Le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf a présidé durant 03 jours à Saly un séminaire sur la stabilisation du calendrier académique et qui a été clôturé hier.
Occasion pour lui de revenir sur le chevauchement des calendriers universitaires ainsi que ses conséquences économiques lors de la clôture du séminaire sur le calendrier académique, rapporte le Quotidien.
Selon Abdourahmane Diouf, « les chevauchements de l’année académique ont causé un préjudice au Sénégal si l’on sait que ces chevauchements sont effectifs depuis 2019 ». Cela veut dire que sur « 5 ans, nous avons perdu chaque année 40 milliards, juste parce que nous n’avons pas pris les bonnes décisions ». Abdourahmane ajoute qu’il «y a des causes », et « nous en avons parlé.
A ce stade, nous essayons de voir l’impact financier et les conséquences ». Donc sur 5 ans, « nous sommes à 200 milliards au moins jetés par la fenêtre par un système d’enseignement supérieur qui a mis du temps à se réajuster par rapport à ses manquements». Pour une année académique normée, le ministre donne sa recette qui est « d’orienter les étudiants 2 mois après les épreuves du baccalauréat pour que la nouvelle année puisse démarrer au troisième lundi du mois d’octobre ».
Conscient des difficultés spécifiques de chaque université liées notamment aux infrastructures, des unes et des autres, Dr. Abdourahmane Diouf précise qu’« il y a même des bacheliers qui seront orientés en octobre, mais qui vont démarrer leurs cours au mois de février ou début mars 2025 ».
Ainsi, « un délai de 16 mois est nécessaire pour stabiliser définitivement l’année académique »a-t-il précisé, une manière de régler les chevauchements des années académiques 2022 à 2023 et 2023 à 2024. Ce qui fera qu’en « le 14 août 2025 tous les bacheliers de 2022, 2023 et 2024 auront terminé. Et quand ces bacheliers de 2024 termineront leur première année le 14 août 2025, on en aura fini avec le chevauchement des années, et la conséquence immédiate ». Conséquences, « la rentrée d’octobre 2025 sera le 20 octobre 2025 et toutes les universités publiques du Sénégal pourront démarrer une année normale sans chevauchement » a déclaré Abdourahmane Diouf.
Pour ainsi finir avec le dérèglement de l’année académique qui date au moins 5 ans, voire 10 ans».
Occasion pour lui de revenir sur le chevauchement des calendriers universitaires ainsi que ses conséquences économiques lors de la clôture du séminaire sur le calendrier académique, rapporte le Quotidien.
Selon Abdourahmane Diouf, « les chevauchements de l’année académique ont causé un préjudice au Sénégal si l’on sait que ces chevauchements sont effectifs depuis 2019 ». Cela veut dire que sur « 5 ans, nous avons perdu chaque année 40 milliards, juste parce que nous n’avons pas pris les bonnes décisions ». Abdourahmane ajoute qu’il «y a des causes », et « nous en avons parlé.
A ce stade, nous essayons de voir l’impact financier et les conséquences ». Donc sur 5 ans, « nous sommes à 200 milliards au moins jetés par la fenêtre par un système d’enseignement supérieur qui a mis du temps à se réajuster par rapport à ses manquements». Pour une année académique normée, le ministre donne sa recette qui est « d’orienter les étudiants 2 mois après les épreuves du baccalauréat pour que la nouvelle année puisse démarrer au troisième lundi du mois d’octobre ».
Conscient des difficultés spécifiques de chaque université liées notamment aux infrastructures, des unes et des autres, Dr. Abdourahmane Diouf précise qu’« il y a même des bacheliers qui seront orientés en octobre, mais qui vont démarrer leurs cours au mois de février ou début mars 2025 ».
Ainsi, « un délai de 16 mois est nécessaire pour stabiliser définitivement l’année académique »a-t-il précisé, une manière de régler les chevauchements des années académiques 2022 à 2023 et 2023 à 2024. Ce qui fera qu’en « le 14 août 2025 tous les bacheliers de 2022, 2023 et 2024 auront terminé. Et quand ces bacheliers de 2024 termineront leur première année le 14 août 2025, on en aura fini avec le chevauchement des années, et la conséquence immédiate ». Conséquences, « la rentrée d’octobre 2025 sera le 20 octobre 2025 et toutes les universités publiques du Sénégal pourront démarrer une année normale sans chevauchement » a déclaré Abdourahmane Diouf.
Pour ainsi finir avec le dérèglement de l’année académique qui date au moins 5 ans, voire 10 ans».
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