Le Cadre unitaire des organisations privées d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) demande au gouvernement de respecter ses engagements découlant de l’orientation des étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur privés. Face à la presse, hier, Jean-Marie Sène et Cie ont encore alerté l’opinion sur la situation qui prévaut actuellement dans le secteur de l’enseignement supérieur privé du fait de l’orientation des bacheliers par l’Etat. « Nous nous sommes engagés à prendre des étudiants avec un contrat qu’ils ont signé en bonne et due forme. Le contrat précise que, dès que nous recevons des étudiants, ils doivent payer 50 %. Ensuite, à la fin du premier semestre, ils payent 25 %. Et à la fin du second semestre, une fois qu’on a remis les pièces périodiques, ils versent les 25 % restants. A la date d’aujourd’hui, le gouvernement n’a pas encore payé entièrement l’année académique 2017-2018. Il reste plus de 25 % qui n’ont pas été payés alors qu’on a terminé nos enseignements. Et l’année académique 2018-2019 n’est même pas encore budgétisée ! » a indiqué le coordonnateur du Cudopes.
Selon M. Sène, au cours de l’année scolaire 2018-2019, les rencontres entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le Cudopes ont abordé la nécessité de respecter les engagements pris quant aux règlements des sommes dues aux établissements, conformément aux conclusions de la réunion du 22 novembre 2O18. « Cette rencontre entre les deux ministres, celui en charge des Finances et celui de l’Enseignement supérieur de l’époque (Ndlr : Mary Teuw Niane) avait déterminé comment les 16 milliards de Fcfa allaient être payés dans le temps. Ces engagements consignés dans un compte rendu donnaient dans une première partie les modalités d’exécution de 8 milliards CFA dans la loi de finance rectificative 2019 au moyen d’un échéancier avec des montants. La rentrée avait alors pu être faite en janvier 2019 sur la base de la déclinaison de l’échéancier. Du mois de janvier au mois d’avril 2019, cet échéancier a été globalement respecté réglant partiellement les arriérés jusqu’en 2017-2019 » a reconnu le coordonnateur du Cudopes.
M. Sène précise que la deuxième partie des engagements tendant à inscrire 4 milliards de Fcfa dans la loi de finance rectificative 2019 n’a pas été effective de même que les 4 autres milliards qui devaient provenir d’un réaménagement du budget du ministère de l’Enseignement supérieur.
Une dette globale de 18 milliards
Aux dires des membres du Cudopes, la dette à ce jour que l’Etat doit aux établissements privés du supérieur s’élève globalement à 18 milliards. « Sur 2017-2018, nous estimons qu’il y a 3 milliards qui ne sont pas encore payés. De 2018 - 2019, nous estimons la dette au mois à 15 milliards. Ce qui nous fait globalement une dette de 18 milliards. Nous avons des difficultés de statistiques pour savoir les établissements qui sont touchés par cette crise » a soutenu le coordonnateur du Cudopes.
Vers la fin du partenariat si…
L’Etat ne devrait plus compter sur les établissements membres du Cudopes pour l’orientation de ses bacheliers dans leurs établissements. En effet, Jean-Marie Sène et ses collègues menacent de rompre le partenariat si l’Etat n’honore pas ses engagements vis-à-vis d’eux. Autrement dit, ces écoles privées ne recevront plus d’étudiants de la part de l’Etat si le gouvernement ne paye pas sa dette. « Si l’Etat respecte ses engagements, nous allons continuer le partenariat. Si l’Etat ne les respecte pas, les établissements étant libres, ils prendront leurs responsabilités. Tout établissement qui sera capable de prendre des étudiants en attendant que l’Etat paye, pourrait le faire » a conclu Jean- Marie Sène
Les membres du Cudopes ont également fustigé la sortie du ministre de l’Enseignent supérieur, Cheikh Oumar Hanne, remettant en cause la qualité de l’offre de formation des établissements privés et la crédibilité des diplômes de certaines écoles. Une sortie qualifiée de « malheureuse » par M. Sène et ses amis. Qui se disent toutefois disposés à rencontrer le ministre pour trouver des solutions à cette crise prévalant dans le secteur de l’enseignement supérieur privé.
Le Témoin
Selon M. Sène, au cours de l’année scolaire 2018-2019, les rencontres entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le Cudopes ont abordé la nécessité de respecter les engagements pris quant aux règlements des sommes dues aux établissements, conformément aux conclusions de la réunion du 22 novembre 2O18. « Cette rencontre entre les deux ministres, celui en charge des Finances et celui de l’Enseignement supérieur de l’époque (Ndlr : Mary Teuw Niane) avait déterminé comment les 16 milliards de Fcfa allaient être payés dans le temps. Ces engagements consignés dans un compte rendu donnaient dans une première partie les modalités d’exécution de 8 milliards CFA dans la loi de finance rectificative 2019 au moyen d’un échéancier avec des montants. La rentrée avait alors pu être faite en janvier 2019 sur la base de la déclinaison de l’échéancier. Du mois de janvier au mois d’avril 2019, cet échéancier a été globalement respecté réglant partiellement les arriérés jusqu’en 2017-2019 » a reconnu le coordonnateur du Cudopes.
M. Sène précise que la deuxième partie des engagements tendant à inscrire 4 milliards de Fcfa dans la loi de finance rectificative 2019 n’a pas été effective de même que les 4 autres milliards qui devaient provenir d’un réaménagement du budget du ministère de l’Enseignement supérieur.
Une dette globale de 18 milliards
Aux dires des membres du Cudopes, la dette à ce jour que l’Etat doit aux établissements privés du supérieur s’élève globalement à 18 milliards. « Sur 2017-2018, nous estimons qu’il y a 3 milliards qui ne sont pas encore payés. De 2018 - 2019, nous estimons la dette au mois à 15 milliards. Ce qui nous fait globalement une dette de 18 milliards. Nous avons des difficultés de statistiques pour savoir les établissements qui sont touchés par cette crise » a soutenu le coordonnateur du Cudopes.
Vers la fin du partenariat si…
L’Etat ne devrait plus compter sur les établissements membres du Cudopes pour l’orientation de ses bacheliers dans leurs établissements. En effet, Jean-Marie Sène et ses collègues menacent de rompre le partenariat si l’Etat n’honore pas ses engagements vis-à-vis d’eux. Autrement dit, ces écoles privées ne recevront plus d’étudiants de la part de l’Etat si le gouvernement ne paye pas sa dette. « Si l’Etat respecte ses engagements, nous allons continuer le partenariat. Si l’Etat ne les respecte pas, les établissements étant libres, ils prendront leurs responsabilités. Tout établissement qui sera capable de prendre des étudiants en attendant que l’Etat paye, pourrait le faire » a conclu Jean- Marie Sène
Les membres du Cudopes ont également fustigé la sortie du ministre de l’Enseignent supérieur, Cheikh Oumar Hanne, remettant en cause la qualité de l’offre de formation des établissements privés et la crédibilité des diplômes de certaines écoles. Une sortie qualifiée de « malheureuse » par M. Sène et ses amis. Qui se disent toutefois disposés à rencontrer le ministre pour trouver des solutions à cette crise prévalant dans le secteur de l’enseignement supérieur privé.
Le Témoin
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