Arrêté en même temps que Pape Samba Diassé, Ibrahim Aboukhalil Bourgi dit Bibo partage la chambre d’Alioune Badiane de la société Namora écroué pour escroquerie multiple. En vérité c’est le substitut Ibrahima Ndoye qui, pour le Procureur spécial, Cheikh Tidiane Mara, a requis la Section de Recherches (SR) pour arrêter le complice présumé de Karim Wade.
Pourtant, ce rebondissement n’est que l’arbre qui cache la forêt d’un bras de fer judiciaire entre l’Etat et les conseils de Bibo Bourgi. Le 5 avril soit 24 heures avant l’arrestation de ce dernier, ses conseils et ceux de l’Etat étaient devant la Commission des Nations pour le Droit Commercial International. Une procédure d’arbitrage a été introduite par les conseils de Bibo, lors de l’audience préliminaire du 5 avril, ces derniers ont demandé à ce que leur client soit autorisé à se rendre en France pour se faire soigner.
Le lendemain de la formulation sur laquelle la commission des Nations pour le Droit Commercial international ne s’est pas encore prononcée, Bibo est cueilli chez lui. A côté de cette procédure, Bibo Bourgi a aussi attaqué l’Etat devant le Tribunal de la Banque Mondiale (BM).
Me Fatma Haris Diop dans les colonnes de «Libération», a servi que le présumé complice a signifié à l’Etat une requête aux fins des mesures conservatoires en date du 29 février 2016 et l’ensemble des pièces y afférentes, le tout dans le prolongement de la constitution du Tribunal arbitral.
Le président du Tribunal arbitral a indiqué à l’Etat qu’il dispose d’un délai jusqu’au 18 mars 2016 pour répondre à la requête de Bibo Bourgi. Le Sénégal par le canal de ses conseils parisiens a, sur ce, sollicité du Tribunal un délai supplémentaire de cinq semaines pour répondre à la requête. Par un courrier en date du 4 mars 2016, Bibo Bourgi s’est opposé au délai sollicité par le Sénégal.
Deux autres procédures sont en cours à Paris et à Monaco. En effet, l’Etat du Sénégal a saisi le tribunal de grande instance de Paris pour saisir deux appartements appartenant à Karim Wade et Bibo Bourgi. L’audience se tiendra le 13 avril prochain.
A Monaco, le Sénégal a sollicité la saisie des comptes bancaires de Karim Wade, Bibo Bourgi, etc. Mais le juge a partiellement refusé puisqu’il n’a autorisé qu’une saisie, à titre de mesure conservatoire, sur les compte de Karim Wade, Bibo Bourgi, Mamadou Pouye, Pape Samba Diassé ainsi que ceux des sociétés liées aux trois derniers. Les avocats de Karim Wade devraient d’ailleurs êtres convoqués dans les prochaines jours, à Paris pour confirmer la plainte pour détention arbitraire introduit par leur client. Cette plainte a été déclarée recevable et la consignation fixée à 50 euro (32 mille F CFA) a été envoyée. Il se trouve que Bibo Bourgi a aussi donné mandat à ses conseils de porter plainte contre l’Etat du Sénégal.
Pourtant, ce rebondissement n’est que l’arbre qui cache la forêt d’un bras de fer judiciaire entre l’Etat et les conseils de Bibo Bourgi. Le 5 avril soit 24 heures avant l’arrestation de ce dernier, ses conseils et ceux de l’Etat étaient devant la Commission des Nations pour le Droit Commercial International. Une procédure d’arbitrage a été introduite par les conseils de Bibo, lors de l’audience préliminaire du 5 avril, ces derniers ont demandé à ce que leur client soit autorisé à se rendre en France pour se faire soigner.
Le lendemain de la formulation sur laquelle la commission des Nations pour le Droit Commercial international ne s’est pas encore prononcée, Bibo est cueilli chez lui. A côté de cette procédure, Bibo Bourgi a aussi attaqué l’Etat devant le Tribunal de la Banque Mondiale (BM).
Me Fatma Haris Diop dans les colonnes de «Libération», a servi que le présumé complice a signifié à l’Etat une requête aux fins des mesures conservatoires en date du 29 février 2016 et l’ensemble des pièces y afférentes, le tout dans le prolongement de la constitution du Tribunal arbitral.
Le président du Tribunal arbitral a indiqué à l’Etat qu’il dispose d’un délai jusqu’au 18 mars 2016 pour répondre à la requête de Bibo Bourgi. Le Sénégal par le canal de ses conseils parisiens a, sur ce, sollicité du Tribunal un délai supplémentaire de cinq semaines pour répondre à la requête. Par un courrier en date du 4 mars 2016, Bibo Bourgi s’est opposé au délai sollicité par le Sénégal.
Deux autres procédures sont en cours à Paris et à Monaco. En effet, l’Etat du Sénégal a saisi le tribunal de grande instance de Paris pour saisir deux appartements appartenant à Karim Wade et Bibo Bourgi. L’audience se tiendra le 13 avril prochain.
A Monaco, le Sénégal a sollicité la saisie des comptes bancaires de Karim Wade, Bibo Bourgi, etc. Mais le juge a partiellement refusé puisqu’il n’a autorisé qu’une saisie, à titre de mesure conservatoire, sur les compte de Karim Wade, Bibo Bourgi, Mamadou Pouye, Pape Samba Diassé ainsi que ceux des sociétés liées aux trois derniers. Les avocats de Karim Wade devraient d’ailleurs êtres convoqués dans les prochaines jours, à Paris pour confirmer la plainte pour détention arbitraire introduit par leur client. Cette plainte a été déclarée recevable et la consignation fixée à 50 euro (32 mille F CFA) a été envoyée. Il se trouve que Bibo Bourgi a aussi donné mandat à ses conseils de porter plainte contre l’Etat du Sénégal.
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