Au Burkina Faso , c’est une nouvelle arrestation d’un militant de la société civile. Après l’avocat Guy-Hervé Kam fin janvier, c’est un membre actif du mouvement Balai citoyen, Rasmané Zinaba, qui a été interpellé ce mardi 20 février au matin. L’arrestation de ce pilier de l'association, chargé notamment de la mobilisation, a été confirmée par des membres. Rasmané Zinaba a été interpellé, tôt, chez lui au cœur de Ouagadougou par des « hommes non identifiés », raconte un témoin.
En novembre dernier, les autorités militaires ont diffusé une liste de sept personnes réquisitionnées pour aller au front, dans laquelle figurait le docteur Daouda Diallo, défenseur des droits humains arrêté le 1er décembre, l’homme politique Ablassé Ouedraogo, arrêté le 24 décembre, des journalistes et deux membres du Balai citoyen, dont Rasmané Zinaba.
Le 6 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Ouagadougou a ordonné la suspension de ces réquisitions, notamment celle de Rasmané Zinaba, et interdit au commandement des opérations militaires tout déploiement de ces personnes.
Dans un communiqué diffusé ce mardi, le Balai citoyen indique avoir saisi ses avocats et « exige » « la libération immédiate de Rasmané Zinaba ». Appelant ses militants « à rester dignes », il dénonce des « actes indignes » et exige « toute la lumière sur cet enlèvement rocambolesque ». Le mouvement indique que ce sont des personnes en civil, armées qui ont arrêtés Rasmané Zinaba au petit matin ce mardi à son domicile dans le centre de Ouagadougou avant de l’emmener dans un lieu « inconnu » de sa famille, de ses proches et de ses camarades de lutte.
Source : RFI
En novembre dernier, les autorités militaires ont diffusé une liste de sept personnes réquisitionnées pour aller au front, dans laquelle figurait le docteur Daouda Diallo, défenseur des droits humains arrêté le 1er décembre, l’homme politique Ablassé Ouedraogo, arrêté le 24 décembre, des journalistes et deux membres du Balai citoyen, dont Rasmané Zinaba.
Le Balai citoyen demande « la libération immédiate de Rasmané Zinaba »
Un collectif d’avocats a alors attaqué cette procédure en justice et demandé son annulation, estimant que ces « réquisitions étaient arbitraires, irrégulières, notamment que les conditions d’âge n’étaient pas prises en compte ».Le 6 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Ouagadougou a ordonné la suspension de ces réquisitions, notamment celle de Rasmané Zinaba, et interdit au commandement des opérations militaires tout déploiement de ces personnes.
Dans un communiqué diffusé ce mardi, le Balai citoyen indique avoir saisi ses avocats et « exige » « la libération immédiate de Rasmané Zinaba ». Appelant ses militants « à rester dignes », il dénonce des « actes indignes » et exige « toute la lumière sur cet enlèvement rocambolesque ». Le mouvement indique que ce sont des personnes en civil, armées qui ont arrêtés Rasmané Zinaba au petit matin ce mardi à son domicile dans le centre de Ouagadougou avant de l’emmener dans un lieu « inconnu » de sa famille, de ses proches et de ses camarades de lutte.
Source : RFI
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