Le parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (PAIGC) a frappé fort sur cinq (5) de ses députés ce jeudi. Selon leur avocat joint par l’AFP, les parlementaires ont été suspendus pour « indiscipline » par le mythique qui domine la vie politique Bissau-guinéenne. La formation politique indépendantiste leur reproche de n’avoir pas respecté la discipline de parti en votant en faveur du programme du gouvernement de Nuno Gomes Nabiam en 2020, en violation des consignes données par la direction du parti.
Selon leur avocat, Me Nelson Moreira : « le député est libre de ses actes et ne saurait être poursuivi, mis en prison ou exclu pour avoir émis une opinion contraire à celle de son parti quand il est dans l’exercice de ses fonctions ». Quoi qu’il en soit, un haut responsable du PAIGC qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, indique que les cinq députés ont sept jours pour démissionner, car souligne-t-il, « la discipline est une pierre angulaire dans notre parti. Le parti sanctionnera tout militant, quel que soit son rang, s’il viole ce principe ».
Ce n’est pas la première fois que des députés du PAIGC se font exclure. En 2018, quinze députés avaient été exclus pour le même motif, renseigne l’AFP. Ils avaient par la suite créé le Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem), qui a obtenu 27 élus lors des législatives de 2019 et remporté la présidentielle de 2020
Selon leur avocat, Me Nelson Moreira : « le député est libre de ses actes et ne saurait être poursuivi, mis en prison ou exclu pour avoir émis une opinion contraire à celle de son parti quand il est dans l’exercice de ses fonctions ». Quoi qu’il en soit, un haut responsable du PAIGC qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, indique que les cinq députés ont sept jours pour démissionner, car souligne-t-il, « la discipline est une pierre angulaire dans notre parti. Le parti sanctionnera tout militant, quel que soit son rang, s’il viole ce principe ».
Ce n’est pas la première fois que des députés du PAIGC se font exclure. En 2018, quinze députés avaient été exclus pour le même motif, renseigne l’AFP. Ils avaient par la suite créé le Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem), qui a obtenu 27 élus lors des législatives de 2019 et remporté la présidentielle de 2020
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