Le Sénégal a commémoré ce 30 juillet 2024, à Dakar, la journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains. Chaque année, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants tombent aux mains de trafiquants dans leur pays ou à l'étranger. Selon l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), « plus de 24% des victimes de la traite des personnes deviennent des consommateurs de drogue dans les pays d’origine ».
« Pour ce qui est du cas du Sénégal, ce qui nous inquiète d’abord, c’est la mendicité. Et 64% de victimes de la traite de personne en général font la mendicité et l’exploitation forcée. Et 34% dans la sous-région y compris le Nigéria, le Sénégal entre autres pays, sont victimes d’exploitation sexuelle reliée à la traite des personnes qui deviennent après des trafiques illicites de migrants. Comme on vient de le dire, 64% sont des enfants et des femmes. On parle souvent de trafic illicite de migrants, mais on oublie la traite des personnes», a déclaré Amado de Andrés.
Le Directeur régional de l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et les Crimes (ONUDC) plaide pour une sensibilisation. "Il faut beaucoup plus de sensibilisation".
A l'en croire, les victimes de la traite deviennent des consommateurs de drogue. "L'’autre information la plus importante c'est que maintenant on voit de plus en plus que les victimes sont des consommateurs de drogue et cela nous inquiète beaucoup. Entre 2024 et 2030 on aura un taux de consommation de 74% si on ne fait pas attention. Et il faut dire que plus de 24% des victimes de la traite des personnes deviennent des consommateurs de drogue dans les pays d’origine », a fait savoir Amado de Andrés.
Le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) est revenu sur le cas de Kédougou (sud-est), soutenant qu'aucun pays ne fait exception à la traite des personnes. Selon Mody Ndiaye, « le thème de la journée porte sur les enfants à l’occasion de la journée mondiale contre la traite des personnes. Aucun pays ne fait exception à ces différentes formes de traite. Elle touche toutes les couches vulnérables. Les enfants et les femmes sont les plus vulnérables en matière d’exploitation de la traite des personnes. Kédougou est une région d’orpaillage et frontalière».
Des réseaux de trafic de personnes démantelés
« Nous avons, dans le cadre des efforts qui ont été menés, pu démanteler un certain nombre de réseaux puis sauver un certain nombre de jeunes filles et de jeunes gens victime d’exploitation sexuelle. Mais, le cas de Kédougou ne doit pas cacher les autres cas qui sont disséminés à travers le pays. La traite de personnes se déroule en silence et ne fait pas l’objet de dénonciation d’identification. Des fois, sont des proches, des fois sont des réseaux dont le seul objectif est de transformer l’enfant en marchandise ».
Venu représenter le ministre de la Justice, le Directeur des Affaires criminelles et de Crises, Yakham Lèye de rappeler que « le Sénégal a mis en place en 2010 la cellule de lutte contre la traite de personnes qui procédait d’une détermination de se doter d’une structure pour combattre ces formes de criminalités…. À l’issue du rapport 2024, le Sénégal, pour la première fois, a été maintenu au niveau2 dans les listes des pays dont les gouvernements font des efforts significatifs pour se conformer aux normes. Notre pays s’est engagé dans cette dynamique en entreprenant de réviser sa législation en la matière, en mettant un accent particulier sur la protection des enfants victimes ».
« Pour ce qui est du cas du Sénégal, ce qui nous inquiète d’abord, c’est la mendicité. Et 64% de victimes de la traite de personne en général font la mendicité et l’exploitation forcée. Et 34% dans la sous-région y compris le Nigéria, le Sénégal entre autres pays, sont victimes d’exploitation sexuelle reliée à la traite des personnes qui deviennent après des trafiques illicites de migrants. Comme on vient de le dire, 64% sont des enfants et des femmes. On parle souvent de trafic illicite de migrants, mais on oublie la traite des personnes», a déclaré Amado de Andrés.
Le Directeur régional de l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et les Crimes (ONUDC) plaide pour une sensibilisation. "Il faut beaucoup plus de sensibilisation".
A l'en croire, les victimes de la traite deviennent des consommateurs de drogue. "L'’autre information la plus importante c'est que maintenant on voit de plus en plus que les victimes sont des consommateurs de drogue et cela nous inquiète beaucoup. Entre 2024 et 2030 on aura un taux de consommation de 74% si on ne fait pas attention. Et il faut dire que plus de 24% des victimes de la traite des personnes deviennent des consommateurs de drogue dans les pays d’origine », a fait savoir Amado de Andrés.
Le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) est revenu sur le cas de Kédougou (sud-est), soutenant qu'aucun pays ne fait exception à la traite des personnes. Selon Mody Ndiaye, « le thème de la journée porte sur les enfants à l’occasion de la journée mondiale contre la traite des personnes. Aucun pays ne fait exception à ces différentes formes de traite. Elle touche toutes les couches vulnérables. Les enfants et les femmes sont les plus vulnérables en matière d’exploitation de la traite des personnes. Kédougou est une région d’orpaillage et frontalière».
Des réseaux de trafic de personnes démantelés
« Nous avons, dans le cadre des efforts qui ont été menés, pu démanteler un certain nombre de réseaux puis sauver un certain nombre de jeunes filles et de jeunes gens victime d’exploitation sexuelle. Mais, le cas de Kédougou ne doit pas cacher les autres cas qui sont disséminés à travers le pays. La traite de personnes se déroule en silence et ne fait pas l’objet de dénonciation d’identification. Des fois, sont des proches, des fois sont des réseaux dont le seul objectif est de transformer l’enfant en marchandise ».
Venu représenter le ministre de la Justice, le Directeur des Affaires criminelles et de Crises, Yakham Lèye de rappeler que « le Sénégal a mis en place en 2010 la cellule de lutte contre la traite de personnes qui procédait d’une détermination de se doter d’une structure pour combattre ces formes de criminalités…. À l’issue du rapport 2024, le Sénégal, pour la première fois, a été maintenu au niveau2 dans les listes des pays dont les gouvernements font des efforts significatifs pour se conformer aux normes. Notre pays s’est engagé dans cette dynamique en entreprenant de réviser sa législation en la matière, en mettant un accent particulier sur la protection des enfants victimes ».
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