Le Sénégal fait face, depuis le début de la saison des pluies à la fièvre hémorragique de Crimée-Congo. La nouvelle a été donnée par l'Organisation mondiale de la Santé. Qui, précise que l'épidémie sévit dans le strict de Podor, commune située au nord du pays. D'ailleurs une femme, originaire de Podor dans la région de Saint-Louis, serait le cas index.
Le quotidien L'Observateur rapporte que la victime a commencé à se plaindre de maux de tête, de fatigue et de symptômes hémorragiques dès le 20 juillet dernier, mais elle ne consulte qu'une quinzaine de jours plus tard, soit le 5 août. Les prélèvements faits le lendemain confirment la présence de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, une maladie répandue causée par un virus transmis par les tiques. La prise en charge rapide n'aura pas permis de la sauver.
«Elle est décédée le 7 août », dit la note de l'Oms confirmée par le ministère de la Santé qui, par ailleurs, parle d'un déplacement de la défunte en Mauritanie au début du mois de juillet. Sans pour autant faire le lien direct. Ce pays est exposé à de nombreuses épidémies telles que la rougeole, la poliomyélite et la fièvre hémorragique. Le ministère mauritanien de la Santé a enregistré dès le mois de février 2022, la présence de deux cas de la maladie et le dernier cas de suivi faisait état d'un total 6 per sonnes infectées dont deux décès.
Outre la Podoroise décédée, le Sénégal a détecté trois autres cas de fièvre hémorragique grâce à la surveillance sentinelle qui, durant toute l'année, prélève des cas qui présentent les signes associés à la fièvre, aux céphalées ou à la myalgie. «Ce sont des signes génériques qui peuvent sembler à du paludisme ou de la grippe », dit le docteur Boly Diop, Chef de la division Surveillance épidémiologique et riposte vaccinale.
Le premier et le deuxième cas, deux femmes, ont été notifiés respective ment au mois de février dans le district de Koumpentoum dans la région de Tambacounda et au mois de mai dans le district sanitaire de Matam. Deux cas isolés pour lesquels le ministère n'emploie pas le terme d'épidémie. Tout le contraire de ce qui se passe dans le district de Podor où le cas index a mené vers un contact dont les prélèvements en laboratoire se sont révélés positifs. Ce dernier malade est le seul homme parmi les autres infectés. Non pas que la fièvre touche plus les femmes que les hommes mais parce que, selon les explications du docteur Diop, elle sont plus en contact avec le bétail.
Le quotidien L'Observateur rapporte que la victime a commencé à se plaindre de maux de tête, de fatigue et de symptômes hémorragiques dès le 20 juillet dernier, mais elle ne consulte qu'une quinzaine de jours plus tard, soit le 5 août. Les prélèvements faits le lendemain confirment la présence de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, une maladie répandue causée par un virus transmis par les tiques. La prise en charge rapide n'aura pas permis de la sauver.
«Elle est décédée le 7 août », dit la note de l'Oms confirmée par le ministère de la Santé qui, par ailleurs, parle d'un déplacement de la défunte en Mauritanie au début du mois de juillet. Sans pour autant faire le lien direct. Ce pays est exposé à de nombreuses épidémies telles que la rougeole, la poliomyélite et la fièvre hémorragique. Le ministère mauritanien de la Santé a enregistré dès le mois de février 2022, la présence de deux cas de la maladie et le dernier cas de suivi faisait état d'un total 6 per sonnes infectées dont deux décès.
Outre la Podoroise décédée, le Sénégal a détecté trois autres cas de fièvre hémorragique grâce à la surveillance sentinelle qui, durant toute l'année, prélève des cas qui présentent les signes associés à la fièvre, aux céphalées ou à la myalgie. «Ce sont des signes génériques qui peuvent sembler à du paludisme ou de la grippe », dit le docteur Boly Diop, Chef de la division Surveillance épidémiologique et riposte vaccinale.
Le premier et le deuxième cas, deux femmes, ont été notifiés respective ment au mois de février dans le district de Koumpentoum dans la région de Tambacounda et au mois de mai dans le district sanitaire de Matam. Deux cas isolés pour lesquels le ministère n'emploie pas le terme d'épidémie. Tout le contraire de ce qui se passe dans le district de Podor où le cas index a mené vers un contact dont les prélèvements en laboratoire se sont révélés positifs. Ce dernier malade est le seul homme parmi les autres infectés. Non pas que la fièvre touche plus les femmes que les hommes mais parce que, selon les explications du docteur Diop, elle sont plus en contact avec le bétail.
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