Le constat est fait par le groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi. Face à la presse, ce jeudi, les députés de l'opposition ont fait savoir que la deuxième institution de ce pays est au chômage.
"(...) l'Assemblée nationale est au chômage. Depuis la fin du vote du projet de lois de finances 2023, il semble que tout soit orchestré pour que l'Assemblée nationale ne puisse pas exercer ses compétences constitutionnelles de contrôle de l'action du Gouvernement et d'évaluation des politiques publiques. En effet, alors qu'on est en pleine session (octobre 2022-juin 2023), depuis le mois de décembre 2022, la Conférence des Présidents qui fixe l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée n'est plus convoquée par le Président de l'Assemblée nationale" , a fait remarquer le député de l'opposition Mouhamed Ayib Daff de la coalition Yewwi Askan Wi.
Biram Souley Diop et Cie ont également saisi l'occasion pour fustiger le déroulement du bureau de l'Assemblée nationale qui "n'est convoqué que sur des questions intéressant l'agenda politicien de la majorité présidentielle".
Pour preuve, avancent -ils " le bureau de l'Assemblée nationale a été convoqué quatre (04) fois depuis le début de la 14ème législature".
La 1ère réunion a porté "sur la validation du calendrier des travaux en commission des finances élargie; la 2ème réunion, "sur la validation du calendrier des travaux en plénière"; la 3ème réunion "sur l'autorisation de poursuite pénale de deux (02) députés de YAW, en l'occurrence Massata Samb et Mamadou Niang"; la 4ème réunion pour terminer a porté sur "la déchéance de Mimi Touré de son mandat de député."
Accusant le président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop d'être le seul responsable, les parlementaires de YAW considèrent que "l'opinion nationale et internationale doit être informée de cette situation déplorable de dysfonctionnement institutionnel du pouvoir législatif par la faute principalement du président de l'Assemblée nationale qui refuse d'assumer ses responsabilités".
"(...) l'Assemblée nationale est au chômage. Depuis la fin du vote du projet de lois de finances 2023, il semble que tout soit orchestré pour que l'Assemblée nationale ne puisse pas exercer ses compétences constitutionnelles de contrôle de l'action du Gouvernement et d'évaluation des politiques publiques. En effet, alors qu'on est en pleine session (octobre 2022-juin 2023), depuis le mois de décembre 2022, la Conférence des Présidents qui fixe l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée n'est plus convoquée par le Président de l'Assemblée nationale" , a fait remarquer le député de l'opposition Mouhamed Ayib Daff de la coalition Yewwi Askan Wi.
Biram Souley Diop et Cie ont également saisi l'occasion pour fustiger le déroulement du bureau de l'Assemblée nationale qui "n'est convoqué que sur des questions intéressant l'agenda politicien de la majorité présidentielle".
Pour preuve, avancent -ils " le bureau de l'Assemblée nationale a été convoqué quatre (04) fois depuis le début de la 14ème législature".
La 1ère réunion a porté "sur la validation du calendrier des travaux en commission des finances élargie; la 2ème réunion, "sur la validation du calendrier des travaux en plénière"; la 3ème réunion "sur l'autorisation de poursuite pénale de deux (02) députés de YAW, en l'occurrence Massata Samb et Mamadou Niang"; la 4ème réunion pour terminer a porté sur "la déchéance de Mimi Touré de son mandat de député."
Accusant le président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop d'être le seul responsable, les parlementaires de YAW considèrent que "l'opinion nationale et internationale doit être informée de cette situation déplorable de dysfonctionnement institutionnel du pouvoir législatif par la faute principalement du président de l'Assemblée nationale qui refuse d'assumer ses responsabilités".
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