Championne du monde ce dimanche pour la première fois de son histoire, l’Espagne place quatre joueurs dans l’équipe type du mondial 2010 de la rédaction de Foot01. Les performances des joueurs allemands ont également marqué les esprits.
Gardien : Iker Casillas (Espagne). Débuté timidement avec notamment une sortie aventure face à la Suisse, le Mondial de « San Iker » est ensuite monté en puissance avec des premières parades décisives face au Chili pour le match de la qualification en 1/8e de finale. Il est ensuite à la tête d’une défense qui n’a pas encaissé le moindre but dans les matchs à élimination directe. Casillas a surtout effectué deux parades décisives lors de face à face avec Robben en finale alors que le score était de 0-0.
Défenseur droit : Philipp Lahm (Allemagne). Le capitaine de la Mannschaft a parfaitement rempli son rôle lors de ce Mondial. Impeccable défensivement, au point de sauver plusieurs fois la baraque en coupant dans l’axe face à l’Espagne, il est surtout une inépuisable source d’inspiration pour les attaques allemandes. Il a largement pris part, avec ses débordements, ses redoublements de passe et ses centres précis, au festival offensif allemand de ce Mondial. Pour ne rien perdre au change, c’est également un défenseur très propre, qui ne commet presque jamais de fautes.
Défenseur central : Carles Puyol (Espagne). Certes, le défenseur espagnol n’a plus ses jambes de 20 ans, et cela a failli coûter très cher aux siens sur les démarrages de Robben en finale. Mais en dehors de ce défaut bien connu, le reste est impeccable. L’attaque de balle est monstrueuse, l’entente avec Pique est totale, au point qu’ils arrivent à se répartir les relances (courtes pour Puyol, longues pour Pique), le jeu de tête est impeccable, et son but en demi-finale a délivré l’Espagne face à l’Allemagne. De plus, sa rage de vaincre et son expérience sont essentielles au sein d’une équipe qui ne met pas beaucoup le pied.
Défenseur gauche : Carlos Salcido (Mexique). Même si on ne l’a pas vu bien longtemps, le défenseur mexicain a éclaboussé de sa classe la première partie du Mondial. Déjà intenable dès le premier match face à l’Afrique du Sud, il a ridiculisé l’équipe de France à lui tout seul en mettant le feu à son couloir gauche. Contre l’Argentine en 1/8e de finale, il a fait des misères à Otamendi, et a prouvé d’une monumentale frappe sur la barre de 35 mètres, que sa panoplie était complète.
Milieu défensif : Bastian Schweinsteiger (Allemagne). Meneur de jeu ou milieu latéral au Bayern Munich, Schweinsteiger a récemment reculé d’un cran sous la férule de Louis Van Gaal pour occuper un poste devant la défense où il se régale. Le Bavarois fait parler sa technique, son jeu long, son orientation du jeu pour se retrouver certes plus loin de l’attaque, mais face au but. Et cela change tout pour un joueur en pleine confiance, qui peut faire parler sa puissante frappe de balle, et distribuer sur des attaquants rapides. Son slalom dans la surface anglaise a marqué les esprits.
Milieu défensif : Michael Bradley (Etats-Unis). Les USA se sont arrêtés en 1/8e de finale après avoir livré les matchs parmi les plus enthousiasmants du Mondial. Fils du sélectionneur, Michael Bradley n’a pas volé sa sélection tant le milieu de terrain américain a montré qu’il était le nouveau prototype de joueur sur lequel les Etats-Unis peuvent s’appuyer pour voir loin. A un coffre physique inépuisable, le joueur de Moenchengladbach assoie une technique irréprochable, et une volonté toujours sans faille de jouer vers l’avant, récompensé par un but plein de rage face à la Slovénie, et qui a laissé les USA dans la course aux 1/8e de finale.
Milieu droit : Andres Iniesta (Espagne). Le lutin du FC Barcelone n’est pas le type de joueur qui fait beaucoup parler de lui en dehors du terrain. Mais sur le pré, il est toujours, avec le Barça comme sa sélection, celui qui déstabilise la défense adverse. Un sens du dribble qui donne le tournis à ses adverses mais sans jamais prendre de risques inconsidérés, un jeu de passe précis à la sauce catalane, et surtout un joueur capable de vous créer des situations offensives intéressantes d’un simple déhanché. Il est une inépuisable source d’inspiration espagnole, et en a logiquement été récompensé par le but vainqueur en finale.
Milieu gauche : Wesley Sneijder (Pays-Bas). L’homme qui a failli tout gagner cette saison n’est vraiment pas passé loin du sacre suprême. A défaut de faire une grande coupe du monde sur le plan du jeu, il a su se montrer décisif quand il le fallait avec un but face à la Slovaquie, face au Brésil et encore un contre l’Uruguay. De plus, il ne faut pas oublier ses deux magnifiques passes décisives pour Robben en finale, qui auraient mérité meilleur sort.
