Le Médiateur de la République, Demba Kandji, s'est retrouvé, jeudi à Thiès, avec les membres du Conseil national de la maison de l'éleveur (CNME), pour recueillir leurs préoccupations afin qu'elles soient prises en compte dans le décret d'application du Code pastoral.
Ces organisations d'éleveurs sont venues de toutes les régions du pays, rapporte l'APS.
Cette rencontre fait suite à un atelier de réflexion et d'échanges sur le foncier pastoral, qui s'était tenu les 7 et 8 mai à Dakar.
A l'en croire le Médiateur de la République, il s'agit de prendre en compte la « spécificité » des éleveurs dans l'utilisation du foncier, qui se présente « d'une manière plus difficile » chez eux que chez les agriculteurs et les autres usagers.
Selon Demba Kandji « les pasteurs ont besoin, par exemple, de se voir aménager des parcours de bétail, des zones de pâturage, ce qui fait souvent défaut dans l'aménagement et l'occupation des sols ».
La question des conflits entre éleveurs et agriculteurs a été soulevée lors cette rencontre.
Dans certaines régions, comme Kaffrine et la Casamance, les éleveurs, face à l'existence de zones de pâturage, se retrouvent à l'étroit. Ces conflits qui surviennent surtout en période d'hivernage, débouchent parfois sur des "confrontation» sanglantes" les apposant aux agriculteurs.
A l'en croire « Conformément au principe de la hiérarchie des normes, au regard de la Loi agrosylvopastorale, du Code-pastoral qui a été voté, il faudra un décret d'application »
Le Médiateur renseigne qu' « Instruction a été donnée dans tous les ministères, d'élaborer tous les décrets d'application des lois ».
Pour Demba Kandji « une fois votée, la loi doit être promulguée et a besoin d'un décret d'application pour entrer en vigueur. Il ne sert à rien de voter une loi, s'il n'y a pas un décret qui l'applique ».
S'adressant à la presse le président du Conseil national de la Maison de l'éleveur Ismaila Sow parle de la gravité des lotissements qui ne tiennent pas compte des activités menées dans la localité concernée.
De l'avis M.Sow, la solution à ces conflits réside dans l'implication des éleveurs dans le processus de réforme foncière et d'appliquer les textes.
Demba Kandji révèle qu'à Kafirine, les forêts classées tenaient lieu de zones de pâturage, il y a une tendance à les affecter à des exploitants agricoles au détriment des éleveurs.
M. Kandji annonce qu'un annuaire de la Médiature de la République répertorie les conflits de cette nature et les principales localités où ils surviennent.
Ces organisations d'éleveurs sont venues de toutes les régions du pays, rapporte l'APS.
Cette rencontre fait suite à un atelier de réflexion et d'échanges sur le foncier pastoral, qui s'était tenu les 7 et 8 mai à Dakar.
A l'en croire le Médiateur de la République, il s'agit de prendre en compte la « spécificité » des éleveurs dans l'utilisation du foncier, qui se présente « d'une manière plus difficile » chez eux que chez les agriculteurs et les autres usagers.
Selon Demba Kandji « les pasteurs ont besoin, par exemple, de se voir aménager des parcours de bétail, des zones de pâturage, ce qui fait souvent défaut dans l'aménagement et l'occupation des sols ».
La question des conflits entre éleveurs et agriculteurs a été soulevée lors cette rencontre.
Dans certaines régions, comme Kaffrine et la Casamance, les éleveurs, face à l'existence de zones de pâturage, se retrouvent à l'étroit. Ces conflits qui surviennent surtout en période d'hivernage, débouchent parfois sur des "confrontation» sanglantes" les apposant aux agriculteurs.
A l'en croire « Conformément au principe de la hiérarchie des normes, au regard de la Loi agrosylvopastorale, du Code-pastoral qui a été voté, il faudra un décret d'application »
Le Médiateur renseigne qu' « Instruction a été donnée dans tous les ministères, d'élaborer tous les décrets d'application des lois ».
Pour Demba Kandji « une fois votée, la loi doit être promulguée et a besoin d'un décret d'application pour entrer en vigueur. Il ne sert à rien de voter une loi, s'il n'y a pas un décret qui l'applique ».
S'adressant à la presse le président du Conseil national de la Maison de l'éleveur Ismaila Sow parle de la gravité des lotissements qui ne tiennent pas compte des activités menées dans la localité concernée.
De l'avis M.Sow, la solution à ces conflits réside dans l'implication des éleveurs dans le processus de réforme foncière et d'appliquer les textes.
Demba Kandji révèle qu'à Kafirine, les forêts classées tenaient lieu de zones de pâturage, il y a une tendance à les affecter à des exploitants agricoles au détriment des éleveurs.
M. Kandji annonce qu'un annuaire de la Médiature de la République répertorie les conflits de cette nature et les principales localités où ils surviennent.
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