Parcours
"J'ai commencé la coiffure en 1988 avec des frères et des amies du lycée. J'ai débuté en coiffant à domicile pour des voisins, c'est seulement en 1990 que j'ai décidé d'ouvrir un salon de coiffure. Mais, à l'époque je n'avais pas les moyens d'avoir mon propre salon, c'est ainsi qu'on m'a loué une espace dans un grand salon où j'ai installé une chaise et un miroir pour commencer. J'ai eu un début difficile dans la coiffure. Ce n'était pas évident pour moi car la famille ne voulait même pas que je devienne coiffeuse parce que j'étais brillante à l'école. Je voulais être avocate mais heureusement, je m'en suis sortie.
Je n'ai jamais été dans une école de coiffure, pour moi c'est un don du Tout Puissant. En installant "Latyfah", c'est mon oncle qui m'a donné la somme de 100.000 F CFA en 1990, un autre m'a fait un chèque et ma mère m'a envoyé un peu de matériels, c'est ainsi que j'ai mis en place le salon. Toutefois, il faut reconnaitre qu'avec cette somme d'argent c'était plus ou moins possible à l'époque mais maintenant c'est impossible car tout est cher, la vie est dure. Avec 100.000 F CFA maintenant, on ne peut que faire la coiffure à domicile c'est à dire mettre le matériel dans un sac et aller coiffer chez les clients.
Rentabilité de la coiffure au Sénégal
En ce moment la coiffure marche un peu bien certes car les femmes sénégalaise aiment se faire belle donc elles fréquentent les salons de coiffure. Mais il faut reconnaitre que le bénéfice a un peu chuté.
Ses relations avec les autres coiffeuses et difficulté dans le milieu
Je n'ai aucun problème avec les autres coiffeuses dans le milieu, je bosse et je rentre chez moi. Je fais ce que j'ai à faire et le reste, je ne m'en occupe pas. Je suis débordé, je commence à cocher le salon le matin. Déjà chez moi, à 07 heures, je commence à orienter mes employés au téléphone et j'arrive au salon vers les coup de 10-11 heures. Donc, ce n'est pas facile. Je n'ai pas le temps pour d'autres choses inutiles. Dans mon équipe, j'ai deux assistantes. Nous sommes organisés comme dans toute entreprise, "Latyfah" est une société. J'ai de bonnes relations avec les autres coiffeuses. Dans ma tête, je me dit que je n'ai pas de concurrentes. Il y a pas de problème entre nous.
Sa vision de la femme modèle
Je me suis battue très tôt dans la vie, à l'âge de 18 ans. Je ne crois pas qu'une femme doit dépendre d'un homme pour satisfaire ses besoins; Une femme ne doit pas accepter d'être entretenue par un homme, ou qui que ce soit. On doit se battre pour réussir, c'est une chose en laquelle j'ai toujours cru. Cette année même, le thème des Nations Unis pour la célébration de la journée internationale de la femme, est en rapport avec l'autonomie et l'indépendance de la femme mais aussi l'humanisme. Donc, c'est important que les femmes arrivent à travailler pour être à l'abri du besoin et de la dépendance. Une femme autonome est plus stable, elle n'aura pas besoin de faire des choses irresponsables pour survivre.
Je n'ai jamais été entretenue pas un homme dans ma vie et c'est ce que je vis. Et je le conseille aussi à mes enfants et aux femmes avec qui je travaille, il faut être autonome et avoir confiance en soi. C'est la clé de la réussite. Je les incite aussi au partage et à la solidarité, les femmes doivent être solidaire. C'est très important il faut s'entre-aider.
Son avis sur la parité
Je suis d'accord avec la parité certes mais il faut aussi préciser que cela se limite dans le milieu professionnel, mais à la maison, c'est l'homme le maître. Il a l'obligation de prendre soin de nous. Moi, c'est mon mari qui me fait le café le matin (rire). Toutefois, dans les bureaux, il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur. Mais, je constate que ce n'est pas le cas. J'invite les autorités à appliquer cette loi avec rigueur pour une meilleure responsabilité des femmes.
Ses relations avec la première dame du Sénégal
La première dame du Sénégal, Marème Faye Sall était ma cliente avant l'accession de son époux au pouvoir. Mais, maintenant je pense qu'elle n'a plus le temps et je la comprend. J'ai déjà coiffé d'autres premières dames, l'ancienne première dame du Mali par exemple et jusqu'à présent je la coiffe même si elle ne l'est plus.
Ses projets
Pour la célébration des 20 ans de "Latyfah", j'ai décidé de sortir des fonds pour aider les jeunes... Je veux promouvoir l'entrepreunariat féminin. Je vais le lancer le 08 mars à Yenne. On va organiser un "Yendou", il y aura un bus devant le salon "Latifah". On va passer la journée à échanger des idées pour l'entrepreunariat féminin. On a un peu de soutien pour que le projet arrive à terme. J'ai commencé avec 100.000 F CFA, donc c'est possible d'aider les jeunes à réaliser leur ambition. Ceux qui veulent m'aider dans ce sens, ma porte leur est grandement ouverte. Je demande à Dieu du fond de mon coeur que les moyens soient disponibles d'ici juin afin qu'on puisse aider sans contre partie.
