Le Franco-béninois, Kémi Séba, interpellé dimanche dès son arrivée à l’Aéroport international Blaise Diagne Diass (AIBD), a mis en garde, le commissaire Faye et son boss, sur un éventuel exercice de violence sur lui. « Il en répondrait », a fait savoir son avocat, Me Khoureychi Bâ lors de la conférence de presse lundi, avec les membres d'Urgence panafricaniste de Sénégal.
« En tant qu’officier, ils n’ont pas à manifester des ordres manifestement illégaux. Il peut en répondre », a déclaré Me. Bâ. L'avocat de poursuivre : « l’exécutif à travers la police a posé un acte extrêmement grave. Qui est un défit à la justice, un outrage aux magistrats, et une offense au peuple Sénégalais ».
« Nous venons juste de quitter la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar qui vient d’appeler l’affaire du leader d'Urgence panafricaniste Kémi Séba et son supposé complice Bentaleb Sow dans l'affaire du billet de banque brûlé. On poursuivait kémi Séba pour l'incinération d'un seul billet de 5 000. L'article 411 du code pénal réprime la destruction ou l'incinération de plusieurs billets au pluriel. Je faisais la navette entre la brigade spéciale qui le tient, à l’intérieur de la zone de transit et le commissariat spécial du port. Ils ont pensé que s’ils l’amenaient au commissariat central du port, ça a entrainé un changement de condition juridique, s’il devait faire l’objet d’une garde à vue », a expliqué Me Khoureychi Bâ.
A en croire la robe noire, « la consigne qu’ils m’ont révélé avec beaucoup de gènes, à 2 heures du matin, c’est que, on leur a dit qu’il n’était pas question de rencontrer son avocat. Par rapport à un acte de soumission et de respect à la justice sénégalaise, il se devait de comparaître et il la fait. Et par rapport à tout cela, l’exécutif à travers la police a posé un acte extrêmement grave. Qui est un défit à la justice, un outrage au magistrat, et une offense au peuple Sénégalais. Parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais, selon l’article 1 de la loi portant organisation judiciaire au Sénégal ».
Insistant sur l’illégalité de la première mesure, l’avocat de l’activiste martèle : « On prive quelqu’un de justice, c’est extrêmement grave. La justice doit de prendre ces responsabilités, et ordonner sa comparution. L’affaire a été renvoyée au 27 avril. Ce qui va se passer le 27 avril, nous ne le savons pas. Le citoyen de la CEDAO Kémi Séba mit en garde le commissaire Faye ainsi que son boss, commissaire Bop du commissariat spécial de ne pas exercer de violence sur lui. Si non, ils en répondraient. En tant qu’officier, ils n’ont pas à manifester des ordres manifestement illégaux, ils peuvent répondre. Commissaire Faye ma rassuré qu’aucune violence ne va s’exercer contre lui. Au moment où je vous parle Kémi est droit dans ses bottes à la zone de transit ».
« En tant qu’officier, ils n’ont pas à manifester des ordres manifestement illégaux. Il peut en répondre », a déclaré Me. Bâ. L'avocat de poursuivre : « l’exécutif à travers la police a posé un acte extrêmement grave. Qui est un défit à la justice, un outrage aux magistrats, et une offense au peuple Sénégalais ».
« Nous venons juste de quitter la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar qui vient d’appeler l’affaire du leader d'Urgence panafricaniste Kémi Séba et son supposé complice Bentaleb Sow dans l'affaire du billet de banque brûlé. On poursuivait kémi Séba pour l'incinération d'un seul billet de 5 000. L'article 411 du code pénal réprime la destruction ou l'incinération de plusieurs billets au pluriel. Je faisais la navette entre la brigade spéciale qui le tient, à l’intérieur de la zone de transit et le commissariat spécial du port. Ils ont pensé que s’ils l’amenaient au commissariat central du port, ça a entrainé un changement de condition juridique, s’il devait faire l’objet d’une garde à vue », a expliqué Me Khoureychi Bâ.
A en croire la robe noire, « la consigne qu’ils m’ont révélé avec beaucoup de gènes, à 2 heures du matin, c’est que, on leur a dit qu’il n’était pas question de rencontrer son avocat. Par rapport à un acte de soumission et de respect à la justice sénégalaise, il se devait de comparaître et il la fait. Et par rapport à tout cela, l’exécutif à travers la police a posé un acte extrêmement grave. Qui est un défit à la justice, un outrage au magistrat, et une offense au peuple Sénégalais. Parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais, selon l’article 1 de la loi portant organisation judiciaire au Sénégal ».
Insistant sur l’illégalité de la première mesure, l’avocat de l’activiste martèle : « On prive quelqu’un de justice, c’est extrêmement grave. La justice doit de prendre ces responsabilités, et ordonner sa comparution. L’affaire a été renvoyée au 27 avril. Ce qui va se passer le 27 avril, nous ne le savons pas. Le citoyen de la CEDAO Kémi Séba mit en garde le commissaire Faye ainsi que son boss, commissaire Bop du commissariat spécial de ne pas exercer de violence sur lui. Si non, ils en répondraient. En tant qu’officier, ils n’ont pas à manifester des ordres manifestement illégaux, ils peuvent répondre. Commissaire Faye ma rassuré qu’aucune violence ne va s’exercer contre lui. Au moment où je vous parle Kémi est droit dans ses bottes à la zone de transit ».
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