FOOTBALL
Ils ne sont pas champions du monde, mais ont brillé durant le Mondial sud-africain. L'Allemand Müller, l'Uruguayen Suarez, le Chilien Sanchez, le Ghanéen Boateng, le Japonais Honda et le Portugais Coentrao seront les stars de demain. Enquête.
Thomas Müller
San contestation, l'Allemand de 20 ans est LA révélation du tournoi. Avec cinq buts inscrits et trois passes décisives au compteur, il a été le moteur de la Nationalmannschaft. Avec son numéro 13 dans le dos, rappelant aux passionnés les plus belles heures de son glorieux aîné Gerd Müller, il a oeuvré considérablement à martyriser les défenses adverses par ses déplacements et son sens de l'anticipation. Son seul défaut aura été d'être suspendu en demi-finale face à l'Espagne (0-1)...
Luis Suarez
La «nouvelle main de Dieu», c'est lui. Héros pour les Uruguayens en quarts de finale face au Ghana (1-1, 2 tab 4) en sauvant de la main une tête qui filait dans son but, l'attaquant de l'Ajax Amsterdam n'a pas brillé uniquement pour ce fait de jeu anti-sportif. Il a été le parfait complément à Diego Forlan, élu meilleur joueur du tournoi, dans cette Coupe du monde et a inscrit trois buts durant le Mondial, attisant au passage quelques convoitises. Il serait étonnait de le voir poursuivre sa carrière aux Pays-Bas.
Alexis Sanchez
On l'appelle «l'enfant prodige». Sa Coupe du monde avec le Chili a confirmé que son surnom n'avait rien d'usurpé. Efficace dans ses dribbles et doté d'une accélération dévastatrice, cet ailier de 21 ans a été l'un des éléments clés de l'équipe sud-américaine emmenée par Marcelo Bielsa. Si cette dernière n'était pas tombée contre un Brésil efficace en huitièmes (0-3), elle aurait pu espérer quelque chose de grand dans cette compétition. Et son numéro 7 également. Pour lui, toutefois, la perspective d'une belle carrière s'annonce déjà.
Kevin-Prince Boateng
L'absence de Michael Essien, forfait sur blessure pour le Mondial, faisait craindre une élimination au premier tour pour les Black Stars. Il n'en a rien été. La faute à quoi ? À un milieu de terrain de 23 ans qui a su parfaitement succéder au joueur de Chelsea. Avec un gabarit de déménageur (1m84, 79 kilos), il a été la pierre angulaire du jeu ghanéen, inscrivant même au passage un but décisif face aux Etats-Unis en huitièmes (2-1 a.p.). S'il est encore sous contrat jusqu'en juin 2012 avec Portsmouth en Angleterre, le Ghanéen évoluera sous d'autres couleurs à la rentrée. Où ? On ne sait pas encore.
Keisuke Honda
Avec ses cheveux blonds, il semblait déjà à part dans la sélection japonaise avant le début du Mondial. Sur le terrain, l'attaquant du CSKA Moscou a également été le plus en vue, prenant peut-être enfin la relève d'un certain Hidetoshi Nakata. Lors du premier tour, il a oeuvré en marquant face au Cameroun (1-0) puis en martyrisant Thomas Sörensen, le gardien du Danemark, sur un coup franc lors de l'ultime rencontre des poules (3-1). En quarts, comme son équipe, il est passé à côté face au Paraguay (0-0, 3 tab 5). Néanmoins, il restera comme le meilleur joueur asiatique de la compétition.
Fabio Coentrao
Inconnu au bataillon avant les premiers matches du Portugal lors de cette Coupe du monde 2010, le latéral de la Selecçao a fait virevolter le flanc gauche, n'hésitant pas à venir créer le surnombre en attaque. Sa qualité de centre a également impressionné nombres d'observateurs, Bixente Lizarazu en tête. Actuellement à Benfica, le natif de Vila do Conde a brillé durant le Mondial, mettant à ses pieds quelques cadors européens comme le Bayern Munich ou encore Chelsea. Ou quand Coupe du monde rime avec tremplin...
