Comment, analysez-vous le mutisme du président Macky Sall, en cette période de crise?
Le Président avait dit qu'il avait pris toutes les mesures pour éviter la crise. Toutes ces mesures nous ont mis dans la crise. On est en crise. Maintenant, la question est comment sortir de la crise? Parce que la clé de voute des institutions qui est le président de la République est censé partir le 2 avril. On est à 40 ou 45 jours. On ne sait même pas c'est quand est-ce que la date de l'élection. L'opposition aussi est dans une crise, il y a des gens qui sont arrangés par le report d'autres qui ne le sont pas. A l'intérieur d'un même parti, il peut y avoir quelqu'un qui est arrangé par le report. C'est la crise.
Quelles sont les solutions de sortie de crise qui s'offrent aux deux camps ( pouvoir et opposition)?
Pour moi, pour sortir de cette crise, la meilleure solution... Enfin, les gens ont prévu d'aller à l'élection présidentielle mais moi, je pense à un moment donné que la meilleure solution c'était de faire un référendum. Déjà les acteurs politiques doivent dialoguer, après soumettre les résultats du dialogue au référendum populaire. Et que les Sénégalais décident. Je pense que si les politiques s'entendent sur une sortie de crise...Je pense qu'il faut aider le président Macky Sall à partir. Si les gens se crispent on va vers une impasse. La situation est très compliquée. Mais moi, je pense qu'il faut que les gens dialoguent et que les résultats du dialogue soient soumis à un référendum. Et que ce référendum règle les questions de délais, à la base. Je pense que les gars ont décidé d'aller à l'élection, il faut le faire vite.
Est-ce que la vague de libération participe à apaiser la situation?
C'est une volonté d'apaisement. Comme on dit. Le Président de la République a affiché clairement que sa volonté d'apaiser. Maintenant tout le problème c'est de voir de l'autre côté comment on réagit. Il y a dans l'autre camp aussi des gens qui font de la littérature politique. Ils manquent d'expérience politique parfois aussi de sens de responsabilités. Et ils sont dans des diatribes et des positions guerrières qui n'arrangent pas les choses. Aujourd'hui, comme on dit en français quand le vin est tiré, il faut savoir le boire. Donc, il faut qu'on sache le boire et passer à autre chose. Pour cela, il faut que les gens pensent plus.
Nonobstant, les libérations, l'on dénote une certaine radicalisation dans les discours de part et d'autre. Est-ce que cela aide-t-il à apaiser le climat?
Je pense que s'il s'agit de parler simplement ça ne pose pas de problème. Ils ont la liberté de parler et la démocratie aussi c'est ça. Il faut que les gens aient la possibilité de parler. Maintenant, tant que les gens parlent dans un cadre défini par la loi, n'insulte personne, disent simplement ce qu'ils pensent, il faut l'accepter. C'est le jeu démocratique.
Vous attendez-vous à une libération prochaine de Diomaye et de Sonko?
Je pense que ça doit être la conséquence logique de tout ce qui est en train de se passer. Moi, je pense que si les gens sont en train de faire un pas en avant, deux pas en arrière. C'est manquer beaucoup lucidité. Je pense que quand on décide de l'avenir d'une Nation. Il y a des moments donnés, il est interdit de manquer de courage. Aujourd'hui, l'avenir de la Nation commande que tous les sénégalais ont leurs mots à dire. Et que ceux qui sont écoutés par d'autres Sénégalais soient autour d'une table pour discuter. Personne ne peut dire aujourd'hui qu'Ousmane Sonko ne fait pas parti des premiers Sénégalais écoutés dans le pays. Et ça il faut que les gens l'acceptent. Même Senghor, à un certain moment, a dialogué, Abdou Diouf également. Donc, le Sénégal, Senghor le disait, est un pays de dialogue. A chaque fois qu'on a des problèmes on l'a réglé par des discussions et non par une confrontation. Donc, là on a un gros problème qu'on peut régler par la discussion.
Et quelle appréciation faites-vous de la sortie d'hier de la garde des Sceaux, ministre de la justice, Aissata Tall Sall?
Elle a fait de la communication. Elle est en train de répondre à tous ces gens qui disent que : oui vous avez accusé des gens de terrorisme. Un beau jour, vous les libérez. Pour moi, au niveau du gouvernement, les gens doivent savoir pourquoi, ils sont là. Certains passent le temps sur des plateau. Ce sont souvent des gens qui n'ont aucune responsabilité sociale ni sur le devenir de la Nation. Souvent, ils parlent juste pour parler ou bien parlent pour avoir de l'applaudimètre. Ce n'est pas la même chose que diriger un gouvernement.
Franchement, pour moi c'est comme s'ils avaient senti le besoin de répondre à tous ces gens. C'est se détourner de l'essentiel. Pour moi quand on occupe des fonctions suprêmes, on doit comprendre qu'on occupe pas des fonctions subalternes.
