours se déplacer à l’hôpital. Un peu plus tôt, maître El Hadj Diouf, avocat de l’Etat, s’était quant à lui, écrié : « Bibo n’a rien ; c’est du cinéma ».
Pour la défense au contraire, il s’agit d’une simple question de bon sens car Bibo Bourgi n’est pas en état de se défendre. Deux médecins ont témoigné. « On ne va pas l’interroger sur une civière ou en catimini, sur un lit d’hôpital, d’autant qu’il s’agit d’un procès public et que l’homme est au cœur de l’accusation », s’indigne l’un de ses défenseurs
A la barre, Karim Wade aura eu juste le temps d’interpeler le président de la cour : « Vous n’avez qu’à me condamner directement, qu’on en finisse et qu’on puisse rentrer chez nous et Bibo pourra aller se soigner », dit-il. « Chez vous ? », ironise le président. « Oui, à la prison de Rebeuss. C’est chez moi depuis deux ans ».
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