San contestation, l'Allemand de 20 ans est LA révélation du tournoi. Avec cinq buts inscrits et trois passes décisives au compteur, il a été le moteur de la Nationalmannschaft. Avec son numéro 13 dans le dos, rappelant aux passionnés les plus belles heures de son glorieux aîné Gerd Müller, il a oeuvré considérablement à martyriser les défenses adverses par ses déplacements et son sens de l'anticipation. Son seul défaut aura été d'être suspendu en demi-finale face à l'Espagne (0-1)...
Luis Suarez
La «nouvelle main de Dieu», c'est lui. Héros pour les Uruguayens en quarts de finale face au Ghana (1-1, 2 tab 4) en sauvant de la main une tête qui filait dans son but, l'attaquant de l'Ajax Amsterdam n'a pas brillé uniquement pour ce fait de jeu anti-sportif. Il a été le parfait complément à Diego Forlan, élu meilleur joueur du tournoi, dans cette Coupe du monde et a inscrit trois buts durant le Mondial, attisant au passage quelques convoitises. Il serait étonnait de le voir poursuivre sa carrière aux Pays-Bas.
Alexis Sanchez
On l'appelle «l'enfant prodige». Sa Coupe du monde avec le Chili a confirmé que son surnom n'avait rien d'usurpé. Efficace dans ses dribbles et doté d'une accélération dévastatrice, cet ailier de 21 ans a été l'un des éléments clés de l'équipe sud-américaine emmenée par Marcelo Bielsa. Si cette dernière n'était pas tombée contre un Brésil efficace en huitièmes (0-3), elle aurait pu espérer quelque chose de grand dans cette compétition. Et son numéro 7 également. Pour lui, toutefois, la perspective d'une belle carrière s'annonce déjà.
Kevin-Prince Boateng
L'absence de Michael Essien, forfait sur blessure pour le Mondial, faisait craindre une élimination au premier tour pour les Black Stars. Il n'en a rien été. La faute à quoi ? À un milieu de terrain de 23 ans qui a su parfaitement succéder au joueur de Chelsea. Avec un gabarit de déménageur (1m84, 79 kilos), il a été la pierre angulaire du jeu ghanéen, inscrivant même au passage un but décisif face aux Etats-Unis en huitièmes (2-1 a.p.). S'il est encore sous contrat jusqu'en juin 2012 avec Portsmouth en Angleterre, le Ghanéen évoluera sous d'autres couleurs à la rentrée. Où ? On ne sait pas encore.
Keisuke Honda
Avec ses cheveux blonds, il semblait déjà à part dans la sélection japonaise avant le début du Mondial. Sur le terrain, l'attaquant du CSKA Moscou a également été le plus en vue, prenant peut-être enfin la relève d'un certain Hidetoshi Nakata. Lors du premier tour, il a oeuvré en marquant face au Cameroun (1-0) puis en martyrisant Thomas Sörensen, le gardien du Danemark, sur un coup franc lors de l'ultime rencontre des poules (3-1). En quarts, comme son équipe, il est passé à côté face au Paraguay (0-0, 3 tab 5). Néanmoins, il restera comme le meilleur joueur asiatique de la compétition.
Fabio Coentrao
Inconnu au bataillon avant les premiers matches du Portugal lors de cette Coupe du monde 2010, le latéral de la Selecçao a fait virevolter le flanc gauche, n'hésitant pas à venir créer le surnombre en attaque. Sa qualité de centre a également impressionné nombres d'observateurs, Bixente Lizarazu en tête. Actuellement à Benfica, le natif de Vila do Conde a brillé durant le Mondial, mettant à ses pieds quelques cadors européens comme le Bayern Munich ou encore Chelsea. Ou quand Coupe du monde rime avec tremplin...
Rédigé par FranceFootball.fr le Lundi 12 Juillet 2010 à 18:07
|
{0}
Copyright 2010. Tous droits réservés au Numérique Stratégies Communication NSC).
Charte juridique du site www.pressafrik.com .
Charte juridique du site www.pressafrik.com .