Des opérateurs privés évoluant dans la campagne agricole sont dans le désarroi. En cause, ils peinent à obtenir les lettres de garantie auprès des banques. Ces dernières « refusent tout bonnement parce que l’État leur doit 91 milliards de francs CFA ». Cela oblige certains d’entre eux à « démarrer avec leurs propres moyens, d’autant plus que la mise en place pour la distribution des engrais et semences a déjà démarré ». Ils ne sont donc pas encore sortis de l’auberge alors que « la campagne arachidière 2023-2024 a démarré sur presque l’ensemble du territoire ».
S’exprimant dans la parution du quotidien Source A du jour, le président de la Fédération nationale des opérateurs privés actifs dans la commercialisation, Modou Fall, déclare : « Les banques refusent les lettres de garantie car l’État nous doit 91 milliards de francs CFA. » Pour l’instant, « on se débrouille avec les moyens du bord. Nous avons pu nous procurer des engrais et des semences avec nos propres moyens », poursuit-il. Mais cela est loin de régler la situation, car même avec « notre propre argent, les banques refusent toujours de nous donner les lettres de garantie ».
Si les opérateurs font face à cette situation aujourd’hui, il faut noter « qu’ils n’ont pas épongé les dettes dues aux banques et cela s’explique par le fait que l’État n’a pas payé les dettes de la dernière campagne arachidière », dont 53 milliards de francs CFA dus à la Banque agricole.
Pourtant, « les mises en place des semences et engrais ont démarré, mais elles n’ont pas encore atteint le seuil de 50 % sur le territoire national », révèle Moustapha Sylla, un autre opérateur économique.
S’exprimant dans la parution du quotidien Source A du jour, le président de la Fédération nationale des opérateurs privés actifs dans la commercialisation, Modou Fall, déclare : « Les banques refusent les lettres de garantie car l’État nous doit 91 milliards de francs CFA. » Pour l’instant, « on se débrouille avec les moyens du bord. Nous avons pu nous procurer des engrais et des semences avec nos propres moyens », poursuit-il. Mais cela est loin de régler la situation, car même avec « notre propre argent, les banques refusent toujours de nous donner les lettres de garantie ».
Si les opérateurs font face à cette situation aujourd’hui, il faut noter « qu’ils n’ont pas épongé les dettes dues aux banques et cela s’explique par le fait que l’État n’a pas payé les dettes de la dernière campagne arachidière », dont 53 milliards de francs CFA dus à la Banque agricole.
Pourtant, « les mises en place des semences et engrais ont démarré, mais elles n’ont pas encore atteint le seuil de 50 % sur le territoire national », révèle Moustapha Sylla, un autre opérateur économique.
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