Attaquant : Diego Forlan (Uruguay). Même si David Suarez est un attaquant de grande classe, Diego Forlan a envoyé l’Uruguay au premier plan en tenant son équipe à bout de bras sur tous les coups offensifs. Après avoir débuté doucement, l’attaquant de l’Atlético Madrid a déroulé face à l’Afrique du Sud, pour ne jamais s’arrêter. Ses frappes précises ont toujours fait mouche, son crochet intérieur est toujours passé, et sa vision du jeu a toujours permis à sa sélection de se montrer dangereuse malgré des moyens limités. Logiquement élu meilleur joueur de ce Mondial.
Attaquant : David Villa (Espagne). C’est la garantie offensive des nouveaux champions du monde, et il a su le prouver au moment où Fernando Torres est passé au travers de son Mondial. Le futur buteur barcelonais ne laisse pas trainer beaucoup d’occasions avant d’asséner le coup fatal, même s’il en a manqué une belle contre les Pays-Bas. Mais ses buts ont permis à une formation espagnole dominatrice mais rarement réaliste de faire le plus difficile à chaque match, avec des succès 1-0 dont il aura été très souvent le seul buteur.
Attaquant : Thomas Müller (Allemagne). Pour ceux qui ont suivi de près l’épopée du Bayern Munich en Ligue des Champions, le Mondial du Bavarois n’est pas une surprise totale. Mais pour le reste du monde, voir ce jeune allemand enrhumer ses adverses avec une telle aisance pour finir sans trembler en empilant les buts a de quoi faire rêver. Son sens du jeu, son touché de balle, son réalisme implacable et sa manière de provoquer la défense adverse jusqu’à la rupture ont permis à l’Allemagne de perforer toutes les défenses, sauf celle de l’Espagne, où, très sévèrement suspendu, il aura beaucoup manqué.
Ce onze d’or a de quoi faire rêver, mais plusieurs joueurs auraient pu également en faire partie. Si les stars comme Cristiano Ronaldo, Ribéry, Kaka, Messi et même Robben auront finalement laissé le public sur leur faim, quelques joueurs se sont révélés au cours de ce Mondial. Le gardien algérien M’Bolhi a multiplié les parades après avoir passé le premier match sur le banc, le défenseur japonais d’origine brésilienne Tanaka Marcus Tulio a impressionné par sa maîtrise technique, Maicon est l’un des rares brésiliens à avoir tenu son rang, tandis que le latéral gauche Coentrao a profité de ce Mondial pour se faire un nom. La pile électrique slovaquie Weiss a montré comme Bradley qu’il n’était pas simplement sélectionné parce qu’il était le fils du coach. Au milieu, Xavi a réalisé un mondial très solide, mais légèrement moins tranchant qu’à son habitude tout de même, ce qui explique la difficulté des Espagnols à faire gonfler le score. Devant, Klose a rappelé qu’il était un buteur infatigable, et pas uniquement de la tête, tandis que le Japonais Honda a rappelé qu’il avait beau jouer en Russie, il demeurait l’un des joueurs les plus spectaculaires au monde avec sa frappe de balle phénoménale.
Défenseur droit : Philipp Lahm (Allemagne). Le capitaine de la Mannschaft a parfaitement rempli son rôle lors de ce Mondial. Impeccable défensivement, au point de sauver plusieurs fois la baraque en coupant dans l’axe face à l’Espagne, il est surtout une inépuisable source d’inspiration pour les attaques allemandes. Il a largement pris part, avec ses débordements, ses redoublements de passe et ses centres précis, au festival offensif allemand de ce Mondial. Pour ne rien perdre au change, c’est également un défenseur très propre, qui ne commet presque jamais de fautes.
Défenseur central : Carles Puyol (Espagne). Certes, le défenseur espagnol n’a plus ses jambes de 20 ans, et cela a failli coûter très cher aux siens sur les démarrages de Robben en finale. Mais en dehors de ce défaut bien connu, le reste est impeccable. L’attaque de balle est monstrueuse, l’entente avec Pique est totale, au point qu’ils arrivent à se répartir les relances (courtes pour Puyol, longues pour Pique), le jeu de tête est impeccable, et son but en demi-finale a délivré l’Espagne face à l’Allemagne. De plus, sa rage de vaincre et son expérience sont essentielles au sein d’une équipe qui ne met pas beaucoup le pied.
Défenseur gauche : Carlos Salcido (Mexique). Même si on ne l’a pas vu bien longtemps, le défenseur mexicain a éclaboussé de sa classe la première partie du Mondial. Déjà intenable dès le premier match face à l’Afrique du Sud, il a ridiculisé l’équipe de France à lui tout seul en mettant le feu à son couloir gauche. Contre l’Argentine en 1/8e de finale, il a fait des misères à Otamendi, et a prouvé d’une monumentale frappe sur la barre de 35 mètres, que sa panoplie était complète.
Milieu défensif : Bastian Schweinsteiger (Allemagne). Meneur de jeu ou milieu latéral au Bayern Munich, Schweinsteiger a récemment reculé d’un cran sous la férule de Louis Van Gaal pour occuper un poste devant la défense où il se régale. Le Bavarois fait parler sa technique, son jeu long, son orientation du jeu pour se retrouver certes plus loin de l’attaque, mais face au but. Et cela change tout pour un joueur en pleine confiance, qui peut faire parler sa puissante frappe de balle, et distribuer sur des attaquants rapides. Son slalom dans la surface anglaise a marqué les esprits.
