Uhuru Kenyatta (à gauche) et William Ruto (à droite) sont tous deux poursuivis par la Cour pénale internationale REUTERS/Bas Czerwinski/Pool/Files
Le procès du vice-président William Ruto doit s'ouvrir dans cinq jours et celui du chef de l’Etat, Uhuru Kenyatta, dans deux mois. Ils sont accusés d’avoir organisé les violences qui ont suivi l’élection présidentielle de 2007.
Pour le sénateur de la coalition Jubilee, Kipchumba Murkomen, la Cour pénale internationale n’a pas la légitimité suffisante pour les juger : «La manière dont la CPI s'est comportée durant l'enquête, et maintenant pendant le procès, explique-t-il, montre qu'elle ne travaille plus comme une cour indépendante, cherchant à faire la justice, mais qu'elle se contente d'utiliser les Kenyans pour montrer l'exemple.»
« Pas d'influence sur les poursuites en cours »
Les parlementaires militant pour ce retrait appartiennent quasiment tous à la coalition Jubilee, celle dirigée par les deux accusés. Ils espèrent ainsi les maintenir au pouvoir. Or, même en cas de retrait du Kenya de la CPI, ils n'échapperont pas à leur procès.
« Un retrait ne peut prendre effet qu'un an après le dépôt auprès du secrétaire général de l'Organisation des nations unies, précise en effet Fadi el-Abdallah, le porte-parole de la cour, et ce retrait ne peut pas avoir d'influence sur les poursuites ou les enquêtes déjà en cours. »
Les députés kényans avaient déjà déposé une motion de retrait de la CPI en 2010, sans résultat. C'est au pouvoir exécutif que revient la décision finale.
SOurce : Rfi.fr
Pour le sénateur de la coalition Jubilee, Kipchumba Murkomen, la Cour pénale internationale n’a pas la légitimité suffisante pour les juger : «La manière dont la CPI s'est comportée durant l'enquête, et maintenant pendant le procès, explique-t-il, montre qu'elle ne travaille plus comme une cour indépendante, cherchant à faire la justice, mais qu'elle se contente d'utiliser les Kenyans pour montrer l'exemple.»
« Pas d'influence sur les poursuites en cours »
Les parlementaires militant pour ce retrait appartiennent quasiment tous à la coalition Jubilee, celle dirigée par les deux accusés. Ils espèrent ainsi les maintenir au pouvoir. Or, même en cas de retrait du Kenya de la CPI, ils n'échapperont pas à leur procès.
« Un retrait ne peut prendre effet qu'un an après le dépôt auprès du secrétaire général de l'Organisation des nations unies, précise en effet Fadi el-Abdallah, le porte-parole de la cour, et ce retrait ne peut pas avoir d'influence sur les poursuites ou les enquêtes déjà en cours. »
Les députés kényans avaient déjà déposé une motion de retrait de la CPI en 2010, sans résultat. C'est au pouvoir exécutif que revient la décision finale.
SOurce : Rfi.fr
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