Le cri d’alarme a été lancé par le député Guy Marius Sagna, qui a interpellé le gouvernement à travers une question écrite adressée au ministère de l’Éducation nationale. Selon lui, ce CEM serait le seul au Sénégal à fonctionner dans des locaux loués par l’État pour un établissement public.
« Sébi Gare est le seul CEM du Sénégal, à ma connaissance, qui paie un loyer chaque mois. Résultat : des arriérés de paiement. Le propriétaire vient régulièrement menacer ou expulser les élèves », a déclaré le parlementaire.
Une situation qu’il qualifie d’inacceptable, surtout à quelques semaines des examens. Pour lui, ni la réponse obtenue du gouvernement, ni l’attitude du ministère ne sont à la hauteur de l’urgence. « Le ministère de l’Éducation ne prend pas en charge ma préoccupation, qui est pourtant celle des élèves, des enseignants et des parents », a-t-il déploré.
Guy Marius Sagna appelle ainsi à une solution définitive pour le CEM Sébi Gare, dénonçant une précarité qui met en péril le droit fondamental à l’éducation : « À quand une école digne de ce nom pour ces enfants qui, chaque jour, risquent de voir leur classe fermée ? »
Selon le député, le propriétaire des locaux a exigé récemment la copie des clés de l’établissement, un geste interprété comme un signal de plus vers une expulsion. « Il pourrait changer les serrures à tout moment, empêchant ainsi des centaines d’élèves de poursuivre leur apprentissage. »
Guy Marius Sagna a également annoncé son intention de réécrire au ministère de l’Éducation nationale, afin de rappeler l’urgence d’une prise en charge effective du dossier.
Une école publique dans un bâtiment privé : une anomalie en 2025 ?
Ce cas soulève des questions plus larges sur la gestion du patrimoine immobilier scolaire au Sénégal. Comment expliquer qu’un établissement public dépende encore de baux privés, exposant élèves et enseignants à une instabilité permanente ?
Dans un pays où l’accès à l’éducation est un enjeu majeur, la situation du CEM Sébi Gare apparaît comme un symbole criant des dysfonctionnements structurels du système éducatif. En attendant une réaction gouvernementale forte, les élèves, les enseignants et les parents de Sébikotane vivent dans l’angoisse d’une expulsion qui pourrait survenir à tout moment.
« Sébi Gare est le seul CEM du Sénégal, à ma connaissance, qui paie un loyer chaque mois. Résultat : des arriérés de paiement. Le propriétaire vient régulièrement menacer ou expulser les élèves », a déclaré le parlementaire.
Une situation qu’il qualifie d’inacceptable, surtout à quelques semaines des examens. Pour lui, ni la réponse obtenue du gouvernement, ni l’attitude du ministère ne sont à la hauteur de l’urgence. « Le ministère de l’Éducation ne prend pas en charge ma préoccupation, qui est pourtant celle des élèves, des enseignants et des parents », a-t-il déploré.
Guy Marius Sagna appelle ainsi à une solution définitive pour le CEM Sébi Gare, dénonçant une précarité qui met en péril le droit fondamental à l’éducation : « À quand une école digne de ce nom pour ces enfants qui, chaque jour, risquent de voir leur classe fermée ? »
Selon le député, le propriétaire des locaux a exigé récemment la copie des clés de l’établissement, un geste interprété comme un signal de plus vers une expulsion. « Il pourrait changer les serrures à tout moment, empêchant ainsi des centaines d’élèves de poursuivre leur apprentissage. »
Guy Marius Sagna a également annoncé son intention de réécrire au ministère de l’Éducation nationale, afin de rappeler l’urgence d’une prise en charge effective du dossier.
Une école publique dans un bâtiment privé : une anomalie en 2025 ?
Ce cas soulève des questions plus larges sur la gestion du patrimoine immobilier scolaire au Sénégal. Comment expliquer qu’un établissement public dépende encore de baux privés, exposant élèves et enseignants à une instabilité permanente ?
Dans un pays où l’accès à l’éducation est un enjeu majeur, la situation du CEM Sébi Gare apparaît comme un symbole criant des dysfonctionnements structurels du système éducatif. En attendant une réaction gouvernementale forte, les élèves, les enseignants et les parents de Sébikotane vivent dans l’angoisse d’une expulsion qui pourrait survenir à tout moment.
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