Le FC Barcelone, leader du Championnat d'Espagne, doit soigner son jeu contre Almeria mercredi (18h00 GMT) avant d'aborder deux semaines éprouvantes, une période dont le Real Madrid, opposé au Rayo Vallecano (20h00 GMT), espère profiter pour combler son retard de quatre points. Dernière respiration pour le Barça
La 30e journée de Liga, disputée de mardi à jeudi, est la dernière respiration pour Barcelone avant une série de cinq matches en apnée.
Coup sur coup, les Catalans affronteront Séville (5e) samedi en Liga, le Paris SG en quart aller de Ligue des champions, puis Valence (4e) et le match retour contre le PSG en C1, avant un derby toujours bouillant contre l'Espanyol Barcelone.
Malgré son statut de leader du championnat (71 pts) et son petit matelas d'avance sur le Real Madrid (2e, 67 pts), le club blaugrana ne semble pas aussi dominateur et serein qu'à son habitude: avec Luis Enrique, le Barça est plus efficace, plus direct, au détriment parfois du beau jeu qui était sa marque de fabrique.
Meilleure défense de Liga (17 buts encaissés), le club catalan marque aussi davantage sur phases arrêtées, à l'instar du défenseur français Jérémy Mathieu, buteur lors les deux derniers matches.
"Même si le Barça gagne comme ça, ce n'est jamais mauvais", a tranché Luis Enrique dimanche après une victoire a minima à Vigo (1-0). "On nous jugera sur les résultats et nous sommes sur ce chemin-là."
Néanmoins, vu l'enchaînement de chocs qui l'attend à partir de ce week-end, le Barça serait bien inspiré de hausser son niveau jeu dès mercredi contre Almeria (18e) au Camp Nou, où Luis Enrique pourrait faire tourner en prévision de ce calendrier étouffant.
Real, objectif carton plein
Relégué à quatre longueurs derrière le Barça au soir du clasico perdu au Camp Nou (2-1), le Real Madrid n'a plus le droit à l'erreur: il doit faire le plein de points au cours des neuf derniers matches et espérer deux faux-pas des Catalans.
La démonstration offensive réalisée dimanche contre Grenade (9-1) incite néanmoins à l'optimisme dans le camp merengue et l'entraîneur Carlo Ancelotti veut croire que ses troupes finiront la saison en trombe.
"L'équipe a beaucoup de fraîcheur physique. Elle se sent très, très bien. Jamais nous n'avons été dans cette forme, y compris l'an passé", a expliqué l'Italien ce week-end.
Quant le Barça semble pécher dans le jeu, le Real semble pour sa part avoir retrouvé la fluidité de son incroyable automne (22 victoires d'affilée), notamment grâce aux retours de blessure de Luka Modric et James Rodriguez au milieu.
Mais ces deux renforts supposent un problème de riche pour Ancelotti: mercredi face au Rayo, quel sera le sacrifié entre l'Allemand Toni Kroos, l'Espagnol Isco, le Croate Modric ou le Colombien James ?
Et gare à ne pas sous-estimer le Rayo Vallecano (9e): le club des quartiers populaires de Madrid est une équipe joueuse et offensive, qui n'a pas concédé le moindre match nul en Liga depuis le mois d'août. Elle gagne ou perd, sans demi-mesure. Cela tombe bien pour le Real: la "Maison blanche" a un besoin vital de l'emporter mercredi.
La 30e journée de Liga, disputée de mardi à jeudi, est la dernière respiration pour Barcelone avant une série de cinq matches en apnée.
Coup sur coup, les Catalans affronteront Séville (5e) samedi en Liga, le Paris SG en quart aller de Ligue des champions, puis Valence (4e) et le match retour contre le PSG en C1, avant un derby toujours bouillant contre l'Espanyol Barcelone.
Malgré son statut de leader du championnat (71 pts) et son petit matelas d'avance sur le Real Madrid (2e, 67 pts), le club blaugrana ne semble pas aussi dominateur et serein qu'à son habitude: avec Luis Enrique, le Barça est plus efficace, plus direct, au détriment parfois du beau jeu qui était sa marque de fabrique.
Meilleure défense de Liga (17 buts encaissés), le club catalan marque aussi davantage sur phases arrêtées, à l'instar du défenseur français Jérémy Mathieu, buteur lors les deux derniers matches.
"Même si le Barça gagne comme ça, ce n'est jamais mauvais", a tranché Luis Enrique dimanche après une victoire a minima à Vigo (1-0). "On nous jugera sur les résultats et nous sommes sur ce chemin-là."
Néanmoins, vu l'enchaînement de chocs qui l'attend à partir de ce week-end, le Barça serait bien inspiré de hausser son niveau jeu dès mercredi contre Almeria (18e) au Camp Nou, où Luis Enrique pourrait faire tourner en prévision de ce calendrier étouffant.
Real, objectif carton plein
Relégué à quatre longueurs derrière le Barça au soir du clasico perdu au Camp Nou (2-1), le Real Madrid n'a plus le droit à l'erreur: il doit faire le plein de points au cours des neuf derniers matches et espérer deux faux-pas des Catalans.
La démonstration offensive réalisée dimanche contre Grenade (9-1) incite néanmoins à l'optimisme dans le camp merengue et l'entraîneur Carlo Ancelotti veut croire que ses troupes finiront la saison en trombe.
"L'équipe a beaucoup de fraîcheur physique. Elle se sent très, très bien. Jamais nous n'avons été dans cette forme, y compris l'an passé", a expliqué l'Italien ce week-end.
Quant le Barça semble pécher dans le jeu, le Real semble pour sa part avoir retrouvé la fluidité de son incroyable automne (22 victoires d'affilée), notamment grâce aux retours de blessure de Luka Modric et James Rodriguez au milieu.
Mais ces deux renforts supposent un problème de riche pour Ancelotti: mercredi face au Rayo, quel sera le sacrifié entre l'Allemand Toni Kroos, l'Espagnol Isco, le Croate Modric ou le Colombien James ?
Et gare à ne pas sous-estimer le Rayo Vallecano (9e): le club des quartiers populaires de Madrid est une équipe joueuse et offensive, qui n'a pas concédé le moindre match nul en Liga depuis le mois d'août. Elle gagne ou perd, sans demi-mesure. Cela tombe bien pour le Real: la "Maison blanche" a un besoin vital de l'emporter mercredi.