Selon le HCR, 50 000 personnes se sont déplacées depuis l'attaque massive lancée par le groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ex-Boko Haram) le 3 juin à Bosso, une localité du Niger proche de la frontière nigériane. Des déplacements qui aggravent une situation déjà précaire sur place.
Fodé Ndiaye, le coordinateur humanitaire des Nations unies au Niger s'est rendu dans la région vendredi 10 juin. L'occasion de faire un premier bilan de la situation. Il faut encore plus de ressources pour venir en aide aux populations démunies, explique-t-il. « La situation s'améliore, mais requiert davantage de moyens, non seulement au niveau de l'assistance en eau, en biens non alimentaires, en vivres et en abris, mais aussi une plus grande protection au niveau de la zone », affirme-t-il.
Lors de sa visite, il a rencontré des médecins qui lui ont raconté que la charge de travail avait été multipliée par dix. « Sur notre appel initial avant l'attaque de Bosso, c'est 75 millions de dollars qui étaient nécessaires pour Diffa. Il nous manque encore trois dollars sur quatre, assure le coordinateur de l'ONU au Niger. La riposte s'organise, peut-être pas à la mesure de ce qu'il faudrait vu l'immensité de la crise. »
Source: Rfi.fr
Fodé Ndiaye, le coordinateur humanitaire des Nations unies au Niger s'est rendu dans la région vendredi 10 juin. L'occasion de faire un premier bilan de la situation. Il faut encore plus de ressources pour venir en aide aux populations démunies, explique-t-il. « La situation s'améliore, mais requiert davantage de moyens, non seulement au niveau de l'assistance en eau, en biens non alimentaires, en vivres et en abris, mais aussi une plus grande protection au niveau de la zone », affirme-t-il.
Lors de sa visite, il a rencontré des médecins qui lui ont raconté que la charge de travail avait été multipliée par dix. « Sur notre appel initial avant l'attaque de Bosso, c'est 75 millions de dollars qui étaient nécessaires pour Diffa. Il nous manque encore trois dollars sur quatre, assure le coordinateur de l'ONU au Niger. La riposte s'organise, peut-être pas à la mesure de ce qu'il faudrait vu l'immensité de la crise. »
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