Mamadou Thior, Président du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias au Sénégal (CORED), a réagi suite á la descente des éléments de la Section de recherche (Sr) jeudi, dans les locaux de D-média et qui a conduit à la convocation du directeur de publication du journal La Tribune, Pape Moussa Traoré, suite à l'article paru à la Une dans ledit journal faisant état de l'affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi comme attaché militaire. A l'émission Jury du dimanche sur I-radio dont il était l'invité ce 02 juin, M.Thior a déploré le fait que le CORED a été "contourné".
« Sur cette affaire qui s’est passée avec les deux confrères arrêtés, on ne devrait pas nous contourner. Nous l’avons dit à qui de droit. Je présume que peut-être les nouvelles autorités ne savent pas comment ça fonctionne, mais on leur explique. On l’avait fait avec le régime sortant. Ils ont compris. On leur a expliqué. Vous gagneriez à passer par le CORED. Parce que comme on le dit, ils se sont dotés d’un tribunal pour juger leur propre affaire. Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste, un bon technicien des média préférerait aller en prison que d’être pointé du doigt par le tribunal des pairs. C’est infamant pour un professionnel des médias », a déclaré Mamadou Thior.
L’invité du JDD d’ajouter, « de toute façon, à chaque fois que vous le faites, ça ternit l’image du Sénégal. Et les nouvelles autorités aussi doivent comprendre ce mécanisme-là. Nous allons leur expliquer ça et pour leur faire comprendre qu’ils ne gagnent rien, à convoquer des journalistes ou à vouloir mettre des journalistes en prison. Parce que c’est quelque chose qui va déteindre sur l’image du Sénégal et c’est contre-productif. Nous avons des instances qui peuvent régler le problème en interne et ces instances-là peuvent prendre des sanctions qui sont lourdes. Si on parlait de tendresse, loin de là, le tribunal des pairs, quand il prend des sanctions, ça peut aller de l’avertissement jusqu’au retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse ».
Par ailleurs, M Thior soutient que même en amont, quand on vous blâme, le blâme peut vous empêcher d’accéder à la carte nationale de presse. « Ce qui se passe, c’est que nous avons renforcé le Cored dans le cadre même de l’accès à la carte nationale de presse en amont. Le Cored est en amont en délivrant ce qu’on appelle le quitus. C’est une sorte de casier judiciaire pour dire à la commission, vraiment, celui-là, nous pouvons le recommander parce que jusque-là, nous n’avons rien noté. Vous pouvez lui attribuer la carte. Et ça, c’est pour filtrer. Et il est arrivé que des gens qui ont été blâmés ont été empêchés parce qu’on ne leur attribue pas le quitus. Et si le quitus ne figure pas dans le dossier, le dossier est classé. Donc ça, ça montre quand même, le Cored joue un rôle éminemment important », dit-il.
« Sur cette affaire qui s’est passée avec les deux confrères arrêtés, on ne devrait pas nous contourner. Nous l’avons dit à qui de droit. Je présume que peut-être les nouvelles autorités ne savent pas comment ça fonctionne, mais on leur explique. On l’avait fait avec le régime sortant. Ils ont compris. On leur a expliqué. Vous gagneriez à passer par le CORED. Parce que comme on le dit, ils se sont dotés d’un tribunal pour juger leur propre affaire. Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste, un bon technicien des média préférerait aller en prison que d’être pointé du doigt par le tribunal des pairs. C’est infamant pour un professionnel des médias », a déclaré Mamadou Thior.
L’invité du JDD d’ajouter, « de toute façon, à chaque fois que vous le faites, ça ternit l’image du Sénégal. Et les nouvelles autorités aussi doivent comprendre ce mécanisme-là. Nous allons leur expliquer ça et pour leur faire comprendre qu’ils ne gagnent rien, à convoquer des journalistes ou à vouloir mettre des journalistes en prison. Parce que c’est quelque chose qui va déteindre sur l’image du Sénégal et c’est contre-productif. Nous avons des instances qui peuvent régler le problème en interne et ces instances-là peuvent prendre des sanctions qui sont lourdes. Si on parlait de tendresse, loin de là, le tribunal des pairs, quand il prend des sanctions, ça peut aller de l’avertissement jusqu’au retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse ».
Par ailleurs, M Thior soutient que même en amont, quand on vous blâme, le blâme peut vous empêcher d’accéder à la carte nationale de presse. « Ce qui se passe, c’est que nous avons renforcé le Cored dans le cadre même de l’accès à la carte nationale de presse en amont. Le Cored est en amont en délivrant ce qu’on appelle le quitus. C’est une sorte de casier judiciaire pour dire à la commission, vraiment, celui-là, nous pouvons le recommander parce que jusque-là, nous n’avons rien noté. Vous pouvez lui attribuer la carte. Et ça, c’est pour filtrer. Et il est arrivé que des gens qui ont été blâmés ont été empêchés parce qu’on ne leur attribue pas le quitus. Et si le quitus ne figure pas dans le dossier, le dossier est classé. Donc ça, ça montre quand même, le Cored joue un rôle éminemment important », dit-il.
Autres articles
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"
-
Kaolack : un violent incendie ravage le marché Guédj
-
Nécrologie : Décès de Assane Sèye, Dirpub de Senegal7
-
Affaire Didier Badji – Fulbert Sambou : Me Patrick Kabou dénonce une « obstruction à la justice »
-
Colonel Abdoul Aziz Ndaw réagit après son élévation au rang de Grand Officier dans l’ordre du Mérite