En prélude à son Assemblée générale prévue, le 10 août 2024, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), s’est exprimée sur la question portant sur une éventuelle réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, impliquant le maintien du chef de l’État à la tête du CSM.
« Les juges estiment que cela ne gêne pas l’indépendance de la justice. Au contraire, les magistrats pensent que cette disposition favorise le dialogue entre les pouvoirs et est conforme au serment du président de la République en tant que “garant de l’indépendance de la justice en général et de la magistrature en particulier », lit-on sur le journal l’AS dans sa parution de ce lundi.
Toutefois, les magistrats ferment la porte de l’institution à tout autre corps. « Le CSM doit rester un cadre de rencontre fermé, dédié uniquement aux magistrats, la justice au justiciable », ont soutenu les Magistrats. Prétexte invoqué pour justifier un élargissement de la composition du CSM, rapporte le journal, les magistrats préconisent la création d’ « un Haut conseil de la justice, tel que préconisé dans les conclusions des assises de la justice. Il s’agit d’une institution constitutionnelle au sein de laquelle acteurs et usagers vont désormais assurer un contrôle du bon fonctionnement du système judiciaire ».
Ce Conseil, qui existerait à côté du CSM, « sera ouvert aux magistrats, aux avocats, aux notaires, aux huissiers de justice, aux commissaires-priseurs, aux greffiers, aux universitaires, aux journalistes, à la société civile, etc. Il agira dans l’intérêt des justiciables, pour une meilleure distribution de la justice, sa mission et ses pouvoirs étant précisés », informe l’AS.
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