C'est à travers un texte publié dans plusieurs sites internet que le journaliste et homme politique El Malick Seck a lâché l’accusation: « Le député Mamadou Lamine Diallo a cru bon de déclarer sur la Rfm dimanche qu’il faudrait éviter ce qui se passe à Brazzaville où une seule famille gère le pétrole. En écoutant cette déclaration, ceux qui connaissent l’histoire de Mamadou Lamine Diallo avec l’or du Sénégal ont bien rigolé. Donc, il est bon de lui rappeler et de révéler à l’opinion ce qu’il a fait avec le métal précieux quand il était conseiller technique du Premier ministre et également Président du Conseil général des mines à la fin des années 90", avance t-il.
Plus loin El Malick Seck d’ajoute : « A l’époque, Mamadou Lamine Diallo avait usé de sa position pour octroyer un permis de recherche pour or à la société International Mining Company (IMC) qui serait contrôlée par son épouse ».
« Libération » livre qu'à cette époque, il ressort effectivement par décret n°97-797 du 7 août 1997, un permis de recherche pour or et substances connexes accordé à la société IMC dans la région de Tambacounda (permis Madina).
La Société était basée au 5 rue Victor Hugo avenue Léopold Sédar Senghor (ex Avenue Roume) à Dakar. Mieux, la société Leo Shield Ltd, par l’intermédiaire de la JV Occidental Gold Senegal SARL, a mené les opérations minières.
Et la boîte avait comme gérante l’épouse du leader du mouvement Tekki (on ne sait guère si elle détenait ou non des parts alors que le cabinet Mayoro Wade assurait la gestion des comptes. Comme le soutient El Malick Seck, le permis a été retiré en 2003 pour absence de travaux.
Le décret pris à l’époque par Me Abdoulaye Wade et contre signé par un "camarade" de Mamadou Lamine Diallo dans l’opposition : Idrissa Seck alors Premier ministre. Le décret signé le 4 juillet 2003 se veut clair : "International Mining Company (IMC) est une société minière de droit sénégalais détentrice d’un permis de recherche pour or et substances connexes dit permis « Madina » octroyé par décret n° 97-797 du 7 août 1997. La Société est basée au 5 rue Victor Hugo avenue Léopold Sédar Senghor (ex Avenue Roume) à Dakar.
Malgré la lettre de mise en demeure en date du 13 mars 2001 par laquelle la société International Mining Company (IMC) était invitée à prendre toutes les dispositions nécessaires pour démarrer les travaux de recherche dans le périmètre dudit permis, aucune activité de terrain n’a été notée jusqu’à ce jour.
Par ailleurs, IMC n’a pas sollicité une demande de renouvellement du permis de Madina arrivé à expiration depuis le 6 août 2001".
Aussi, "conformément à l’article 23 de la loi portant Code minier, il y a lieu de procéder à l’annulation du décret susmentionné. Telle est l’économie du présent projet de décret portant annulation du permis de recherche minière dénommé Madina", disait le document.
En clair, le permis avait été attribué à une société incapable de respecter ses engagements malgré les relances...
Plus loin El Malick Seck d’ajoute : « A l’époque, Mamadou Lamine Diallo avait usé de sa position pour octroyer un permis de recherche pour or à la société International Mining Company (IMC) qui serait contrôlée par son épouse ».
« Libération » livre qu'à cette époque, il ressort effectivement par décret n°97-797 du 7 août 1997, un permis de recherche pour or et substances connexes accordé à la société IMC dans la région de Tambacounda (permis Madina).
La Société était basée au 5 rue Victor Hugo avenue Léopold Sédar Senghor (ex Avenue Roume) à Dakar. Mieux, la société Leo Shield Ltd, par l’intermédiaire de la JV Occidental Gold Senegal SARL, a mené les opérations minières.
Et la boîte avait comme gérante l’épouse du leader du mouvement Tekki (on ne sait guère si elle détenait ou non des parts alors que le cabinet Mayoro Wade assurait la gestion des comptes. Comme le soutient El Malick Seck, le permis a été retiré en 2003 pour absence de travaux.
Le décret pris à l’époque par Me Abdoulaye Wade et contre signé par un "camarade" de Mamadou Lamine Diallo dans l’opposition : Idrissa Seck alors Premier ministre. Le décret signé le 4 juillet 2003 se veut clair : "International Mining Company (IMC) est une société minière de droit sénégalais détentrice d’un permis de recherche pour or et substances connexes dit permis « Madina » octroyé par décret n° 97-797 du 7 août 1997. La Société est basée au 5 rue Victor Hugo avenue Léopold Sédar Senghor (ex Avenue Roume) à Dakar.
Malgré la lettre de mise en demeure en date du 13 mars 2001 par laquelle la société International Mining Company (IMC) était invitée à prendre toutes les dispositions nécessaires pour démarrer les travaux de recherche dans le périmètre dudit permis, aucune activité de terrain n’a été notée jusqu’à ce jour.
Par ailleurs, IMC n’a pas sollicité une demande de renouvellement du permis de Madina arrivé à expiration depuis le 6 août 2001".
Aussi, "conformément à l’article 23 de la loi portant Code minier, il y a lieu de procéder à l’annulation du décret susmentionné. Telle est l’économie du présent projet de décret portant annulation du permis de recherche minière dénommé Madina", disait le document.
En clair, le permis avait été attribué à une société incapable de respecter ses engagements malgré les relances...
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