
Aliou Diack travaille dans le quartier des Parcelles-Assainies. Il n’y a rien de très naturel ici, à quelques mètres, d’une voie rapide... il faut entrer dans l’atelier de l’artiste pour y trouver des plantes ou encore des oiseaux, comme pour lui rappeler la forêt, près de son village natal, dans la région de Mbou. Il y revient souvent pour y trouver l’inspiration.
« C’est ce lieu qui m’a bercé. Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas, j’ai fait mon enfance là-bas et je suis allé à l’école là-bas. Toutes nos activités se passaient dans la forêt. À chaque fois que je retourne là-bas, je vois mon enfance. Je suis toujours ravi de retourner là-bas. Il y a des esprits dans la forêt, il y a des êtres. J’essaie de capter l’esprit de la nature », raconte-t-il.
Le peintre n’utilise que des pigments venus de la forêt. « Je prends les écorces d’arbres, les racines et les feuilles. Je pile, je tamise. C’est un processus pour avoir cette sorte de poudre naturelle », explique-t-il. Derrière lui, se trouve un triptyque encore inachevé intitulé Apatride. Il met en scène des animaux dans un paysage qui semble détruit.
« On peut détruire une forêt, juste pour faire quelque chose sans que l’on se soucie de la vie des animaux qui sont là-bas, comme s’ils étaient sans nationalité. Il n’y a personne qui les protège », déplore-t-il. Aliou Diack très affecté, fin août, par les incendies en Amazonie y a consacré une salle de son exposition.
« C’est ce lieu qui m’a bercé. Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas, j’ai fait mon enfance là-bas et je suis allé à l’école là-bas. Toutes nos activités se passaient dans la forêt. À chaque fois que je retourne là-bas, je vois mon enfance. Je suis toujours ravi de retourner là-bas. Il y a des esprits dans la forêt, il y a des êtres. J’essaie de capter l’esprit de la nature », raconte-t-il.
Le peintre n’utilise que des pigments venus de la forêt. « Je prends les écorces d’arbres, les racines et les feuilles. Je pile, je tamise. C’est un processus pour avoir cette sorte de poudre naturelle », explique-t-il. Derrière lui, se trouve un triptyque encore inachevé intitulé Apatride. Il met en scène des animaux dans un paysage qui semble détruit.
« On peut détruire une forêt, juste pour faire quelque chose sans que l’on se soucie de la vie des animaux qui sont là-bas, comme s’ils étaient sans nationalité. Il n’y a personne qui les protège », déplore-t-il. Aliou Diack très affecté, fin août, par les incendies en Amazonie y a consacré une salle de son exposition.