■ Le ministre de la Justice du Gabon démissionne
Le deuxième vice-Premier ministre gabonais, Séraphin Moundounga, a annoncé ce lundi qu'il démissionnnait. Il s'agit de la première défection de haut niveau depuis le début des troubles mercredi dernier.
« J'ai redouté que le Gabon puisse basculer dans la violence si les résultats étaient rendus publics sans qu'il ne soit procédé au recomptage des résultats, procès-verbal par procès-verbal de chaque bureau de vote. Ceci n'ayant pas pas eu lieu, le pays a basculé dans la violence et cette violence se poursuit de façon latente jusqu'à ce jour. Donc la paix est gravement menacée dans notre pays, la sécurité est gravement menacée. Il a été répondu que le recomptage n'était pas prévu par la loi électorale gabonaise », a indiqué M. Moudounga à RFI.
Ayant constaté que, du côté du pouvoir, on n'apportait pas de réponse à la préoccupation de la nécessaire garantie de la paix et du nécessaire affermissement de la démocratie, j'ai pris la décision de prendre congé, d'une part, du Parti démocratique gabonais, et de me décharger de mes fonctions de membre du gouvernement pour que, grâce à ces deux actes majeurs que je pose, je puisse bénéficier de ma totale liberté.
Source: Rfi.fr
Le deuxième vice-Premier ministre gabonais, Séraphin Moundounga, a annoncé ce lundi qu'il démissionnnait. Il s'agit de la première défection de haut niveau depuis le début des troubles mercredi dernier.
« J'ai redouté que le Gabon puisse basculer dans la violence si les résultats étaient rendus publics sans qu'il ne soit procédé au recomptage des résultats, procès-verbal par procès-verbal de chaque bureau de vote. Ceci n'ayant pas pas eu lieu, le pays a basculé dans la violence et cette violence se poursuit de façon latente jusqu'à ce jour. Donc la paix est gravement menacée dans notre pays, la sécurité est gravement menacée. Il a été répondu que le recomptage n'était pas prévu par la loi électorale gabonaise », a indiqué M. Moudounga à RFI.
Ayant constaté que, du côté du pouvoir, on n'apportait pas de réponse à la préoccupation de la nécessaire garantie de la paix et du nécessaire affermissement de la démocratie, j'ai pris la décision de prendre congé, d'une part, du Parti démocratique gabonais, et de me décharger de mes fonctions de membre du gouvernement pour que, grâce à ces deux actes majeurs que je pose, je puisse bénéficier de ma totale liberté.
Source: Rfi.fr
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