Sur les huit (8) coalitions en lice pour les législatives du 31 juillet prochain, seules deux (2) ont présenté un contrat de législature aux Sénégalais. Il s’agit de "Alternative pour une Assemblée de rupture" (Aar-Sénégal) et Bunt Bi. Quant aux autres acteurs politiques, la pertinence des débats laisse à désirer. Si la coalition au pouvoir est dans la monotonie faisant l’éloge sans cesse des « réalisations » du Président Macky Sall sans oublier le show électoral qu’elle offre au public, la quasi-totalité des autres membres de l'opposition excelle dans les attaques et critiques. À l’exception de certains qui ouvrent le feu à tout bout de champ contre tout vœu de « troisième candidature » au Sénégal.
Suffisant pour que Birahim Seck invite les coalitions à présenter de programmes aux électeurs qui ne demandent que d'avoir du représentant du peuple digne de ce nom. Le Coordonnateur Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International qui informe avoir reçu les programmes de Aar Sénégal et de Bunt Bi, invite les autres en faire de même. Ne serait-ce que pour la transparence et surtout la bonne marche de l’institution. Parce que pour lui : « un candidat sérieux qui veut être jugé sur ces actes, le programme est une nécessité. »
« Une coalition doit pouvoir décliner sa vision de l’Assemblée nationale également une vision dans la gestion publique. Ces candidats doivent nous dire quelles sont les réformes d’autant plus qu’elles ont fustigé les députés de la législature précédente. Nous attendions à ce que les coalitions en lice nous fasses des propositions de réformes sur l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale en commençant par les réformes en apporter au règlement intérieur de cette institution, dans le fonctionnement des commissions, le cadre de travail des parlementaires », a indiqué Birahim Seck.
La deuxième chose que le Coordonnateur Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International attendait de ces candidats à l’hémicycle est de dire aux Sénégalais « les réformes qu’ils envisageraient d'opérer une fois élus. » Par ce que s’empresse-t-il de rappeler, «le parlementaire a la possibilité de faire une proposition de loi». Il cite par exemple : des propositions de loi sur la question de la transparence, de l’accès à l’information, de la déclaration de patrimoine, le statut de l’opposition, la question industrielle, la santé…
Mais, regrette-t-il, malheureusement on n’a pas eu une vision déclinée des coalitions en activité ou en action à part les deux coalitions Aar Sénégal et Bunt Bi, à qui leurs documents sont en étude avec le Forum Civil. « C’est juste des vœux d’intention, des attaques qu’on a. Et du côté du pouvoir également pas de proposition. Ils ne font que compter ce qu’ils considèrent être des réalisations du président de la République et là, c’est une grosse erreur », fulmine-t-il.
A la question de savoir ce que le programme de législature peut apporter dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale, M. Seck précise dans ce sens que cela « dépend du contenu de ce qu’il mette dans le programme ». Mais pour le citoyen « ça serait un indicateur pour évaluer le travail qu’effectue la coalition une fois à l'Assemblée nationale. »
Suffisant pour que Birahim Seck invite les coalitions à présenter de programmes aux électeurs qui ne demandent que d'avoir du représentant du peuple digne de ce nom. Le Coordonnateur Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International qui informe avoir reçu les programmes de Aar Sénégal et de Bunt Bi, invite les autres en faire de même. Ne serait-ce que pour la transparence et surtout la bonne marche de l’institution. Parce que pour lui : « un candidat sérieux qui veut être jugé sur ces actes, le programme est une nécessité. »
« Une coalition doit pouvoir décliner sa vision de l’Assemblée nationale également une vision dans la gestion publique. Ces candidats doivent nous dire quelles sont les réformes d’autant plus qu’elles ont fustigé les députés de la législature précédente. Nous attendions à ce que les coalitions en lice nous fasses des propositions de réformes sur l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale en commençant par les réformes en apporter au règlement intérieur de cette institution, dans le fonctionnement des commissions, le cadre de travail des parlementaires », a indiqué Birahim Seck.
"on n’a pas eu une vision déclinée des coalitions en activité ou en action"
La deuxième chose que le Coordonnateur Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International attendait de ces candidats à l’hémicycle est de dire aux Sénégalais « les réformes qu’ils envisageraient d'opérer une fois élus. » Par ce que s’empresse-t-il de rappeler, «le parlementaire a la possibilité de faire une proposition de loi». Il cite par exemple : des propositions de loi sur la question de la transparence, de l’accès à l’information, de la déclaration de patrimoine, le statut de l’opposition, la question industrielle, la santé…
Mais, regrette-t-il, malheureusement on n’a pas eu une vision déclinée des coalitions en activité ou en action à part les deux coalitions Aar Sénégal et Bunt Bi, à qui leurs documents sont en étude avec le Forum Civil. « C’est juste des vœux d’intention, des attaques qu’on a. Et du côté du pouvoir également pas de proposition. Ils ne font que compter ce qu’ils considèrent être des réalisations du président de la République et là, c’est une grosse erreur », fulmine-t-il.
A la question de savoir ce que le programme de législature peut apporter dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale, M. Seck précise dans ce sens que cela « dépend du contenu de ce qu’il mette dans le programme ». Mais pour le citoyen « ça serait un indicateur pour évaluer le travail qu’effectue la coalition une fois à l'Assemblée nationale. »
"il est donc important de présenter un programme parce qu' il est moral et éthique"
La publication du contrat de législature est important pour bon nombre de Sénégalais qui le réclament sur les réseaux sociaux. Il en est de même pour Cheikh Oumar Sy, ancien parlementaire, pour qui, ce contrat est une "obligation pour la rupture".
« Aujourd’hui si on va à des élections législatives, il faut nécessairement qu’on présente aux Sénégalais au moins les axes sur les lesquels on compte travailler. C’est une obligation d’autant plus qu’il faut avoir une lecture des ruptures qu’il faut apporter à l’hémicycle. Il ne faut pas que ça soit des slogans vides. On voit des gens faire des choses comme s’ils sont dans l’exécutif, par ce qu’ils ne maîtrisent pas le rôle des parlementaires. D’autres promettent monts et merveilles arrivés à l’Assemblée nationale », a regretté M. Sy. De l’avis de cet ancien parlementaire, il est donc important de présenter un programme parce qu' il est moral et éthique.
Moral « par ce qu’on ne peut pas aller à l’Assemblée nationale juste pour applaudir pour éviter de mener tout le temps des actes politiques. Il faut des réformes qui devront impacter positivement la vie des populations », dira-t-il à PressAfrik.
Éthique « parce que c’est ceux qui permettent de faire la redevabilité vis-à-vis des populations par rapport aux actes qu’on a posés. Le profil des députés est important. Et cela est aujourd’hui plus évident avec l’exploitation de nos ressources pétrolières gazières. Et il faut que les députés soient à la hauteur de ces enjeux. »
Cheikh Oumar Sy est convaincu que cela peut apporter de plus à l’Assemblée nationale. « D'abord si on prend les réformes constitutionnelles ça permet un meilleur fonctionnement des institutions. Aar Sénégal a dans son proposé, suggéré que le budget soit évalué par les parlementaires comme cela se passe dans beaucoup de pays. Les marchés publics soient aussi transparents. Certaines lois votées doivent être revues. Et c’est le cas de la loi sur le loyer. Également une loi sur le patriotisme renforcer l’économie", a fait savoir également cet ancien député.
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