Anse Bernard est au-devant de l’actualité depuis que l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé une visite sur les lieux. Cette plage est menacée par une prédation foncière. Le chef du gouvernement révèle que des parcelles de 2000, 2500 voire 5000 mètres carré sont attribués « illégalement » à des privés. «Nous n’allons pas laisser des personnes accaparer ce lieu du domaine public maritime. Nous allons à cet effet aménager ce site dans le cadre d’un programme d’urgence, en vue de le rendre plus accueillant pour le public», a déclaré Ousmane Sonko le dimanche 30 juin dernier. Depuis l’opposition, il ne cesse d’afficher son aversion contre le bradage et l’occupation irrégulière du Domaine public maritime (DPM). Un prétexte pour PressAfrik d’y effectuer un tour pour vous proposer une fresque digne du nom.
14h 30 minutes tapantes. Une marée basse berce la place et ses occupants. Le courant marin est si calme et doux que les tout-petits s’en donnent à cœur joie dans l’eau. La brise de mer semble prendre le dessus sur l’implacable chaleur qui se dégage des rayons de soleil.
Elle n’est pas si grande certes, mais la plage est prise d’assaut en cette période estivale. Quasiment tout l’espace est occupé. Toutefois, cela n’empêche pas aux jeunes de s’adonner à leur sport favori. Ils se disputent ce petit lopin de terre avec les romantiques, les familles, ceux qui sont en sortie et les habitués des lieux.
Cette forte affluence des grandes vacances est heureusement compartimentée. Une bonne partie des visiteurs est dans l’eau tandis que certains sont sous les tentes, d’autres aux abords des cantines ou restaurant de fortune qui bordent la colline.
A la descente de la colline, une cabine surplombe quasiment la plage. Des jeunes, dont certains sont en tenue de plongeon occupe l’abri. Ils sont des maîtres-nageurs, d’autres membres du club sportif de Anse. Ils devisent et sirotent leur thé mais garde un œil avisé sur le beau monde qui fait vibrer l’eau et la plage.
14h 30 minutes tapantes. Une marée basse berce la place et ses occupants. Le courant marin est si calme et doux que les tout-petits s’en donnent à cœur joie dans l’eau. La brise de mer semble prendre le dessus sur l’implacable chaleur qui se dégage des rayons de soleil.
Elle n’est pas si grande certes, mais la plage est prise d’assaut en cette période estivale. Quasiment tout l’espace est occupé. Toutefois, cela n’empêche pas aux jeunes de s’adonner à leur sport favori. Ils se disputent ce petit lopin de terre avec les romantiques, les familles, ceux qui sont en sortie et les habitués des lieux.
Cette forte affluence des grandes vacances est heureusement compartimentée. Une bonne partie des visiteurs est dans l’eau tandis que certains sont sous les tentes, d’autres aux abords des cantines ou restaurant de fortune qui bordent la colline.
A la descente de la colline, une cabine surplombe quasiment la plage. Des jeunes, dont certains sont en tenue de plongeon occupe l’abri. Ils sont des maîtres-nageurs, d’autres membres du club sportif de Anse. Ils devisent et sirotent leur thé mais garde un œil avisé sur le beau monde qui fait vibrer l’eau et la plage.
Menace de prédation du site : Sonko fait renaitre l’espoir
Abba Diémé est l’un des maîtres-nageurs du Club Anse. Il vient juste de sortir de l’eau après quelques heures de plongée. Vêtu de sa tenue de sport, Abba est de petite corpulence. Le maître-nageur a reçu l’information bien avant la venue du Premier ministre. « J’ai eu écho du bradage foncier de Anse Bernard par l’intermédiaire de mon ancien élève ici au Club. Il m’a appelé depuis l’Afrique du Sud pour me dire qu’une bonne partie de la plage a été vendue par le régime sortant. C’est par la suite qu’on a tout fait pour éviter une telle chose », confie le bonhomme. La quarantaine bien sonnée, il semble se réjouir de la visite du Premier ministre.
Il rappelle que Ousmane Sonko est avant tout leur voisin parce qu’il loge sur la colline qui surplombe la plage tout en pointant du doigt sur la résidence du chef de l’attelage gouvernemental. Abba Diémé place beaucoup d’espoir à la visite du 30 juin dernier. Pour lui, la prédation foncière qui allait leur priver de plage ne sera plus qu’un vieux et mauvais souvenir. Cet espoir est ravivé par l’annonce de la visite des services de l’urbanisme qui vont se charger de l’aménagement prévu dans le cadre d’un programme d’urgence annoncé par Ousmane Sonko.
