Quarante mille personnes sont venues supporter les Lions indomptables. L’ambiance était phénoménale à Nfandena. Mais, au coup de sifflet final, leur joie a cédé le pas à la tristesse. Les fans des Lions indomptables se sont transformés en bourreaux pour leurs idoles. En effet, de graves incidents ont émaillé la fin de la rencontre.
Le stade a été pratiquement encerclé par des centaines, voire de milliers de personnes armées de gourdins et de pierres. « On veut Eto’o et les autres », pouvait-on entendre. Aux dernières nouvelles, les résidences de Eto’o de Douala, quartier New-Bell et Log-pom, sont surveillées par la police. La population menace de mettre le feu.
La colère .....
Dans un dernier sursaut de désespoir, les joueurs camerounais ont tenté d’échapper à la vindicte populaire en empruntant le tunnel présidentiel. Mais, au bout de cette issue de secours, les attendaient des personnes à la fois déçues et furieuses. Il a fallu, dans un premier temps, l’intervention musclée au gaz lacrymogène et à la matraque, des gendarmes et de la brigade anti-émeute de la police, pour les frayer un chemin.
Et même jusque là, des heurts ont continué durant une bonne partie de la nuit, malgré l’arrivée des soldats, partis du quartier général des armées. On dénombre plusieurs blessés, des arrestations, et des dégâts matériels importants. Des véhicules ont été saccagés par la foule.
En conférence de presse d’après match, Samuel Eto’o a déclaré : « j’assume la responsabilité du penalty manqué » et qu’il y a « des problèmes à l’équipe nationale. Il revient aux dirigeants de prendre leurs responsabilités pour relever le football camerounais ».
Source: Camfoot.com
Le stade a été pratiquement encerclé par des centaines, voire de milliers de personnes armées de gourdins et de pierres. « On veut Eto’o et les autres », pouvait-on entendre. Aux dernières nouvelles, les résidences de Eto’o de Douala, quartier New-Bell et Log-pom, sont surveillées par la police. La population menace de mettre le feu.
La colère .....
Dans un dernier sursaut de désespoir, les joueurs camerounais ont tenté d’échapper à la vindicte populaire en empruntant le tunnel présidentiel. Mais, au bout de cette issue de secours, les attendaient des personnes à la fois déçues et furieuses. Il a fallu, dans un premier temps, l’intervention musclée au gaz lacrymogène et à la matraque, des gendarmes et de la brigade anti-émeute de la police, pour les frayer un chemin.
Et même jusque là, des heurts ont continué durant une bonne partie de la nuit, malgré l’arrivée des soldats, partis du quartier général des armées. On dénombre plusieurs blessés, des arrestations, et des dégâts matériels importants. Des véhicules ont été saccagés par la foule.
En conférence de presse d’après match, Samuel Eto’o a déclaré : « j’assume la responsabilité du penalty manqué » et qu’il y a « des problèmes à l’équipe nationale. Il revient aux dirigeants de prendre leurs responsabilités pour relever le football camerounais ».
Source: Camfoot.com
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