
Dans ce dossier, des dizaines de personnes ont été interpellées et inculpées pour enlèvements, tortures, assassinat et complicité d’assassinat. Parmi elles, le chef de l’ex-junte Amadou Sanogo, un capitaine rapidement bombardé général.
Deux témoins clés ont permis de reconstituer les faits. Le 30 septembre 2013 est organisée une tentative de coup d’Etat contre une junte elle-même putschiste. Mais l’opération échoue. Des dizaines de militaires parachutistes communément appelés « bérets rouges » sont arrêtés. Certains seront torturés. Le creux de leurs oreilles servira de cendriers à des geôliers.
Et puis un jour, un camion se gare dans une cour. 21 des militaires « bérets rouges » sont embarqués. Ils ont les mains attachées aux pieds. Ils sont conduits à Diago, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Bamako. Ils sont jetés dans une fosse commune et fusillés.
Des experts américains font des prélèvements dans la fosse découverte et confirment qu’il s’agit bien des corps des militaires disparus. Un juge d’instruction malien, Yaya Karembé fut le principal poumon de l’enquête. Pour saluer son courage, les Etats-Unis viennent de lui adresser une invitation officielle.
Source : Rfi.fr
-
Visés par le nouveau «travel ban» de Donald Trump, Ndjamena et Brazzaville n'entendent pas se laisser intimider
-
Togo: 56 personnes arrêtées lors des mobilisations du 5 et 6 juin ont été remises en liberté
-
Le groupe paramilitaire russe Wagner quitte le Mali, remplacé par Africa Corps
-
Burkina, Mali et Niger: l'hymne de l'AES joué pour la première fois dans les palais présidentiels
-
Médias en RDC: l’interdiction de couvrir les activités de Kabila et de son parti convertie en «recommandation»