Le vent de la contestation a certes soufflé à Grand Médine, où les populations se sont déjà fait entendre, mais c'est dans plusieurs quartiers de Dakar que le phénomène a été constaté. Malgré les coupures récurrentes, les consommateurs ont constaté que les factures d'électricité ont grimpé comme pas possible. Une énième couleuvre que les populations n'ont pas voulu avaler. Ce sont les habitants de Grand Médine qui ont sonné la révolte en assiégeant, la semaine dernière, l'agence de la Sénélec de la Patte d'Oie.
Fatou Lam, dans les colonnes du journal «L'Observateur », a eu à payer 17.720 Fcfa Cfa pour une consommation de 57 heures et elle s'est retrouvée avec une facture de 114 530 Fcfa pour une consommation de 58 jours.
Aux Hlm, un père de famille qui avait payé pour la dernière fois 20.600 Fcfa a reçu une facture de 110.000 Fcfa. A Kounoune, un consommateur a vu sa facture qui ne dépassait pas 20.000 Fcfa grimper jusqu'à 60.000 Fcfa. A Ouest Foire, un père de famille qui payait 80.000 Fcfa, s'est retrouvé avec une facture de 124.110 Fcfa le 13 septembre dernier.A Castors, une modeste famille qui se débrouillait pour supporter leur facture de 30.000 Fcfa, va devoir chercher 100.000 Fcfa pour honorer sa dernière facture.
Les populations indexent les nouveaux compteurs dits «chinois» que la Société nationale d'électricité (Senelec) envisage de généraliser. Mais la société, selon Directeur commercial de la clientèle et de la Communication, Moussa Dièye, déclare que la hausse des factures est normale parce qu'on est en période de canicule. Il prévient même que « les factures du mois prochain seront tout autant salées ».
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