Ensuite, ils ont révélé que certains exposants ont quitté le festival à cause de ce « manque de respect ». Le commissaire a fait poster au seuil de deux stands, des affiches sur lesquelles on pouvait lire « cette exposition est bloquée par un transporteur qui n’a pas été payé ». Interpellés sur la question, les porte-paroles ont précisé que ce transporteur n’est autre que la firme Dhl qui a demandé qu’on lui fasse un chèque pour garantir son paiement. Ce que les autorités ont refusé parce que n’étant pas sûr d’être en mesure de les payer.
Ainsi les palettes de certains exposants ne sont pas arrivées à bon port. Ce qui est considéré par les participants comme un manque de confiance à l’égard des étrangers. Les collaborateurs de Jean Charles Tall ont « déploré vivement l’attitude de l’autorité politique qui aura non moins brillé par son absence à cette manifestation d’une importance stratégique au vu des enjeux et des défis à relever ». Selon eux, « cet ostracisme ne manque pas de nous laisser perplexe quant à la place réellement accordée au développement urbain durable dans l’agenda et l’esprit des décideurs ».
Néanmoins, ils ont décidé de rester pour jouer leur partition dans cet événement qui a pu les réunir. Interpellé sur sa position par rapport à ce combat, Jean Charles Tall a préféré taire sa décision. Cependant il a précisé qu’une fois le travail terminé, il fera son rapport et en assumera toutes les responsabilités.