Le chef de l'Etat sénégalais, Macky Sall à Dakar, le 11 octobre 2012 REUTERS/Joe Penney
Il est une nouvelle expression en vogue au Sénégal quand on a les poches vides, on dit : « je suis Macky ». Allusion aux discours du président Macky Sall qui a souvent affirmé que les caisses de l’Etat étaient vides à son arrivée au pouvoir. Allusion aussi à l’argent sale qui, dit-on, ne circule plus.
Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « quand les Sénégalais disent qu’ils sont Macky, que le pays est Macky », cela ne signifie pas seulement qu’ils n’ont pas d’argent, cela veut dire aussi qu’ils sont « désorientés », et cela est dû notamment, explique-t-il, à un manque de lisibilité de l’action gouvernementale depuis un an et demi. Un gouvernement de large coalition qui va de l’extrême-gauche à la droite libérale. D’où une impression selon lui, de « méli mélo », de « mesures parfois contradictoires ».
D’après l’économiste Aly Mbaye, le précédent gouvernement « n’a jamais choisi une orientation claire et quand l’action publique n’a pas de lisibilité, c’est très mauvais pour l’économie ».
Pour Souleymane Jules Diop, chargé de communication à la présidence, « il ne faut pas confondre la visibilité avec la cohérence de l’action gouvernementale : Macky Sall sait où il va et l’avantage d’Aminata Touré, c’est qu’elle a dirigé l’équipe, qui a conçu avec lui son programme. Elle a la légitimité et la détermination, ajoute-t-il, pour susciter l’adhésion des Sénégalais ».
A noter également que le nouveau ministre de l'Interieur, Abdoulaye Daouda Diallo a donné des gages de neutralité dans l'organisation des prochaines élections municipales prévues en mars 2014, se défendant de tout parti pris à la tête de ce département où sa nomination suscite la controverse en raison de ses responsabilités au sein du parti présidentiel. Abdoulaye Daouda Diallo s‘exprimait lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur au ministère de l'Intérieur, Pathé Seck.
Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « quand les Sénégalais disent qu’ils sont Macky, que le pays est Macky », cela ne signifie pas seulement qu’ils n’ont pas d’argent, cela veut dire aussi qu’ils sont « désorientés », et cela est dû notamment, explique-t-il, à un manque de lisibilité de l’action gouvernementale depuis un an et demi. Un gouvernement de large coalition qui va de l’extrême-gauche à la droite libérale. D’où une impression selon lui, de « méli mélo », de « mesures parfois contradictoires ».
D’après l’économiste Aly Mbaye, le précédent gouvernement « n’a jamais choisi une orientation claire et quand l’action publique n’a pas de lisibilité, c’est très mauvais pour l’économie ».
Pour Souleymane Jules Diop, chargé de communication à la présidence, « il ne faut pas confondre la visibilité avec la cohérence de l’action gouvernementale : Macky Sall sait où il va et l’avantage d’Aminata Touré, c’est qu’elle a dirigé l’équipe, qui a conçu avec lui son programme. Elle a la légitimité et la détermination, ajoute-t-il, pour susciter l’adhésion des Sénégalais ».
A noter également que le nouveau ministre de l'Interieur, Abdoulaye Daouda Diallo a donné des gages de neutralité dans l'organisation des prochaines élections municipales prévues en mars 2014, se défendant de tout parti pris à la tête de ce département où sa nomination suscite la controverse en raison de ses responsabilités au sein du parti présidentiel. Abdoulaye Daouda Diallo s‘exprimait lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur au ministère de l'Intérieur, Pathé Seck.
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