« Quels critères pour le choix d'un président de la République du Sénégal en 2017 ou 2019 ?» C’est le thème débattu hier, par un groupe d’experts au niveau du WARC. Mamadou Diop Decroix venu participer au débat ne partage pas cette thématique.
Il reproche aux panelistes d’être à côté de la plaque. «D’abord, c’est un problème avec cette thématique. Parce qu’implicitement, c’est une thématique qui s’inscrit dans l’absolu dans un régime présidentialiste néocolonial. Alors que le régime parlementaire existe. En suisse, allez à Genève demander au premier citoyen helvétique que vous rencontrez quel est le nom du président, il ne le sait pas. Mais ici tout est concentré entre les mains du Président de la République. Au lieu de voir que c’est cela le problème, on veut trouver un président parfait », reproche l’ancien ministre sous Me Abdoulaye Wade.
Poursuivant ses propos, le coordonnateur du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR) trouve que le problème fondamental est un problème d’Institution et non un problème d’homme. « J’aime bien les intellectuels, les agitateurs d’idées, remettre en cause ce qui existe et ça c’est très bien et je les ai félicité pour cette initiative. Mais je pense qu’ils sont à côté de la plaque. Le problème fondamental est un problème d’institution, ce n’est pas un problème d’homme. Dieu ne nous a pas créés pour être parfait. Mais le problème, ce sont les mécanismes que nous devons mettre en place pour que les gens respectent leurs engagements...".
Selon Mamadou Diop Decroix, "on n’a pas créé de mécanisme pour que les règles, les principes et tout cela soit respecté. Quelle est la différence entre le Sénégal et les Etats-Unis? là-bas, quand vous ne respectez pas la loi, on vous sanctionne. Mais ici, quand vous passez entre les mailles du filet, vous êtes fier de le raconter autour du thé ».
Evoquant un problème de culture, d’institution, pour lui " ce sont nos sociétés qu’il faut revisiter, qui doivent être réhabilitées du point de vue de leurs valeurs fondamentales. «Je ne considère pas les escrocs et les truands comme des militants politiques. Ce sont des entrepreneurs politiques. Il faut combattre la transhulmance", tranche Mamadou Diop Decroix.
Et selon lui, un président de la République doit être "un homme indépendant, libre dans sa tête pour écouter tout le monde et faire des synthèses et prendre des responsabilités. Il doit être courageux. Pour cela, il faut être honnête, prendre les décisions quand il le faut également écouter les gens, or, c'est ce qui n'est souvent pas le cas en Afrique", conclut-il.
Il reproche aux panelistes d’être à côté de la plaque. «D’abord, c’est un problème avec cette thématique. Parce qu’implicitement, c’est une thématique qui s’inscrit dans l’absolu dans un régime présidentialiste néocolonial. Alors que le régime parlementaire existe. En suisse, allez à Genève demander au premier citoyen helvétique que vous rencontrez quel est le nom du président, il ne le sait pas. Mais ici tout est concentré entre les mains du Président de la République. Au lieu de voir que c’est cela le problème, on veut trouver un président parfait », reproche l’ancien ministre sous Me Abdoulaye Wade.
Poursuivant ses propos, le coordonnateur du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR) trouve que le problème fondamental est un problème d’Institution et non un problème d’homme. « J’aime bien les intellectuels, les agitateurs d’idées, remettre en cause ce qui existe et ça c’est très bien et je les ai félicité pour cette initiative. Mais je pense qu’ils sont à côté de la plaque. Le problème fondamental est un problème d’institution, ce n’est pas un problème d’homme. Dieu ne nous a pas créés pour être parfait. Mais le problème, ce sont les mécanismes que nous devons mettre en place pour que les gens respectent leurs engagements...".
Selon Mamadou Diop Decroix, "on n’a pas créé de mécanisme pour que les règles, les principes et tout cela soit respecté. Quelle est la différence entre le Sénégal et les Etats-Unis? là-bas, quand vous ne respectez pas la loi, on vous sanctionne. Mais ici, quand vous passez entre les mailles du filet, vous êtes fier de le raconter autour du thé ».
Evoquant un problème de culture, d’institution, pour lui " ce sont nos sociétés qu’il faut revisiter, qui doivent être réhabilitées du point de vue de leurs valeurs fondamentales. «Je ne considère pas les escrocs et les truands comme des militants politiques. Ce sont des entrepreneurs politiques. Il faut combattre la transhulmance", tranche Mamadou Diop Decroix.
Et selon lui, un président de la République doit être "un homme indépendant, libre dans sa tête pour écouter tout le monde et faire des synthèses et prendre des responsabilités. Il doit être courageux. Pour cela, il faut être honnête, prendre les décisions quand il le faut également écouter les gens, or, c'est ce qui n'est souvent pas le cas en Afrique", conclut-il.
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