De vaste fraude de fonctionnaires, d'opérateurs économiques, de transitaires ont grugé le Trésor public à hauteur de 1 milliard de F CFA. Une mission de l'inspection générale des finances mène l'enquête.
Ce n'est pas la direction générale de la comptabilité publique et du trésor qui est éclaboussée, mais plutôt, un de ses services. L'affaire a sérieusement affecté les finances publiques pour remplir les poches de fonctionnaires, aidés dans leurs manœuvres frauduleuses par des transitaires et opérateurs économiques complice. L'affaire a été découverte en novembre 2014. Le scandale porte sur des fraudes effectuées sur les quittances du Trésor pour le recouvrement des droits et taxes liés au cordon douanier. Le procédé utilisé par les faussaires consiste à créer des doublons de certaines quittances à réutiliser pour le procéder à autres opérations d'enlèvement de marchandises.
Depuis que l'affaire a été constatée, une mission de l'inspection générale des finances du ministère des Finances est en train de mener des enquêtes pour circonscrire l'ampleur du mal. Les premiers résultats des investigations chiffrent le préjudice, pour la seule année 2014, à plus de 1 milliard de F CFA.
Du côté du Trésor, l'on cherche déjà à sauver les meubles. Le responsable de la perception de Dakar-port, Bara Seck, saisit d'une correspondance par l'Inspection générale des finances, a donné des explications sur le phénomène. Non sans reconnaître le scandale, en filigrane. Les « gabelous » se dédouanent et enfoncent le Trésor, rapporte le journal « L'Observateur ».
Ce n'est pas la direction générale de la comptabilité publique et du trésor qui est éclaboussée, mais plutôt, un de ses services. L'affaire a sérieusement affecté les finances publiques pour remplir les poches de fonctionnaires, aidés dans leurs manœuvres frauduleuses par des transitaires et opérateurs économiques complice. L'affaire a été découverte en novembre 2014. Le scandale porte sur des fraudes effectuées sur les quittances du Trésor pour le recouvrement des droits et taxes liés au cordon douanier. Le procédé utilisé par les faussaires consiste à créer des doublons de certaines quittances à réutiliser pour le procéder à autres opérations d'enlèvement de marchandises.
Depuis que l'affaire a été constatée, une mission de l'inspection générale des finances du ministère des Finances est en train de mener des enquêtes pour circonscrire l'ampleur du mal. Les premiers résultats des investigations chiffrent le préjudice, pour la seule année 2014, à plus de 1 milliard de F CFA.
Du côté du Trésor, l'on cherche déjà à sauver les meubles. Le responsable de la perception de Dakar-port, Bara Seck, saisit d'une correspondance par l'Inspection générale des finances, a donné des explications sur le phénomène. Non sans reconnaître le scandale, en filigrane. Les « gabelous » se dédouanent et enfoncent le Trésor, rapporte le journal « L'Observateur ».
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