L'assassinat de la directrice nationale du Trésor public ne laisse personne indifférent à Conakry. Samedi 10 novembre, dans les cafés, les commerces, et les salons, le crime était dans toutes les conversations. C’est aussi une source de préoccupation majeure pour le gouvernement guinéen qui se trouve confronté à la montée de la criminalité.
Le Premier ministre guinéen, Mohamed Saïd Fofana s’est rendu au domicile de la défunte à la tête d’une importante délégation gouvernementale pour présenter ses condoléances à la famille éplorée. Dans une déclaration improvisée, le porte-parole de la délégation a assuré que le gouvernement fera tout pour attraper les assassins afin qu’une sanction exemplaire leur soit infligée. Un engagement qui a fait sourire plus d’un Guinéen quand on sait combien de crimes de cette nature sont restés impunis dans un pays dont l’histoire est marquée par les violences politico-militaires depuis son indépendance en 1958.
Un pays aussi rongé par une corruption endémique
Cette corruption, Aïssatou Boiro voulait la combattre au sein du service public hautement stratégique dont elle avait la gestion. Elle avait été à l'origine du démantèlement d'un réseau qui avait tenté, en mai dernier, de détourner plus de 13 milliards de Francs guinéens (soit 1,5 million d'euros) de la Banque centrale de la république de Guinée impliquant plusieurs cadres du Trésor public, du ministère des Finances et de la Banque centrale.
Mais son combat et sa détermination ont été brutalement interrompus car «les forces du mal ont eu raison de cette combattante des causes justes» explique dans un sanglot un de ses plus proches collaborateurs.
RFI
Le Premier ministre guinéen, Mohamed Saïd Fofana s’est rendu au domicile de la défunte à la tête d’une importante délégation gouvernementale pour présenter ses condoléances à la famille éplorée. Dans une déclaration improvisée, le porte-parole de la délégation a assuré que le gouvernement fera tout pour attraper les assassins afin qu’une sanction exemplaire leur soit infligée. Un engagement qui a fait sourire plus d’un Guinéen quand on sait combien de crimes de cette nature sont restés impunis dans un pays dont l’histoire est marquée par les violences politico-militaires depuis son indépendance en 1958.
Un pays aussi rongé par une corruption endémique
Cette corruption, Aïssatou Boiro voulait la combattre au sein du service public hautement stratégique dont elle avait la gestion. Elle avait été à l'origine du démantèlement d'un réseau qui avait tenté, en mai dernier, de détourner plus de 13 milliards de Francs guinéens (soit 1,5 million d'euros) de la Banque centrale de la république de Guinée impliquant plusieurs cadres du Trésor public, du ministère des Finances et de la Banque centrale.
Mais son combat et sa détermination ont été brutalement interrompus car «les forces du mal ont eu raison de cette combattante des causes justes» explique dans un sanglot un de ses plus proches collaborateurs.
RFI
Autres articles
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU
-
Guinée: la recherche des disparus du stade de N'Zérékoré se poursuit