"J'ai commencé la coiffure en 1988 avec des frères et des amies du lycée. J'ai débuté en coiffant à domicile pour des voisins, c'est seulement en 1990 que j'ai décidé d'ouvrir un salon de coiffure. Mais, à l'époque je n'avais pas les moyens d'avoir mon propre salon, c'est ainsi qu'on m'a loué une espace dans un grand salon où j'ai installé une chaise et un miroir pour commencer. J'ai eu un début difficile dans la coiffure. Ce n'était pas évident pour moi car la famille ne voulait même pas que je devienne coiffeuse parce que j'étais brillante à l'école. Je voulais être avocate mais heureusement, je m'en suis sortie.
Je n'ai jamais été dans une école de coiffure, pour moi c'est un don du Tout Puissant. En installant "Latyfah", c'est mon oncle qui m'a donné la somme de 100.000 F CFA en 1990, un autre m'a fait un chèque et ma mère m'a envoyé un peu de matériels, c'est ainsi que j'ai mis en place le salon. Toutefois, il faut reconnaitre qu'avec cette somme d'argent c'était plus ou moins possible à l'époque mais maintenant c'est impossible car tout est cher, la vie est dure. Avec 100.000 F CFA maintenant, on ne peut que faire la coiffure à domicile c'est à dire mettre le matériel dans un sac et aller coiffer chez les clients.
Rentabilité de la coiffure au Sénégal
En ce moment la coiffure marche un peu bien certes car les femmes sénégalaise aiment se faire belle donc elles fréquentent les salons de coiffure. Mais il faut reconnaitre que le bénéfice a un peu chuté.
Ses relations avec les autres coiffeuses et difficulté dans le milieu
Je n'ai aucun problème avec les autres coiffeuses dans le milieu, je bosse et je rentre chez moi. Je fais ce que j'ai à faire et le reste, je ne m'en occupe pas. Je suis débordé, je commence à cocher le salon le matin. Déjà chez moi, à 07 heures, je commence à orienter mes employés au téléphone et j'arrive au salon vers les coup de 10-11 heures. Donc, ce n'est pas facile. Je n'ai pas le temps pour d'autres choses inutiles. Dans mon équipe, j'ai deux assistantes. Nous sommes organisés comme dans toute entreprise, "Latyfah" est une société. J'ai de bonnes relations avec les autres coiffeuses. Dans ma tête, je me dit que je n'ai pas de concurrentes. Il y a pas de problème entre nous.
Sa vision de la femme modèle
Je me suis battue très tôt dans la vie, à l'âge de 18 ans. Je ne crois pas qu'une femme doit dépendre d'un homme pour satisfaire ses besoins; Une femme ne doit pas accepter d'être entretenue par un homme, ou qui que ce soit. On doit se battre pour réussir, c'est une chose en laquelle j'ai toujours cru. Cette année même, le thème des Nations Unis pour la célébration de la journée internationale de la femme, est en rapport avec l'autonomie et l'indépendance de la femme mais aussi l'humanisme. Donc, c'est important que les femmes arrivent à travailler pour être à l'abri du besoin et de la dépendance. Une femme autonome est plus stable, elle n'aura pas besoin de faire des choses irresponsables pour survivre.
Je n'ai jamais été entretenue pas un homme dans ma vie et c'est ce que je vis. Et je le conseille aussi à mes enfants et aux femmes avec qui je travaille, il faut être autonome et avoir confiance en soi. C'est la clé de la réussite. Je les incite aussi au partage et à la solidarité, les femmes doivent être solidaire. C'est très important il faut s'entre-aider.
Son avis sur la parité
Je suis d'accord avec la parité certes mais il faut aussi préciser que cela se limite dans le milieu professionnel, mais à la maison, c'est l'homme le maître. Il a l'obligation de prendre soin de nous. Moi, c'est mon mari qui me fait le café le matin (rire). Toutefois, dans les bureaux, il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur. Mais, je constate que ce n'est pas le cas. J'invite les autorités à appliquer cette loi avec rigueur pour une meilleure responsabilité des femmes.
Ses relations avec la première dame du Sénégal
La première dame du Sénégal, Marème Faye Sall était ma cliente avant l'accession de son époux au pouvoir. Mais, maintenant je pense qu'elle n'a plus le temps et je la comprend. J'ai déjà coiffé d'autres premières dames, l'ancienne première dame du Mali par exemple et jusqu'à présent je la coiffe même si elle ne l'est plus.
Ses projets
Pour la célébration des 20 ans de "Latyfah", j'ai décidé de sortir des fonds pour aider les jeunes... Je veux promouvoir l'entrepreunariat féminin. Je vais le lancer le 08 mars à Yenne. On va organiser un "Yendou", il y aura un bus devant le salon "Latifah". On va passer la journée à échanger des idées pour l'entrepreunariat féminin. On a un peu de soutien pour que le projet arrive à terme. J'ai commencé avec 100.000 F CFA, donc c'est possible d'aider les jeunes à réaliser leur ambition. Ceux qui veulent m'aider dans ce sens, ma porte leur est grandement ouverte. Je demande à Dieu du fond de mon coeur que les moyens soient disponibles d'ici juin afin qu'on puisse aider sans contre partie.
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