« Nous aiderons à organiser dans les prochains jours des soutiens supplémentaires au niveau français, au niveau européen », a déclaré ce jeudi Emmanuel Macron, accueilli à son arrivée à l'aéroport international de Beyrouth par le président Michel Aoun. La France a déjà envoyé des secouristes et des médicaments.
« Je souhaite organiser la coopération européenne et plus largement la coopération internationale », a ajouté le président français, premier chef d'État étranger à se rendre au Liban après les explosions qui ont ravagé des pans entiers de la capitale libanaise, faisant au moins 137 morts et 5 000 blessés.
Entreprendre les réformes exigées par la communauté internationale
Emmanuel Macron doit rencontrer les principaux dirigeants libanais au cours de sa visite d'une journée et les a appelés à entreprendre sans plus tarder les réformes exigées par la communauté internationale. « Aujourd'hui, la priorité, c'est l'aide, le soutien à la population sans condition. Mais il y a l'exigence que la France porte depuis des mois, des années, de réformes indispensables dans certains secteurs .» Emmanuel Macron a notamment cité le secteur de l’électricité. « Si ces réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s'enfoncer », a-t-il averti.
Le président français a également indiqué qu'il souhaitait avoir « un dialogue de vérité » avec les responsables libanais, « car au-delà de l'explosion, nous savons que la crise ici est grave, elle implique une responsabilité historique des dirigeants en place ». Emmanuel Macron compte ainsi proposer « un nouveau pacte politique » aux responsables libanais.
« Aidez-nous ! »
Après s'être rendu au port de Beyrouth, totalement détruit, le chef de l'État français a fait face, à Gemmayze, un quartier dévasté, à une foule ulcérée vis-à-vis de sa classe politique, quasiment inchangée depuis la fin de la guerre civile (1975-90) et accusée de corruption et de négligence.
« Le peuple veut la chute du régime », ont scandé des habitants, ce à quoi le président français a assuré qu'il allait demander à ses interlocuteurs officiels de « changer le système, d'arrêter la division [...], de lutter contre la corruption ».
« Aidez-nous ! Révolution ! », a encore scandé la foule, le président français prenant le temps d'échanger avec elle à plusieurs reprises, dans la cohue.
Mardi, des explosions provoquées selon les autorités par 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées dans un entrepôt ont rasé quasi entièrement le port de Beyrouth, provoquant d'importants dommages dans la capitale. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues, mais un colonel de la sécurité civile française, engagé dans les recherches de disparus au port de Beyrouth, a estimé ce jeudi qu'il y avait encore de « bons espoirs » de retrouver « des personnes vivantes ».
La colère des Libanais est d'autant plus grande que la cargaison de nitrate d'ammonium, une substance hautement inflammable, se trouvait au port depuis six années, « sans mesures de précaution » de l'aveu même du Premier ministre libanais.
(Avec AFP)
« Je souhaite organiser la coopération européenne et plus largement la coopération internationale », a ajouté le président français, premier chef d'État étranger à se rendre au Liban après les explosions qui ont ravagé des pans entiers de la capitale libanaise, faisant au moins 137 morts et 5 000 blessés.
Entreprendre les réformes exigées par la communauté internationale
Emmanuel Macron doit rencontrer les principaux dirigeants libanais au cours de sa visite d'une journée et les a appelés à entreprendre sans plus tarder les réformes exigées par la communauté internationale. « Aujourd'hui, la priorité, c'est l'aide, le soutien à la population sans condition. Mais il y a l'exigence que la France porte depuis des mois, des années, de réformes indispensables dans certains secteurs .» Emmanuel Macron a notamment cité le secteur de l’électricité. « Si ces réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s'enfoncer », a-t-il averti.
Le président français a également indiqué qu'il souhaitait avoir « un dialogue de vérité » avec les responsables libanais, « car au-delà de l'explosion, nous savons que la crise ici est grave, elle implique une responsabilité historique des dirigeants en place ». Emmanuel Macron compte ainsi proposer « un nouveau pacte politique » aux responsables libanais.
« Aidez-nous ! »
Après s'être rendu au port de Beyrouth, totalement détruit, le chef de l'État français a fait face, à Gemmayze, un quartier dévasté, à une foule ulcérée vis-à-vis de sa classe politique, quasiment inchangée depuis la fin de la guerre civile (1975-90) et accusée de corruption et de négligence.
« Le peuple veut la chute du régime », ont scandé des habitants, ce à quoi le président français a assuré qu'il allait demander à ses interlocuteurs officiels de « changer le système, d'arrêter la division [...], de lutter contre la corruption ».
« Aidez-nous ! Révolution ! », a encore scandé la foule, le président français prenant le temps d'échanger avec elle à plusieurs reprises, dans la cohue.
De nombreux disparus
Mardi, des explosions provoquées selon les autorités par 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées dans un entrepôt ont rasé quasi entièrement le port de Beyrouth, provoquant d'importants dommages dans la capitale. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues, mais un colonel de la sécurité civile française, engagé dans les recherches de disparus au port de Beyrouth, a estimé ce jeudi qu'il y avait encore de « bons espoirs » de retrouver « des personnes vivantes ».
La colère des Libanais est d'autant plus grande que la cargaison de nitrate d'ammonium, une substance hautement inflammable, se trouvait au port depuis six années, « sans mesures de précaution » de l'aveu même du Premier ministre libanais.
(Avec AFP)
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