Ouf, un homme qui ne sera pas condamné aux travaux forcés à perpétuité sous une fausse accusation de viol ! Cette fois-ci, nos féministes enragées qui se sont battues jusqu’à faire criminaliser le viol devront repasser. Comme nous l’écrivions dans nos colonnes, il y a trois semaines, trop d’accusations de viol sont purement mensongères. A preuve par cette affaire qui op- posait le sieur Abdoulaye Ndiaye et sa copine Maya Soumaré et qui a atterri hier à la barre des flagrants délits du Tgi de Dakar. Le prévenu était accusé de tentative de viol et attentat à la pudeur. Les faits pour lesquels le malheureux a comparu remontent au 31 décembre dernier aux environs de 2 heures du matin à Rufisque. D’après la plaignante, le prévenu, en la ramenant d’une soirée tenue au stade Galandou Diouf, l’aurait conduite dans un endroit isolé avant de tenter d’abuser d’elle ! « il a enlevé mon pantalon et est monté sur moi », a prétendu la victime.
Entendu par les juges, le prévenu a soutenu qu’il s’était disputé avec la plaignante alors qu’ils rentraient ensemble à la fin d’un concert musical. Il l’avait conduite dans un lieu calme pour échanger sur leur problème. Face aux appels incessants que recevait la jeune fille, il lui aurait arraché des mains le téléphone qu’il lui avait acheté. Et c’est ainsi que la fille s’est mise à crier, ameutant un vigile qui est sorti à deux reprises avant de les sommer de quitter les lieux. A la barre, la fille a soutenu que son pantalon a été enlevé et que le mis en cause a tenté de la pénétrer tout en niant qu’ils sortaient ensemble.
Le prévenu a nié les accusations de sa copine en soutenant qu’il est malade et suit un traitement pour soigner son impuissance sexuelle. C’est quand il a refusé de restituer le téléphone que la fille a baissé son pantalon et a crié pour ameuter un gardien en accusant son ami de tentative de viol. La partie civile a réclamé 36.000 francs pour son téléphone et sa ceinture. Pour le ministère public, les faits exposés à la barre montrent que la partie civile a tenu des déclarations contraires depuis l’enquête primaire où elle soutenait que le prévenu a tenté de l’abuser sexuellement. « Elle parle de pénétration sexuelle du prévenu sans avoir perdu sa virginité. Il faut le consentement de l’acte pour qu’il y ait tentative de viol. Bien que le témoin ait déclaré avoir trouvé le pantalon de la plaignante enlevé, cet élément ne suffit pas pour que nous retenions une tentative de viol. Le prévenu n’a pas posé un acte allant dans le sens. On pouvait parler d’attentat à la pudeur si c’était le prévenu qui avait enlevé son pantalon. Ce qui n’est pas le cas d’après le gardien. Il n’y a aucun élément qui peut caractériser la tentative de viol ni l’attentat à la pudeur avec violences. Même si la plaignante a nié à la barre qu’ils sortaient ensemble, il est constant qu’ils avaient une relation amoureuse », a soutenu le représentant de la société.
De ce fait, conclut-il, il n’y a pas d’élément de contact qui pourrait faire penser que le délit sexuel a été consommé. Le prévenu ayant toujours été constant dans ses déclarations, le procureur a requis sa relaxe au bénéfice du doute pour la tentative de viol et l’attentat à la pudeur. Quant aux conseils de la défense, ils soutiennent que, la plupart du temps, dans les cas de viol, on cherche à protéger la victime jusqu’à oublier les fondamentaux du droit. « Mais dans cette affaire, il n y a pas eu la main de l’homme de l’art et la version donnée par la partie civile ne correspond pas au délit sexuel », a fait remarquer Me Issa Diop. A l’en croire toujours, il y a une relation amoureuse entre les deux protagonistes. « C’est à cause des appels assidus de la fille que le garçon a piqué une crise de jalousie et lui a arraché son téléphone. C’est alors que la fille s’est dé- battue en faisait tomber son pantalon avant de crier pour faire croire à une tentative de viol » argumente l’avocat du prévenu.
A en croire la défense, les faits ont été inventés par la fille.
