À Relizane, la Ligue algérienne des droits de l'homme a recensé au moins 220 cas de disparus, victimes de la milice.
« C’est une milice qui était aidée par le pouvoir, explique Mohamed Smaïn, militant des droits de l'homme à Relizane, qui a été parrainée par les services de sécurité, et qui avait le droit de vie ou de mort sur n’importe quel citoyen, et quelle que soit sa fonction ».
Des rescapés ont formellement mis en cause les frères Mohamed, et les familles des disparus ont déposé plainte devant la justice algérienne. « On a fait tout notre possible pour coincer ces deux miliciens devant la justice algérienne, confie-t-il. Mais hélas ! On n’a pas pu, parce que c’était des gens qui étaient protégés par le pouvoir. Et à ce jour nous avons toujours des responsables fautifs, qui sont toujours responsables de cette tragédie en Algérie ».
Une procédure a donc été engagée en France, à Nîmes, là où vivent désormais les deux frères. Ils sont mis en examen pour actes de torture et barbarie en 2004. « On croyait en une justice universelle, déplore Mohamed Smaïn. On avait une espérance quand l’instruction a été faite et qu’une demande de traduction des intéressés devant une cour d’assises a été instaurée. Quand le juge d’instruction clôt un dossier, il le transmet au parquet. Le parquet n’est pas souverain. Donc, le dossier est bloqué. Ce n’est pas un dossier qui a été classé, ce n’est pas un non-lieu qui a été annoncé à l’encontre des intéressés. Mais c’est un dossier qui est bloqué par l’administration judiciaire ».
Mohamed Smaïn, avec l'aide de la FIDH, demande le renvoi des deux frères devant la cour d'assises. Un acte de justice indispensable pour les familles des disparus.
RFI
« C’est une milice qui était aidée par le pouvoir, explique Mohamed Smaïn, militant des droits de l'homme à Relizane, qui a été parrainée par les services de sécurité, et qui avait le droit de vie ou de mort sur n’importe quel citoyen, et quelle que soit sa fonction ».
Des rescapés ont formellement mis en cause les frères Mohamed, et les familles des disparus ont déposé plainte devant la justice algérienne. « On a fait tout notre possible pour coincer ces deux miliciens devant la justice algérienne, confie-t-il. Mais hélas ! On n’a pas pu, parce que c’était des gens qui étaient protégés par le pouvoir. Et à ce jour nous avons toujours des responsables fautifs, qui sont toujours responsables de cette tragédie en Algérie ».
Une procédure a donc été engagée en France, à Nîmes, là où vivent désormais les deux frères. Ils sont mis en examen pour actes de torture et barbarie en 2004. « On croyait en une justice universelle, déplore Mohamed Smaïn. On avait une espérance quand l’instruction a été faite et qu’une demande de traduction des intéressés devant une cour d’assises a été instaurée. Quand le juge d’instruction clôt un dossier, il le transmet au parquet. Le parquet n’est pas souverain. Donc, le dossier est bloqué. Ce n’est pas un dossier qui a été classé, ce n’est pas un non-lieu qui a été annoncé à l’encontre des intéressés. Mais c’est un dossier qui est bloqué par l’administration judiciaire ».
Mohamed Smaïn, avec l'aide de la FIDH, demande le renvoi des deux frères devant la cour d'assises. Un acte de justice indispensable pour les familles des disparus.
RFI
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