Abba Diémé est l’un des maîtres-nageurs du Club Anse. Il vient juste de sortir de l’eau après quelques heures de plongée. Vêtu de sa tenue de sport, Abba est de petite corpulence. Le maître-nageur a reçu l’information bien avant la venue du Premier ministre. « J’ai eu écho du bradage foncier de Anse Bernard par l’intermédiaire de mon ancien élève ici au Club. Il m’a appelé depuis l’Afrique du Sud pour me dire qu’une bonne partie de la plage a été vendue par le régime sortant. C’est par la suite qu’on a tout fait pour éviter une telle chose », confie le bonhomme. La quarantaine bien sonnée, il semble se réjouir de la visite du Premier ministre.
Il rappelle que Ousmane Sonko est avant tout leur voisin parce qu’il loge sur la colline qui surplombe la plage tout en pointant du doigt sur la résidence du chef de l’attelage gouvernemental. Abba Diémé place beaucoup d’espoir à la visite du 30 juin dernier. Pour lui, la prédation foncière qui allait leur priver de plage ne sera plus qu’un vieux et mauvais souvenir. Cet espoir est ravivé par l’annonce de la visite des services de l’urbanisme qui vont se charger de l’aménagement prévu dans le cadre d’un programme d’urgence annoncé par Ousmane Sonko.
Anse Bernard, une vieille convoitise des pouvoirs de Wade et de Macky
Ibrahima Ndoye. Il est l’un des doyens de la plage. Lébou bon tein, il est à Anse Bernard depuis plus de 30 ans. se trouve les cabanes de Ibrahima Ndoye. Ce lébou de teint noir travaille à Anse Bernard depuis 30 ans. El Hadj Singuer comme l’appellent les proches et habitués des lieux est un ancien maître-nageur. Il est préposé à la location des cabanes installées à la lisière de la plage.
Ibrahima Ndoye semble bien maitriser le dossier de cette plage. Selon lui Le problème foncier de Anse ne date pas d’aujourd’hui. Ousmane Sonko n’est pas le premier PM à fouler le sol de Anse Bernard. Cette plage avait reçu la visite de plusieurs personnalités de l’Etat avant comme Mamadou Lamine Loum, Abdoul Mbaye, entre autres…
« Vous savez les anciennes autorités ont longtemps lorgné les terres de Anse Bernard. Du régime libéral en passant par le gouvernement sortant. Ils ont même mis ici des piqués de bornage. Ils voulaient faire de Anse Bernard comme la corniche ouest de Dakar où le béton s’est imposé aux sables fins de la plage. Mais jusqu’à présent, ils n’ont pas pu réussir leur coup», rappelle El Hadji Singuer d’un ton rauque. M. Ndoye espère que la situation sera vite réglée par l’actuel gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.
L’histoire de cette plage remonte aux années 1800. En effet, elle avait accueilli les naufragés d’un bateau français dénommé « La Méduse » en 1816. Pendant 7 mois, les survivants ont occupé cet espace dans un camp qu’on leur avait aménagé sur cette plage. Et c’est dans la foulée que cet endroit a été baptisé au nom du commandant du bateau, Bernard, d’où le nom « Anse Bernard ».
Aujourd’hui, elle accueille des gens qui viennent chercher la paix intérieure. Des gens qui cherchent à renouveler leurs idées et se départir du stress professionnel. Moustapha Ba fait partie du lot. C’est un travailleur de la Justice qui souvent tient compagnie à la clique de Ibrahima Ndoye. Cet ancien élève du Lycée Lamine Gueye de Dakar dans les années 80 confirme El Hadji Singuer.
Sur une natte, autour du thé, Moustapha Ba fait savoir : « l’actualité qui tourne autour de Anse Bernard ne nous surprend pas. Nous fréquentons ce lieu depuis plus de 30 ans. Beaucoup de pouvoirs sont passés devant nous. Celui de Abdoulaye Wade (2000/2012) avait voulu plusieurs fois récupérer le site. Ils faisaient souvent des descentes sur les lieux pour pointer des bornes partout sur la plage. S’il y a aujourd’hui beaucoup de bruits autour de l’accaparement et de la prédation de cette plage, c’est lié à la popularité du Premier ministre actuel ». Toutefois, Moustapha Ba se dit très optimiste après la visite de Ousmane Sonko. « J’ai vu défiler beaucoup d’autorités politiques ici et Il y avait pas de suite notamment aux menaces de déguerpissement et suppression de la plage. Mais le nouveau Premier ministre nous donne de l’espoir parce que Anse Bernard est un bien commun qui constitue le seul exutoire des populations et des travailleurs du centre-ville. Nous espérons qu’il fera de son mieux pour maintenir cette belle plage ».