« Malgré l’impuissance sexuelle de notre client, il n y a pas un élément du comporte- ment du prévenu qui soit constitutif d’un délit sexuel puisque, après être sommés par le gardien de quitter les lieux, les deux sont repartis ensemble sur la moto de notre client. La partie civile a donné trois versions différentes dans sa plainte d’abord, à l’en- quête préliminaire ensuite et enfin à la barre du tribunal. Elle prétend s’être rendue à l’hôpital et n’a pourtant pas déposé de certificat médical. Pour condamner un prévenu, il faut des preuves tangibles », a soutenu Me Abdoulaye Seck. Sur la base du flou et du doute entourant le prétendu délit sexuel, la défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute pour le sieur Abdoulaye Ndiaye. chanceux, il a été relaxé au bénéfice du doute par des juges heureusement très vigilants.
Le Témoin
Entendu par les juges, le prévenu a soutenu qu’il s’était disputé avec la plaignante alors qu’ils rentraient ensemble à la fin d’un concert musical. Il l’avait conduite dans un lieu calme pour échanger sur leur problème. Face aux appels incessants que recevait la jeune fille, il lui aurait arraché des mains le téléphone qu’il lui avait acheté. Et c’est ainsi que la fille s’est mise à crier, ameutant un vigile qui est sorti à deux reprises avant de les sommer de quitter les lieux. A la barre, la fille a soutenu que son pantalon a été enlevé et que le mis en cause a tenté de la pénétrer tout en niant qu’ils sortaient ensemble.
Le prévenu a nié les accusations de sa copine en soutenant qu’il est malade et suit un traitement pour soigner son impuissance sexuelle. C’est quand il a refusé de restituer le téléphone que la fille a baissé son pantalon et a crié pour ameuter un gardien en accusant son ami de tentative de viol. La partie civile a réclamé 36.000 francs pour son téléphone et sa ceinture. Pour le ministère public, les faits exposés à la barre montrent que la partie civile a tenu des déclarations contraires depuis l’enquête primaire où elle soutenait que le prévenu a tenté de l’abuser sexuellement. « Elle parle de pénétration sexuelle du prévenu sans avoir perdu sa virginité. Il faut le consentement de l’acte pour qu’il y ait tentative de viol. Bien que le témoin ait déclaré avoir trouvé le pantalon de la plaignante enlevé, cet élément ne suffit pas pour que nous retenions une tentative de viol. Le prévenu n’a pas posé un acte allant dans le sens. On pouvait parler d’attentat à la pudeur si c’était le prévenu qui avait enlevé son pantalon. Ce qui n’est pas le cas d’après le gardien. Il n’y a aucun élément qui peut caractériser la tentative de viol ni l’attentat à la pudeur avec violences. Même si la plaignante a nié à la barre qu’ils sortaient ensemble, il est constant qu’ils avaient une relation amoureuse », a soutenu le représentant de la société.
De ce fait, conclut-il, il n’y a pas d’élément de contact qui pourrait faire penser que le délit sexuel a été consommé. Le prévenu ayant toujours été constant dans ses déclarations, le procureur a requis sa relaxe au bénéfice du doute pour la tentative de viol et l’attentat à la pudeur. Quant aux conseils de la défense, ils soutiennent que, la plupart du temps, dans les cas de viol, on cherche à protéger la victime jusqu’à oublier les fondamentaux du droit. « Mais dans cette affaire, il n y a pas eu la main de l’homme de l’art et la version donnée par la partie civile ne correspond pas au délit sexuel », a fait remarquer Me Issa Diop. A l’en croire toujours, il y a une relation amoureuse entre les deux protagonistes. « C’est à cause des appels assidus de la fille que le garçon a piqué une crise de jalousie et lui a arraché son téléphone. C’est alors que la fille s’est dé- battue en faisait tomber son pantalon avant de crier pour faire croire à une tentative de viol » argumente l’avocat du prévenu.
A en croire la défense, les faits ont été inventés par la fille.
« Malgré l’impuissance sexuelle de notre client, il n y a pas un élément du comporte- ment du prévenu qui soit constitutif d’un délit sexuel puisque, après être sommés par le gardien de quitter les lieux, les deux sont repartis ensemble sur la moto de notre client. La partie civile a donné trois versions différentes dans sa plainte d’abord, à l’en- quête préliminaire ensuite et enfin à la barre du tribunal. Elle prétend s’être rendue à l’hôpital et n’a pourtant pas déposé de certificat médical. Pour condamner un prévenu, il faut des preuves tangibles », a soutenu Me Abdoulaye Seck. Sur la base du flou et du doute entourant le prétendu délit sexuel, la défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute pour le sieur Abdoulaye Ndiaye. chanceux, il a été relaxé au bénéfice du doute par des juges heureusement très vigilants.
Le Témoin
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