« La France a procédé ce jour au retour sur le territoire national de 35 enfants mineurs français qui se trouvaient dans les camps du Nord-Est de la Syrie. Cette opération inclut également le retour de 16 mères en provenance de ces mêmes camps », dit le communiqué du Quai d'Orsay.
Un sujet épineux
Le retour des femmes et enfants de jihadistes retenus dans des camps de prisonniers du Nord-est syrien est un sujet épineux pour le gouvernement. Avant ce rapatriement, 200 mineurs et 80 mères se trouvaient encore en Syrie depuis la chute de l'organisation État islamique (EI).
La Défenseure des droits, fin avril, avait exhorté le gouvernement à procéder au rapatriement « dans les plus brefs délais », de tous les enfants français.
La réticence de la France à rapatrier les femmes et les enfants de jihadistes est pointée du doigt depuis plusieurs années par les associations dont le Collectif des familles unies regroupant des familles de Français partis en zone irako-syrienne.
Pour les familles qui se battent depuis des années pour faire appliquer le droit international, cette opération est un signe d'espoir. Thierry Roy, membre du Collectif des familles unies, regrette toutefois, sur RFI, la présence encore d'enfants français dans ces camps alors que des infrastructures existent en France pour les accueillir.
C'est le commencement d'un soulagement. Mais il ne peut pas être total, car on ne rapatrie qu'une partie des enfants avec leur mère. Ce que je sais, c'est qu'il en reste 150 enfants avec leur mère. Pourquoi notre président n'a pas mis à profit un avion pour rapatrier tout le monde ? [...] C'est une nécessité de société de faire rentrer tout le monde pour apaiser ce drame.
Le comité des droits de l'enfant de l'ONU a également dénoncé les conditions de vie dans les camps, « épouvantables », « mettant leur vie en danger depuis des années » selon des constatations publiées en février dernier.
Le 14 décembre 2021, une Française âgée de 28 ans, diabétique, est morte, laissant orpheline une fillette de six ans.
La Belgique, de son côté, s'est résolue fin juin à rapatrier, comme l'Allemagne, la quasi-totalité de ses enfants, dont il ne reste que cinq sur place.
Un sujet épineux
Le retour des femmes et enfants de jihadistes retenus dans des camps de prisonniers du Nord-est syrien est un sujet épineux pour le gouvernement. Avant ce rapatriement, 200 mineurs et 80 mères se trouvaient encore en Syrie depuis la chute de l'organisation État islamique (EI).
La Défenseure des droits, fin avril, avait exhorté le gouvernement à procéder au rapatriement « dans les plus brefs délais », de tous les enfants français.
La réticence de la France à rapatrier les femmes et les enfants de jihadistes est pointée du doigt depuis plusieurs années par les associations dont le Collectif des familles unies regroupant des familles de Français partis en zone irako-syrienne.
Pour les familles qui se battent depuis des années pour faire appliquer le droit international, cette opération est un signe d'espoir. Thierry Roy, membre du Collectif des familles unies, regrette toutefois, sur RFI, la présence encore d'enfants français dans ces camps alors que des infrastructures existent en France pour les accueillir.
C'est le commencement d'un soulagement. Mais il ne peut pas être total, car on ne rapatrie qu'une partie des enfants avec leur mère. Ce que je sais, c'est qu'il en reste 150 enfants avec leur mère. Pourquoi notre président n'a pas mis à profit un avion pour rapatrier tout le monde ? [...] C'est une nécessité de société de faire rentrer tout le monde pour apaiser ce drame.
Le comité des droits de l'enfant de l'ONU a également dénoncé les conditions de vie dans les camps, « épouvantables », « mettant leur vie en danger depuis des années » selon des constatations publiées en février dernier.
Le 14 décembre 2021, une Française âgée de 28 ans, diabétique, est morte, laissant orpheline une fillette de six ans.
La Belgique, de son côté, s'est résolue fin juin à rapatrier, comme l'Allemagne, la quasi-totalité de ses enfants, dont il ne reste que cinq sur place.
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