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​ANSD : Forte mortalité des enfants à Kolda, Sédhiou et Diourbel qui négligent la contraception

L’agence Nationale de la Statistique et de la démographie (ANSD) avec l’assistant technique d’ICF International et l’Organisation Américain en charge du programme international des EDS (Demographic and Health Serverys-DHS), a procédé à la présentation des indicateurs régionaux de l’Enquête Démographique de la Santé Continue (EDS-C). La cérémonie à eu lieu, ce lundi matin au King Fahad Palace.



En effet le gouvernement du Sénégal s’est engagé depuis 2012 à réaliser une enquête  continue conformément au programme d’actions du schéma Directeur de la Statistique. Cette enquête couvre la période de 2012 à 2017  et offre la possibilité de créer un flux continu de données sur la population.  

L’EDS-C a pour objectifs fondamentaux de répondre aux besoins permanents en données pour planifier, suivre et évaluer les programmes de Santé et de population, et de renforcer les capacités au sein des institutions du pays pour collecter, traiter, analyser, diffuser et utiliser ces données.

L’EDS Continue 2012-2014 vise trois populations cibles : les femmes de 15-49 ans, les hommes de 15-59 ans, et les enfants de 6-59 mois sur l’ensemble du territoire. Elle porte sur un échantillon national stratifié d’environ 8800 ménages est préoccupante dans les régions de  Kolda, Kédougou et Tambacounda ou  le risque de décéder avant d’atteindre l’âge de cinq ans respectivement 125 pour mille, 114 pour mille, et 108 pour mille. De même que les régions de Sedhiou et Diourbel se caractérisent  par une forte mortalité des enfants de moins de 5 ans, avec respectivement 97 et 93 décès sur 1000.

Par ailleurs pour ce qui est  de la contraception, on note une proportion des femmes actuellement  en union qui utilisent une méthode contraceptive en progression au moment de l’enquête. Selon les régions, l'étude fait apparaître des disparités très importantes par rapport à certaines régions.

Quatre régions se distinguent par leur forte prévalence contraceptive moderne : Dakar 33% Thiès 25%, Ziguinchor 24%, et Saint Louis 20%. A l’opposé, dans les régions de Diourbel 7%, Matam 7%, Kédougou 8% et Tambacounda 9%. L’utilisation de la contraception moderne reste à des niveaux extrêmement faibles.

Dans  le quatre régions le pourcentage est inférieur à 8%. La proportion le plus élevé d’enfants est enregistrée dans les régions de Tamba 8% Kolda 15%, Kédougou 12%. Entre 6 et 59 mois  qui ont été testés au paludisme. Dans 7 des 11 régions, la prévalence est égale ou inférieure à 30%.

Ces résultats font apparaitre que c’est les régions de Matam 53%, Sedhiou 51%, Kolda 46 % et Tambacounda 42%, que  la proportion de filles de 0 à 14 ans excisées est les plus élevée.
 



Mardi 13 Octobre 2015 - 07:08


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