Milieu défensif : Michael Bradley (Etats-Unis). Les USA se sont arrêtés en 1/8e de finale après avoir livré les matchs parmi les plus enthousiasmants du Mondial. Fils du sélectionneur, Michael Bradley n’a pas volé sa sélection tant le milieu de terrain américain a montré qu’il était le nouveau prototype de joueur sur lequel les Etats-Unis peuvent s’appuyer pour voir loin. A un coffre physique inépuisable, le joueur de Moenchengladbach assoie une technique irréprochable, et une volonté toujours sans faille de jouer vers l’avant, récompensé par un but plein de rage face à la Slovénie, et qui a laissé les USA dans la course aux 1/8e de finale.
Milieu droit : Andres Iniesta (Espagne). Le lutin du FC Barcelone n’est pas le type de joueur qui fait beaucoup parler de lui en dehors du terrain. Mais sur le pré, il est toujours, avec le Barça comme sa sélection, celui qui déstabilise la défense adverse. Un sens du dribble qui donne le tournis à ses adverses mais sans jamais prendre de risques inconsidérés, un jeu de passe précis à la sauce catalane, et surtout un joueur capable de vous créer des situations offensives intéressantes d’un simple déhanché. Il est une inépuisable source d’inspiration espagnole, et en a logiquement été récompensé par le but vainqueur en finale.
Milieu gauche : Wesley Sneijder (Pays-Bas). L’homme qui a failli tout gagner cette saison n’est vraiment pas passé loin du sacre suprême. A défaut de faire une grande coupe du monde sur le plan du jeu, il a su se montrer décisif quand il le fallait avec un but face à la Slovaquie, face au Brésil et encore un contre l’Uruguay. De plus, il ne faut pas oublier ses deux magnifiques passes décisives pour Robben en finale, qui auraient mérité meilleur sort.
Attaquant : Diego Forlan (Uruguay). Même si David Suarez est un attaquant de grande classe, Diego Forlan a envoyé l’Uruguay au premier plan en tenant son équipe à bout de bras sur tous les coups offensifs. Après avoir débuté doucement, l’attaquant de l’Atlético Madrid a déroulé face à l’Afrique du Sud, pour ne jamais s’arrêter. Ses frappes précises ont toujours fait mouche, son crochet intérieur est toujours passé, et sa vision du jeu a toujours permis à sa sélection de se montrer dangereuse malgré des moyens limités. Logiquement élu meilleur joueur de ce Mondial.
Attaquant : David Villa (Espagne). C’est la garantie offensive des nouveaux champions du monde, et il a su le prouver au moment où Fernando Torres est passé au travers de son Mondial. Le futur buteur barcelonais ne laisse pas trainer beaucoup d’occasions avant d’asséner le coup fatal, même s’il en a manqué une belle contre les Pays-Bas. Mais ses buts ont permis à une formation espagnole dominatrice mais rarement réaliste de faire le plus difficile à chaque match, avec des succès 1-0 dont il aura été très souvent le seul buteur.
Attaquant : Thomas Müller (Allemagne). Pour ceux qui ont suivi de près l’épopée du Bayern Munich en Ligue des Champions, le Mondial du Bavarois n’est pas une surprise totale. Mais pour le reste du monde, voir ce jeune allemand enrhumer ses adverses avec une telle aisance pour finir sans trembler en empilant les buts a de quoi faire rêver. Son sens du jeu, son touché de balle, son réalisme implacable et sa manière de provoquer la défense adverse jusqu’à la rupture ont permis à l’Allemagne de perforer toutes les défenses, sauf celle de l’Espagne, où, très sévèrement suspendu, il aura beaucoup manqué.
Ce onze d’or a de quoi faire rêver, mais plusieurs joueurs auraient pu également en faire partie. Si les stars comme Cristiano Ronaldo, Ribéry, Kaka, Messi et même Robben auront finalement laissé le public sur leur faim, quelques joueurs se sont révélés au cours de ce Mondial. Le gardien algérien M’Bolhi a multiplié les parades après avoir passé le premier match sur le banc, le défenseur japonais d’origine brésilienne Tanaka Marcus Tulio a impressionné par sa maîtrise technique, Maicon est l’un des rares brésiliens à avoir tenu son rang, tandis que le latéral gauche Coentrao a profité de ce Mondial pour se faire un nom. La pile électrique slovaquie Weiss a montré comme Bradley qu’il n’était pas simplement sélectionné parce qu’il était le fils du coach. Au milieu, Xavi a réalisé un mondial très solide, mais légèrement moins tranchant qu’à son habitude tout de même, ce qui explique la difficulté des Espagnols à faire gonfler le score. Devant, Klose a rappelé qu’il était un buteur infatigable, et pas uniquement de la tête, tandis que le Japonais Honda a rappelé qu’il avait beau jouer en Russie, il demeurait l’un des joueurs les plus spectaculaires au monde avec sa frappe de balle phénoménale.
Rédigé par Foot01.com le Lundi 12 Juillet 2010 à 16:31
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