Ibrahima Ndoye. Il est l’un des doyens de la plage. Lébou bon tein, il est à Anse Bernard depuis plus de 30 ans. se trouve les cabanes de Ibrahima Ndoye. Ce lébou de teint noir travaille à Anse Bernard depuis 30 ans. El Hadj Singuer comme l’appellent les proches et habitués des lieux est un ancien maître-nageur. Il est préposé à la location des cabanes installées à la lisière de la plage.
Ibrahima Ndoye semble bien maitriser le dossier de cette plage. Selon lui Le problème foncier de Anse ne date pas d’aujourd’hui. Ousmane Sonko n’est pas le premier PM à fouler le sol de Anse Bernard. Cette plage avait reçu la visite de plusieurs personnalités de l’Etat avant comme Mamadou Lamine Loum, Abdoul Mbaye, entre autres…
« Vous savez les anciennes autorités ont longtemps lorgné les terres de Anse Bernard. Du régime libéral en passant par le gouvernement sortant. Ils ont même mis ici des piqués de bornage. Ils voulaient faire de Anse Bernard comme la corniche ouest de Dakar où le béton s’est imposé aux sables fins de la plage. Mais jusqu’à présent, ils n’ont pas pu réussir leur coup», rappelle El Hadji Singuer d’un ton rauque. M. Ndoye espère que la situation sera vite réglée par l’actuel gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.
L’histoire de cette plage remonte aux années 1800. En effet, elle avait accueilli les naufragés d’un bateau français dénommé « La Méduse » en 1816. Pendant 7 mois, les survivants ont occupé cet espace dans un camp qu’on leur avait aménagé sur cette plage. Et c’est dans la foulée que cet endroit a été baptisé au nom du commandant du bateau, Bernard, d’où le nom « Anse Bernard ».
Aujourd’hui, elle accueille des gens qui viennent chercher la paix intérieure. Des gens qui cherchent à renouveler leurs idées et se départir du stress professionnel. Moustapha Ba fait partie du lot. C’est un travailleur de la Justice qui souvent tient compagnie à la clique de Ibrahima Ndoye. Cet ancien élève du Lycée Lamine Gueye de Dakar dans les années 80 confirme El Hadji Singuer.
Sur une natte, autour du thé, Moustapha Ba fait savoir : « l’actualité qui tourne autour de Anse Bernard ne nous surprend pas. Nous fréquentons ce lieu depuis plus de 30 ans. Beaucoup de pouvoirs sont passés devant nous. Celui de Abdoulaye Wade (2000/2012) avait voulu plusieurs fois récupérer le site. Ils faisaient souvent des descentes sur les lieux pour pointer des bornes partout sur la plage. S’il y a aujourd’hui beaucoup de bruits autour de l’accaparement et de la prédation de cette plage, c’est lié à la popularité du Premier ministre actuel ». Toutefois, Moustapha Ba se dit très optimiste après la visite de Ousmane Sonko. « J’ai vu défiler beaucoup d’autorités politiques ici et Il y avait pas de suite notamment aux menaces de déguerpissement et suppression de la plage. Mais le nouveau Premier ministre nous donne de l’espoir parce que Anse Bernard est un bien commun qui constitue le seul exutoire des populations et des travailleurs du centre-ville. Nous espérons qu’il fera de son mieux pour maintenir cette belle plage ».
Autres articles
-
Nécrologie : l’ancienne benjamine de la 11e législature rappelée à Dieu à Paris
-
Installation de la nouvelle Assemblée : le président Diomaye Faye pourrait fixer la date dès ce 28 novembre
-
Robert Bourgi sur le tandem Diomaye-Sonko : "Je ne vois pas ce tandem échouer, au contraire, je le vois réussir à relever le défi"
-
Le Président Ousmane Sonko aux nouveaux députés : "Nous sommes les défenseurs d’une cause noble et intemporelle"
-
Arrestation de Moustapha Diakhaté : Thierno Bocoum exige sa libération sans délai