Le Président avait dit qu'il avait pris toutes les mesures pour éviter la crise. Toutes ces mesures nous ont mis dans la crise. On est en crise. Maintenant, la question est comment sortir de la crise? Parce que la clé de voute des institutions qui est le président de la République est censé partir le 2 avril. On est à 40 ou 45 jours. On ne sait même pas c'est quand est-ce que la date de l'élection. L'opposition aussi est dans une crise, il y a des gens qui sont arrangés par le report d'autres qui ne le sont pas. A l'intérieur d'un même parti, il peut y avoir quelqu'un qui est arrangé par le report. C'est la crise.
Quelles sont les solutions de sortie de crise qui s'offrent aux deux camps ( pouvoir et opposition)?
Pour moi, pour sortir de cette crise, la meilleure solution... Enfin, les gens ont prévu d'aller à l'élection présidentielle mais moi, je pense à un moment donné que la meilleure solution c'était de faire un référendum. Déjà les acteurs politiques doivent dialoguer, après soumettre les résultats du dialogue au référendum populaire. Et que les Sénégalais décident. Je pense que si les politiques s'entendent sur une sortie de crise...Je pense qu'il faut aider le président Macky Sall à partir. Si les gens se crispent on va vers une impasse. La situation est très compliquée. Mais moi, je pense qu'il faut que les gens dialoguent et que les résultats du dialogue soient soumis à un référendum. Et que ce référendum règle les questions de délais, à la base. Je pense que les gars ont décidé d'aller à l'élection, il faut le faire vite.
Est-ce que la vague de libération participe à apaiser la situation?
C'est une volonté d'apaisement. Comme on dit. Le Président de la République a affiché clairement que sa volonté d'apaiser. Maintenant tout le problème c'est de voir de l'autre côté comment on réagit. Il y a dans l'autre camp aussi des gens qui font de la littérature politique. Ils manquent d'expérience politique parfois aussi de sens de responsabilités. Et ils sont dans des diatribes et des positions guerrières qui n'arrangent pas les choses. Aujourd'hui, comme on dit en français quand le vin est tiré, il faut savoir le boire. Donc, il faut qu'on sache le boire et passer à autre chose. Pour cela, il faut que les gens pensent plus.
Nonobstant, les libérations, l'on dénote une certaine radicalisation dans les discours de part et d'autre. Est-ce que cela aide-t-il à apaiser le climat?
Je pense que s'il s'agit de parler simplement ça ne pose pas de problème. Ils ont la liberté de parler et la démocratie aussi c'est ça. Il faut que les gens aient la possibilité de parler. Maintenant, tant que les gens parlent dans un cadre défini par la loi, n'insulte personne, disent simplement ce qu'ils pensent, il faut l'accepter. C'est le jeu démocratique.
Vous attendez-vous à une libération prochaine de Diomaye et de Sonko?
Je pense que ça doit être la conséquence logique de tout ce qui est en train de se passer. Moi, je pense que si les gens sont en train de faire un pas en avant, deux pas en arrière. C'est manquer beaucoup lucidité. Je pense que quand on décide de l'avenir d'une Nation. Il y a des moments donnés, il est interdit de manquer de courage. Aujourd'hui, l'avenir de la Nation commande que tous les sénégalais ont leurs mots à dire. Et que ceux qui sont écoutés par d'autres Sénégalais soient autour d'une table pour discuter. Personne ne peut dire aujourd'hui qu'Ousmane Sonko ne fait pas parti des premiers Sénégalais écoutés dans le pays. Et ça il faut que les gens l'acceptent. Même Senghor, à un certain moment, a dialogué, Abdou Diouf également. Donc, le Sénégal, Senghor le disait, est un pays de dialogue. A chaque fois qu'on a des problèmes on l'a réglé par des discussions et non par une confrontation. Donc, là on a un gros problème qu'on peut régler par la discussion.
Et quelle appréciation faites-vous de la sortie d'hier de la garde des Sceaux, ministre de la justice, Aissata Tall Sall?
Elle a fait de la communication. Elle est en train de répondre à tous ces gens qui disent que : oui vous avez accusé des gens de terrorisme. Un beau jour, vous les libérez. Pour moi, au niveau du gouvernement, les gens doivent savoir pourquoi, ils sont là. Certains passent le temps sur des plateau. Ce sont souvent des gens qui n'ont aucune responsabilité sociale ni sur le devenir de la Nation. Souvent, ils parlent juste pour parler ou bien parlent pour avoir de l'applaudimètre. Ce n'est pas la même chose que diriger un gouvernement.
Franchement, pour moi c'est comme s'ils avaient senti le besoin de répondre à tous ces gens. C'est se détourner de l'essentiel. Pour moi quand on occupe des fonctions suprêmes, on doit comprendre qu'on occupe pas des fonctions subalternes.
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