
Situation inédite et quelque peu baroque. Le Conseil constitutionnel va devoir statuer sur les comptes de campagne de l’un de ses membres, en l’occurrence Nicolas Sarkozy qui a rejoint, comme tout ancien président, les sages de la rue de Montpensier à sa sortie de l’Elysée.
L’ancien chef de l’Etat a bien sûr fait savoir qu’il ne participerait pas aux délibérés quand ses collègues examineront son recours. Et l’affaire est d’importance puisqu’il y a en jeu le remboursement de 11 millions d’euros pour l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Un remboursement pour l’heure suspendu puisque la Commission des comptes a en effet estimé qu’il y avait eu une sorte de mélange des genres entre le président Sarkozy et le candidat et qu’une partie des dépenses de campagne, liées à certains déplacements présidentiels, devaient en fait être imputée au candidat Sarkozy.
Si la Cour constitutionnelle devait confirmer le rejet des comptes de campagne, l’UMP, déjà très fragile financièrement après son échec aux législatives notamment, pourrait tout simplement être ruinée. Un véritable scénario catastrophe pour le principal parti d’opposition.
Source : Rfi.fr
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